Jésus-Christ marque notre vie
« L’égoïsme, l’égocentrisme et l’individualisme sont incompatibles avec l’Évangile », explique l’apôtre-patriarche Schneider. Voici quelques exemples concrets pour mener une vie avec Jésus-Christ.
L’apôtre-patriarche Jean-Luc Schneider a rencontré les jeunes chrétiens d’Allemagne nord-orientale du 5 au 17 juin 2018 sur le site de la Foire à Leipzig (Allemagne). Le point culminant de la rencontre était le service divin qui comptait plus de 9000 participants. Sa prédication était basée sur la parole en Galates 2 : 20 : « Si je vis, ce n'est plus moi qui vis, c'est Christ qui vit en moi ; si je vis maintenant dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu, qui m'a aimé et qui s'est livré lui-même pour moi. »
Nous vivons – dans la foi au Fils de Dieu
La foi n’empêche pas le croyant de profiter de la vie. Les chrétiens néo-apostoliques font partie de la société. La façon de mener sa vie s’oriente d’après la foi au Fils de Dieu.
Nous respectons notre vie. « Quoi que je puisse vivre : Je crois que Dieu m’aime ! » Et cela implique également « que je ne me méprise pas moi-même. Je ne me considère pas moi-même comme étant insignifiant en pensant que personne ne s’intéresse à moi. » – Cette déclaration ne s’applique cependant pas aux personnes qui souffrent de dépression ou de maladies psychiques.
Nous établissons des priorités. « Jésus-Christ a dit : Cherchez premièrement le royaume de Dieu et ne soyez pas tant focalisés sur les choses terrestres. » Grâce au sacrifice de Jésus, nous avons une nouvelle perspective : la communion éternelle avec Dieu, qui rend la richesse, la renommée et le plaisir sans objet. « Tout cela est bien, mais nous ne nous satisfaisons pas de cela. Nous savons, et nous sommes exigeants à ce niveau, que nous pouvons avoir davantage. »
Nous aspirons à la communion. « Nous nous préparons à l’avenir. Nous souhaitons atteindre cette perspective que Dieu nous a donnée : la communion éternelle avec Dieu. Aujourd’hui, déjà, nous voulons être en communion avec lui au cours du service divin, au sein de la communion fraternelle des enfants de Dieu. »
Nous vivons – mais pas dans le culte de l’égo
« Si je vis, ce n'est plus moi qui vis, c'est Christ qui vit en moi. » – « Quel est donc ce « moi » dont nous devons nous défaire ? », a demandé l’apôtre-patriarche Schneider. « Dieu n’attend pas de nous que nous renoncions à notre personnalité ni à notre propre volonté, mais au culte de l’ego. »
Nous renonçons à l’égoïsme. « L’égoïsme consiste à répondre à ses propres besoins, à tout faire pour assurer son bien-être – sans égard pour autrui. » Cela n’est pas compatible avec la foi en Jésus-Christ.
Nous renonçons à l’égocentrisme. « Qu’est-ce donc que l’égocentrisme ? Je me place moi-même au centre de l’attention. Il s’agit de moi. Et j’évalue tout avec le regard sur ma propre personne. » Cela est définitivement le mauvais côté du « moi » et est incompatible avec la foi chrétienne.
Nous renonçons à l’individualisme. « Ma personne et mes besoins sont beaucoup plus importants à mes yeux que les besoins de la communauté à laquelle j’appartiens » – cela non plus n’est pas compatible avec l’imitation de Jésus-Christ.
Nous vivons – cela modifie notre attitude
« Christ vit en moi » – Le culte de l’ego est absolument incompatible avec la foi chrétienne, a expliqué l’apôtre-patriarche. « Vivre en Christ », cela change manifestement la vie.
Nous endossons des responsabilités au sein de la société. « Le chrétien qui est dans l’imitation de Jésus-Christ a conscience d’une chose : je fais partie d’un tout. J’ai également des devoirs vis-à-vis de la société. Jésus a dit : « Rendez à César ce qui est à César. » Il voulait dire par là : Tu as un devoir vis-à-vis de la société. »
Nous ne nous coupons pas de la relation au prochain. « Il existe certaines personnes qui disent : « Oh, je n’ai à faire des autres. Je n’ai pas besoin d’eux. Tout va bien. Je ne fais rien de mal, après tout. » Or, cela n’est pas une attitude chrétienne, a expliqué le président international de l’Église : « L’esprit de Jésus-Christ est le suivant : Je suis venu pour servir le prochain. Je suis venu pour aller au-devant du prochain et pour pratiquer le bien à son égard. »
Nous entreprenons tout ce qui est possible au sein du couple pour le bonheur de l’autre. « Je suis heureux parce que tu es heureux. » Tel est l’esprit de Jésus-Christ : Je veux que tu ailles bien. L’un des problèmes du temps actuel est que beaucoup ne considèrent plus le mariage que comme une communauté d’intérêts, s’est exprimé le primat spirituel de l’Église. Un autre problème est que, en raison d’un grand nombre de séparations, l’on pense ne plus pouvoir réussir à tenir un mariage. Le conseil de l’apôtre-patriarche est le suivant : « Bâtis ton couple sur l’Évangile de Jésus-Christ, où il est question d’amour, de patience et de pardon. »
Nous nous engageons au sein de la communauté. « La foi en Jésus-Christ nous dit : Je suis un membre du corps de Christ, je suis un membre de la communauté, je suis co-responsable du bien-être de la communauté. Je ne vais bien que lorsque la communauté va bien. »
L’apôtre-patriarche a mis en évidence ceci : « Il n’est pas question pour le bon Dieu de nier notre personne, pour faire de nous des marionnettes sans volonté. Non ! Alexandre, par exemple, doit rester Alexandre. Et Sophie doit rester Sophie – avec sa personnalité, avec ses talents, avec ses souhaits. Ils doivent rester qui ils sont, mais parfaits en Jésus-Christ. Ils sont capables d’aimer avec l’amour de Jésus-Christ, ils ont en eux les forces de Jésus-Christ, ils rayonnent de la paix de Jésus-Christ et ils aspirent à être une bénédiction pour le prochain. »
Photo: Michael
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Oliver Rütten
17.07.2018
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