Quatre étapes sur le chemin de la liberté

Jésus libère ! – Comment cela, il libère ? De qui, de quoi ? Il y a belle lurette que nous sommes libres de faire ce que nous voulons. C’est ce que pensent sans doute beaucoup de gens, mais ils se trompent, parce qu’il n’y en a qu’un qui propose la vraie liberté.

Les Juifs étaient indignés, lorsque Jésus leur a dit : « Si donc le Fils vous affranchit, vous serez réellement libres » (Jean 8 : 36). Les affranchir ? Ils n’étaient pas esclaves. Certes, les Romains occupaient leur pays, mais ils ne les empêchaient pas de vivre leur foi.

C’est là, à la fois, une conclusion erronée et un exemple pour nous. À Toronto (Canada), le 15 avril dernier, l’apôtre-patriarche Jean-Luc Schneider a débuté sa prédication en montrant cette contradiction : « Nous pouvons en apprendre quelque chose. » De nos jours, les chrétiens sont-ils aussi forts que les Juifs autrefois ? Gardent-ils la foi sous la domination d’influences extérieures ? « Même si le monde est dominé par le pouvoir de l’argent, même s’il existe tant d’opinions diverses : nous restons des chrétiens ! »

Affranchis du pouvoir du péché

Évidemment, Jésus voulait dire bien davantage en parlant de la liberté : « D’une certaine manière, vous êtes libres, mais vous restez prisonniers du péché. Depuis qu’Adam et Ève ont écouté le serpent dans le paradis, il existe ce fossé entre Dieu et les hommes. L’homme est prisonnier du mal. Cependant, grâce au sacrifice de Jésus-Christ, il a de nouveau la possibilité de s’approcher de Dieu et de vivre en communion avec lui. Nous sommes libres de faire ce choix. »

Le baptême d’eau est la première étape sur le chemin qui conduit vers lui. « Cette liberté est une progression continue », a souligné l’apôtre-patriarche. Et l’Esprit-Saint est celui qui nous accompagne sur ce chemin, en agissant à travers la prédication et la sainte cène.

Affranchis de la contrainte de la loi

Avant Jésus, seule la loi des commandements comptait, a expliqué le primat de l’Église. Quiconque ne répondait pas à ses exigences en subissait inévitablement les conséquences. Pour s’approcher de Dieu, les hommes étaient par conséquent contraints de faire ce que disait la loi.

Aujourd’hui, c’est tout-à-fait différent : « Grâce au saint-scellé, l’amour de Dieu a été répandu dans notre cœur, et, désormais, nous ne sommes plus forcés d’obéir à Dieu, au contraire, c’est par amour pour Dieu que nous choisissons de suivre le chemin de Jésus-Christ, parce que nous voulons être en communion éternelle avec lui. »

Affranchis de la soif de récompense

Jésus avait consenti son sacrifice librement et sans contrepartie, a souligné l’apôtre-patriarche : « Il a donné sa vie pour nous, sans exiger de contrepartie ; il n’attend pas de nous que nous fassions quoi que ce soit en échange. Nous voulons être libres comme Jésus, et cela implique que nous donnions aussi librement que lui. Nous acceptons de le servir, sans attendre de contrepartie. »

Et il ne s’agit pas seulement de l’attente d’une contrepartie, mais par exemple aussi de l’espérance en une faveur : Ni l’origine des hommes ni leurs erreurs ni leur refus de le suivre ne sont un frein à son amour. Le Saint-Esprit enseigne à aimer comme le Seigneur l’a fait, libre de tout préjugé.

Affranchis de l’égocentrisme

« Je peux faire tout ce que je veux, je n’ai besoin de personne, je suis mon propre chef, je suis libre. » – Est-ce cela, la liberté ? « Non, a répondu le primat de l’Église. La liberté du chrétien consiste à être un membre du corps de Christ, dans lequel chaque membre est au service des autres. »

« Il n’y a pas une once de domination. » Personne ne veut être plus important ni être aimé davantage que son prochain. Personne ne veut être plus concerné ni en savoir plus que les autres. Il n’y a personne pour dire : « Je suis l’aune de référence », car c’est précisément là l’idée qui est à la base de toute domination.

« Nous ne voulons pas dominer sur notre prochain. Nous voulons l’aider et l’accepter tel qu’il est », s’est exprimé l’apôtre-patriarche Schneider pour conclure. « Nous serons totalement libres de recevoir le corps de résurrection et d’attendre d’entrer dans la nouvelle création qui, elle-même, sera libre de la domination du péché. Tel est notre avenir, telle est notre mission, tel est notre chemin. »

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Andreas Rother
30.05.2018
Canada, apôtre-patriarche, Service divin