Discerner la gloire du Seigneur

Quelque 3350 fidèles ont suivi, en direct ou grâce à la retransmission, le service divin du 22 mars 2015 en l'église centrale de Kitchener. La prédication était articulée autour de la parole en Marc 9 : 2.7 : « Six jours après, Jésus prit avec lui Pierre, Jacques et Jean, et il les conduisit seuls à l’écart sur une haute montagne. Il fut transfiguré devant eux. [...] Une nuée vint les couvrir, et de la nuée sortit une voix : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, écoutez-le ! »

Sur la montagne de la Transfiguration

« Le temps de la Passion est un temps de la consolation, a dit l'apôtre-patriarche. Il est réconfortant de savoir que Jésus est en mesure de nous comprendre, parce qu'il a vécu des choses semblables ; il a ressenti la douleur comme nous la ressentons. Il a eu peur de mourir. Jésus a aussi souffert de la faiblesse de ses amis. Non seulement Jésus connaît la détresse, mais il peut nous aider. Il nous a montré le chemin à suivre. Et, à vrai dire, ce chemin n'est pas si difficile à emprunter. »

Les événements qui se sont produits sur la montagne de la Transfiguration étaient au coeur du service divin. Après que Jésus leur avait annoncé qu'il allait souffrir, ses disciples étaient découragés et bouleversés. C'est pour cette raison qu'il a emmené trois d'eux avec lui sur une montagne. « Tandis qu'il priait avec eux, il fut transfiguré. Dès lors, ce n'est plus Jésus, leur ami, qu'ils voyaient, mais Jésus, le Fils de Dieu. Elie et Moïse apparurent alors. Une nuée, signe biblique de la présence de Dieu, vint les couvrir, et ils entendirent une voix qui disait : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, écoutez-le ! »(Marc 9 : 7, extrait).

Discerner la nature de Christ

« Que signifient ces événements pour nous ?a demandé l'apôtre-patriarche Schneider. Nous aussi, nous souffrons. Et nous voyons d'autres souffrir. Jésus le sait. Il connaît nos souffrances et nous dit : « Viens, allons sur la montagne » ou, en d'autres termes : « Viens, allons au service divin ! Je prierai avec vous. » Il a fait cette promesse : « Car là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis au milieu d’eux » (Matthieu 18 : 20).

« Le Saint-Esprit nous montre la gloire de Dieu et nous explique qui est Jésus », a expliqué l'apôtre-patriarche.

• « Pensez à Jésus et aux actes qu'il a accomplis. Regardez Jésus et considérez son amour, sa patience et sa grâce. Pensez à l'avenir et au Saint-Esprit qui nous révèle la gloire de Jésus à travers la parole de Dieu. »
• « Ne t'en fais pas, Dieu ne t'a pas oublié. Dieu n'a pas échoué, même si tout semble aller à vau l'eau. Tout se passe conformément à la volonté de Dieu et à son plan de rédemption. Tout a été annoncé. Nous pouvons le lire dans la Bible. »
• « Souvenez-vous du passé ! Tout comme Moïse et Elie ont souffert et ont été sauvés par la grâce de Dieu, tout comme ceux qui ont vécu avant toi ont souffert, toi aussi, tu souffriras. C'est normal. Autrefois, Dieu a été en mesure d'apporter du secours. Pourquoi ne le pourrait-il plus actuellement ? Il le peut et il le fera assurément. »
• « Nous oublions parfois que ce que nous voyons ne représente qu'une partie de tout ce que Dieu fait. Un egrande partie de son travail se fait dans l'au-delà. Le Seigneur vous aime, vous aussi, qui êtes dans l'autre monde et il vous y accordera aussi le salut. »
• « Conformez votre vie à l'Évangile et observez-en les lois, et vous serez sauvés. Cela ne fait aucun doute. « Écoutez-le ! » Cela, nous le pouvons au cours du service divin, où nous expérimentons la gloire de Dieu. Nous pouvons même l'expérimenter lors de la sainte cène. »

Rendre la nature de Christ discernable

« Nous ne sommes pas les seuls à souffrir. Nous ne sommes pas les seuls à devoir lutter », a complété l'apôtre-patriarche Schneider. « Jésus veut sauver notre prochain et le consoler. Il souhaite lui montrer la gloire et, à cette fin, il a besoin de nous. Oui, il y a de temps en temps des moments où Dieu a besoin de nous pour montrer à d'autres ce que Christ peut réaliser à travers de faibles hommes. Il nous confronte alors à une situation particulière et attend de nous que nous réagissions comme Jésus réagirait, pour pouvoir dire : « Ça, ce sont mes enfants. Vois comment ils gèrent cette situation. »« Considérons cela comme une tâche qui incombe à chacun de nous. »