Hong Kong va changer de direction ecclésiale

La communauté à Hong Kong est aussi petite que colorée. Mercredi prochain, elle vivra un service divin historique. Et ce n’est pas seulement lié à la visite de l’apôtre-patriarche ce jour-là.

Jusqu’à Pâques 2018, les frères et sœurs de Hong Kong ont sans doute été plus près du ciel que la plupart des autres communautés néo-apostoliques. Ensuite, ils ont dû déménager, du « Sheuung Wang Commercial Building » au « Reason Group Tower ». Ce n’était pourtant pas un adieu, car, de nouveau, ils se sont installés dans leurs locaux de réunion au 20e étage.

Melting-pot des cultures

Les débuts de l’Église néo-apostolique à Hong Kong remontent au début des années 1970. Des frères du ministère du Canada y ont apporté le témoignage de l’apostolat nouvellement établi. Deux frères portant le patronyme de Lim étaient les premiers à y être baptisés et scellés, à l’époque par l’apôtre de district Erwin Wagner. À partir de 1980, un certain Urs Hebeisen a vécu pendant deux ans à Hong Kong, à l’époque dans le ministère d’évangéliste de district, et qui devait y revenir près de trois décennies plus tard, en tant qu’apôtre de district.

La première communauté définitive a été fondée en 1988, sous la direction de l’évangéliste Ray Strang, de New York. Le premier lieu de réunion a été établi à North Point. Au fil des ans, ce sont essentiellement les familles Lam, Choi et Kowk qui ont constitué l’épine dorsale de la communauté.

Aujourd’hui, la communauté est un miroir de la société hongkongaise : un melting-pot des cultures et des nationalités. Les communautés sont composées de membres originaires des Philippines, d’Indonésie et d’Europe et de nombreux hommes et femmes d’affaires de passage et de visiteurs du monde entier. En 2013, 148 frères et sœurs originaires de dix nations différentes se sont réunis au Eaton Hotel à Kowloon pour vivre ensemble le service divin célébré à l’occasion du 25e anniversaire de la communauté.

De l’Asie du Sud-Est à l’Australie

D’une façon ou d’une autre, la visite de l’apôtre-patriarche Schneider représente une date-clé dans l’histoire de la communauté. D’autant plus que Hong Kong ne fait que passer de la responsabilité pastorale et administrative de l’Église territoriale de l’Asie du Sud-Est à celle de l’Église néo-apostolique d’Australie.

C’est l’apôtre Peter Schulte qui sera en charge de cette mission, qui sera mandaté dans quelques jours, le 30 septembre, à Brisbane, en tant qu’apôtre de district pour le champ d’activité. Outre Hong Kong, ce seront aussi Taïwan, la Chine, le Japon et la Corée qui changeront d’Église territoriale. Les apôtres responsables feront plus ample connaissance avec leur nouvel apôtre de district ce lundi.

L’ancien président de l’Église territoriale, Urs Hebeisen, a déjà fait ses adieux lors d’un service divin qu’il a célébré hier, dimanche. En 2009, il avait repris la desserte de la plupart des communautés en Asie du Sud-Est et en Extrême-Orient après qu’elles aient été sous la responsabilité du Canada. Son champ d’activité en Asie du Sud-Est sera repris en novembre par l’apôtre Edy Isnugroho, d’Indonésie.