Partout chez soi : Actif sans être en activité

De l’art moderne ? Un graphique scientifique ? Sur le site internet de l’Église néo-apostolique de l’Inde, on trouve depuis peu une photo de couverture présentant un drôle de motif. Ce que cela cache et d’autres actualités en provenance du monde entier.

La parole de Dieu en langues des hommes

« Lost in Translation?! » est le titre de la page web à l’image originale : depuis le mois d’août 2017, l’Église en Inde publie le thème d’un service divin à venir sur sa page Facebook. L’objectif est d’aider les frères du ministère et les frères et sœurs à se préparer au service divin. Les informations, qui sont mises en ligne deux jours à l’avance, contiennent la parole biblique, le thème principal, les grandes lignes et la synthèse du contenu du service divin.

Depuis décembre 2017, des photos enrichissent ces publications : des photos du passage biblique concerné dans l’une des nombreuses langues parlées en Inde. La photo de couverture en question est née d’une superposition des passages bibliques, c’est-à-dire la parole de Dieu en langues des hommes …

La fin d’une vie mouvementée

L’apôtre Bishram Pahan, du Bangladesh, est décédé le mois dernier à l’âge de 84 ans, après une vie mouvementée et forte en émotions. Son père était un ecclésiastique chrétien. Sa réussite et sa popularité dans de nombreux villages a éveillé la jalousie, ce qui lui a valu d’être empoisonné. Grâce à un ami, la famille Pahan est entrée en contact avec l’Église néo-apostolique en 1978. Sur la route qui l’emmenait à une première rencontre avec l’évêque Wiesel à Dahka, la famille Pahan a été victime d’un grave accident. Malgré un décès, quelques blessures et sans se souvenir de la raison de leur voyage à Dhaka, les membres de la famille sont montés à bord d’un camion, qui, sans le savoir, les a laissés juste devant l’hôtel où les attendait l’évêque.

La famille a été admise au sein de l’Église, puis scellée en 1979. Bishram Pahan a été ordonné en tant que prêtre au cours de ce même service divin. Il a été ordonné dans l’apostolat en 1982. « L’apôtre Pahan a œuvré avec beaucoup d’amour et d’enthousiasme au sein de l’Œuvre de Dieu et il a consacré sa vie entièrement au service du Seigneur », a écrit l’apôtre-patriarche Jean-Luc Schneider dans une circulaire aux apôtres. Il laisse quatre enfants et plusieurs petits-enfants qu’il laisse, dont l’évêque Punuel Pahan, l’un de ses fils. L’épouse de l’apôtre l’a déjà précédé dans l’au-delà 20 ans auparavant.

Un grand engagement à l’attention des plus petits

L’Église néo-apostolique d’Allemagne méridionale participe à la construction de l’ « Arche » : c’est le nom d’une organisation d’aide à l’enfance et à la jeunesse d’orientation chrétienne créée en 1995, qui possède aujourd’hui un site fixe dans plusieurs grandes villes d’Allemagne. Depuis quelques années, l’Église territoriale soutient le site de l’ « Arche » à Munich par des dons, qui s’élèvent cette fois encore à 30 000 euros.

La « Missionswerk » (organisation missionnaire) de l’ÉNA d’Allemagne méridionale – qui a changé son nom en « human aktiv » au mois de janvier 2018 – soutient financièrement et régulièrement des institutions et des organisations qui s’engagent pour le bien des enfants et des jeunes. Parmi les nombreuses organisations existantes, il y a le projet « Starke-Kinder » (« des enfants forts », NdT) de l’association « Pro Familia » dans la région de Schwäbisch Hall (Allemagne méridionale), qui s’est vouée à la protection contre la violence et l’abus d’enfants. Et, à l’étranger, l’Église territoriale d’Allemagne méridionale soutient en particulier les institutions qui proposent une formation aux enfants, en leur donnant ainsi une chance d’avoir une meilleure vie.

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