« Dieu est le meilleur compositeur qui soit »

Julia Maier, en tout cas, a fait de son mieux, et elle a reçu pour cela l’aide du Très-Haut : « Dieu est tout simplement le meilleur compositeur qui soit », relate la musicienne de jazz, âgée de 31 ans. C’est peut-être la raison pour laquelle elle avait immédiatement une mélodie dans la tête lorsque les responsables des Journées internationales de la Jeunesse lui ont demandé, il y a deux ans, si elle souhaitait composer l’hymne des JIJ 2019.

« À cette époque, nous vivions une grande fête de la Pentecôte à Vienne avec l’apôtre-patriarche. Pour notre chorale des jeunes, c’était une étape majeure », se souvient-elle. Apparemment pas seulement pour les jeunes : à peine le service divin terminé, on a demandé à Julia Maier si elle voulait apporter sa contribution aux JIJ.

De nombreux styles différents

Depuis ce jour, la musicienne a travaillé dur sur ce chant. « Il y avait certaines directives auxquelles je devais me tenir. » Notamment, le chant devait comporter de nombreux styles musicaux différents, puisque des croyants issus de différents pays et cultures participeraient aux journées de jeunesse.

À la fin, Julia Maier a néanmoins choisi un style uniforme : « D’un point de vue musical, cela n’aurait pas trop de sens de résumer les styles de différentes cultures dans un seul chant. Si nous le chantons tous ensemble, il se créera de toute façon un lien, entre les jeunes et les enfants de Dieu. » C’est un lien, déclare Julia Maier, que rien ne peut remplacer.

Une grande responsabilité

Le travail sur ce chant a malgré tout été un défi pour la jeune musicienne : « C’est une grande responsabilité de composer un chant pour un si grand nombre de jeunes qui soit, d’une part, contemporain, et, d’autre part, qui contienne un message, qui ait une sonorité moderne et qui offre la possibilité à chacun de s’engager. » La compositrice souhaite que les participants aux journées de jeunesse soient touchés et qu’un message les accompagne non seulement durant les quelques jours à Düsseldorf, mais aussi tout au long de leur vie : Dieu et Jésus sont avec vous, quoi qu’il arrive.

Le chant se compose de trois strophes et un refrain. L’anglais étant la langue dans laquelle la plupart des jeunes communiqueront, le texte a été écrit dans cette langue. « Me voici », la devise de ces journées de jeunesse, se reflète dans ce chant comme dans tant d’autres points du programme des JIJ : « Here I am and you’re divine, let your heart and soul shine. »

Les DJs sont de la partie

Une version particulière du chant sera présentée lors de l’ouverture des journées de jeunesse, le vendredi : des musiciens d’Afrique du Sud ont élargi la composition de Julia Maier, il y aura une représentation de danse, et les DJs seront également de la partie.

Ce jour-là, la soliste sera la chanteuse Mbaita Muyenga. Elle est originaire de Zambie et chantera ce chant au cours des JIJ en diverses occasions. Durant les journées de jeunesse, on pourra d’ailleurs entendre différentes versions. Le dimanche, notamment, ce sera Mareike Gerdes qui chantera.

Et après les journées de jeunesse ? Là aussi, le chant des JIJ pourra accompagner tous les chrétiens néo-apostoliques. Il existe une version pour orchestre, on peut le chanter avec des solistes, mais aussi avec une chorale accompagnée au piano. Par conséquent, il pourra aussi être chanté après les JIJ au sein des communautés, permettant ainsi de faire vivre l’esprit de l’événement même après celui-ci.

Pour la compositrice Julia Maier, cela serait une belle évolution : « Car la musique est un point d’ancrage dans la vie de nombreuses personnes. Je serais heureuse que le chant des JIJ devienne un compagnon de route pour beaucoup – pas seulement pour le message, mais également en tant que souvenir de cette période commune qui je l’espère sera géniale. »