Le GT CII entretient les contacts extérieurs

« GT CII » – un sigle encombrant. Autrefois, il portait le nom de commission « Œcuménisme ». Le changement de nom est entré en vigueur le 8 février 2011 : il ne s’appellera plus commission, mais groupe de travail ; et il ne sera plus seulement un interlocuteur pour les communautés chrétiennes, mais pour toutes les religions du monde.

« CII » signifie « Contacts interreligieux et interconfessionnels ». Par conséquent, l’orientation est claire : il tient à cœur de la direction internationale de l’Église d’entretenir les contacts au-delà des limites des confessions. « Les contacts avec les autres religions du monde sont inclus avec pour objectif de réduire les préjugés et les peurs existants par le dialogue mutuel, et d’encourager le respect mutuel », étaient les propos utilisés en 2011 lors d’une conférence de presse correspondante.

Création en octobre 1999

Les membres du groupe sont : l’apôtre Volker Kühnle (membre fondateur et président du groupe de travail), l’apôtre Rolf Wosnitzka (membre depuis février 2007), l’apôtre Clément Haeck (membre depuis avril 2015) et l’évêque Peter Johanning (membre fondateur). Le groupe avait été créé par l’ancien apôtre-patriarche Richard Fehr le 28 octobre 1999. Il avait ensuite lancé les membres du groupe dans la suite de leur travail avec une prière forte. Les apôtres-patriarches suivants, Leber et maintenant Schneider, ont suivi et suivent également le travail du groupe de façon intensive.

Visites, rencontres, état d’esprit

Ont ensuite suivi plusieurs années d’apprentissage et de rencontres. Le GT CII a visité de nombreuses institutions œcuméniques, elle en connaît les interlocuteurs et connaît leur état d’esprit. Des rencontres bilatérales ont également eu lieu, notamment au Vatican, avec le Président du Conseil papal pour la promotion de l’unité des chrétiens, le Cardinal Kasper et avec le Cardinal Koch, ou encore avec des directions ecclésiales protestantes, avec des méthodistes et des adventistes. Des entretiens avec le Conseil œcuménique des Églises à Genève ont montré l’importance de la relation nationale envers les institutions œcuménique, avant qu’il ne puisse y avoir un contact au niveau du Conseil œcuménique des Églises.

Le GT CII a déjà profité par deux fois de l’offre d’installer un stand d’information lors d’un Rassemblement religieux protestant : en 2013, à Hambourg, et, en 2015, à Stuttgart (Allemagne). Lors de notre propre Rassemblement religieux international à Munich, en 2014, l’œcuménisme était l’un des thèmes présentés. Plusieurs milliers d’auditeurs étaient venus à cette occasion dans la « Olympiahalle ». Et ils ont clairement montré quelles étaient les déclarations de la tribune qu’ils soutenaient. Les participants à la tribune des différentes confessions étaient presque surpris de la sincérité du public. Le Prof. Dr. Helmut Obst, par exemple, a avoué qu’il n’appliquerait aujourd’hui plus le sous-titre : « L’Église exclusive des temps de la fin » à son ouvrage standard au sujet de l’Église néo-apostolique, paru en 1996.

Membre invité œcuménique

Depuis avril 2014, l’Église néo-apostolique en Suisse est membre invité au sein du Conseil d’Églises chrétiennes (CEC-CH). Les apôtres Heinz Lang et Volker Kühnle s’étaient rendus à une session à Saint-Gall pour la remise du diplôme de membre. La décision du CEC-CH d’accueillir l’Église néo-apostolique avec le statut d’invité a été prise unanimement. Dans le communiqué de presse interne au Conseil d’Églises chrétiennes, il était dit que l’Église néo-apostolique avait entrepris, au cours des années écoulées, des efforts considérables dans le domaine de l’œcuménisme.

L’Église souhaite également obtenir un statut de membre invité en Allemagne ; les discussions sont encore en cours. Une « période de communication et de réflexion » de trois ans, décrétée par le CEC en Allemagne, prendra fin en automne cette année. « Il reste le défi du GT d’obtenir désormais rapidement le statut de membre invité en Allemagne, après que tant de choses ont été mises en mouvement au niveau local », souligne le président du GT, l’apôtre Volker Kühnle. Entre-temps, au niveau national, plus de 80 communautés néo-apostoliques sont membres de quelque 40 CEC locaux en Allemagne, essentiellement avec un statut d’invité.

En Autriche, l’Église néo-apostolique est membre du Conseil national de la Jeunesse des Églises, et, au Luxembourg, elle est membre invité au niveau national. En dehors de l’Europe, aussi, des relations ont été établies. Ainsi, certaines Églises territoriales néo-apostoliques en Inde, en Argentine ou encore dans certaines pays d’Afrique sont membres, depuis plusieurs années, du « National Council of Churches » (« Conseil national des Églises », NdT) correspondant, ou entretiennent des contacts intensifs avec ceux-ci.

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