Faire route avec Naaman vers la guérison

Tu es malade ? Tu t'es adressé à la mauvaise instance pour obtenir guérison ? Celui qui est en mesure de te guérir te demande quelque chose d'inattendu ? L'apôtre-patriarche Jean-Luc Schneider décrypte une histoire biblique riche d'enseignements et capitale pour l'époque actuelle.

C'était le deuxième service divin du plus récent déplacement de l'apôtre-patriarche en Angola.. Plus de 10.000 fidèles ont vécu ce temps fort du week-end, rassemblés dans le stade « Cidadela » de Luanda, la capitale. Le passage en II Rois 5: 14 : « Il descendit alors et se plongea sept fois dans le Jourdain, selon la parole de l’homme de Dieu ; et sa chair redevint comme la chair d’un jeune enfant, et il fut pur. »

La citation est extraite de l'histoire de Naaman (II Rois 5 : 1-19) : ce chef de l'armée syrienne avait contracté la lèpre. Une de ses jeunes esclaves lui avait parlé du prophète Elisée. Naaman s'est alors rendu en Israël et adressé au roi qui ne pouvait pas l'aider. Il a fini par aller trouver Elisée qui lui a fait dire de s'immerger à sept reprises dans le fleuve, le Jourdain.

À la bonne adresse

« Nous pouvons y voir une belle image, savoir celle de la délivrance de l'homme du péché, a dit l'apôtre-patriarche Schneider : Naaman symbolise l'homme malade du péché, et le prophète, l'agir rédempteur de Dieu. Tout comme Naaman qui, en s'adressant au roi, s'était tourné vers la mauvaise personne, l'homme, en se tournant vers le prince de ce monde, frappe à la mauvaise adresse. Ce dernier peut, tout au plus, proposer richesse, honneur et pouvoir, mais, pour la guérison de l'âme, il n'y a qu'une seule adresse : Jésus-Christ. »

Naaman était venu auprès d'Elisée, chargé de riches présents que le prophète n'a cependant pas voulu accepter. Cela nous apprend une chose essentielle : On ne peut pas obtenir le salut de son âme au mérite ni non plus au prix de « très bonnes œuvres » ou d'un « très grand sacrifice ». C'est par la foi seule qu'on parvient au salut. Croire en Jésus-Christ, c'est croire à l'Évangile et l'appliquer très concrètement au quotidien.

Des messagers de Dieu et le travail de toute une vie

Tout comme Elisée ne s'était pas déplacé en personne pour rencontrer Naaman, Jésus-Christ a envoyé, lu aussi, ses messagers, les apôtres. « Le ministère d'apôtre est saint à nos yeux, a souligné l'apôtre-patriarche, mais, pour autant, nous ne vouons pas de culte aux apôtres. L'homme qui est investi de l'apostolat importe peu. Ce n'est pas l'apôtre qui sauve, mais Dieu seul. Pour nous, nous avons cependant la garantie que Dieu sauvera ceux qui vivent conformément à l'enseignement des apôtres. »

C'est à sept reprises que Naaman a dû se plonger dans le Jourdain. « Nous y voyons premièrement l'image du baptême d'eau et d'Esprit. Il faut que le vieil homme disparaisse, et que le nouvel homme paraisse. Dans la Bible, le chiffre 7 symbolise souvent la perfection. Cela nous montre qu'il nous faut accomplir un travail en profondeur, tout au long de notre vie, et combattre l'ancienne nature jusqu'à la fin. »

Montrer des voies et encourager

La jeune esclave israélite était disposée à montrer à Naaman lavoie d'accès à la guérison, et ce, bien qu'il l'eût arrachée à sa famille. Aux dires de l'apôtre-patriarche, elle représente les fidèles qui gardent la foi même au cœur de l'épreuve et souhaitent le salut de leur prochain, même si celui-ci leur a causé du tort.

Et il y avait là encore les serviteurs de Naaman, qui l'ont convaincu de donner suite à l'injonction du prophète. Ces serviteurs sont une image del'Église qui accomplit un travail pastoral. Il s'agit de nous assister mutuellement, afin que nous puissions emprunter ensemble le chemin de la rédemption. « Aidons notre prochain, encourageons-le. Plutôt que de nous plaindre et d'émettre des critiques, parlons de Jésus-Christ, de sa bonté, de son amour et de sa grâce. »

« Cette histoire connue de longue date est, à vrai dire, très instructive pour nous, a résumé l'apôtre-patriarche :

  • Nous aspirons à entrer dans la communion avec Dieu.
  • À cette fin, il nous faut nous adresser à la bonne instance : Jésus-Christ.
  • Nous ne pouvons rien obtenir au mérite ; il nous fat faire preuve de foi.
  • Il nous faut accomplir un travail en profondeur, pour nous renouveler entièrement.
  • Communiquons cette nouvelle de la rédemption à notre prochain.
  • Édifions-nous mutuellement dans notre communauté.

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Andreas Rother
06.03.2015
Angola, apôtre-patriarche, Service divin