Visite de l’apôtre-patriarche : services divins et journée de jeunesse

La ville que visitera l’apôtre-patriarche Jean-Luc Schneider ce week-end est Colonia del Sacramento, en Uruguay. Au programme de son voyage sont prévus deux services divins et une journée de jeunesse.

L’arrière-pays de l’Uruguay est très vert. De sa capitale, Montevideo, il est dit qu’elle est « une maison avec jardin » (« la casa con jardín »), en raison de sa pampa qui se déploie dans l’arrière-pays. Le second plus petit pays en Amérique du Sud se situe entre l’Argentine, à l’Ouest, et le Brésil, au Nord. À l’Est s’étend l’Océan Atlantique. La ville de Colonia est située au bord du Río de la Plata, dont l’estuaire forme un large espace maritime qui se déploie dans la mer. C’est là que se rendra le président international de l’Église, dans cette ancienne et vénérable ville coloniale au bord du Río de la Plata.

La Caballada, lieu de rencontre

Non loin de la ville, l’Église néo-apostolique en Uruguay entretient depuis quelques années une zone de loisirs : La Caballada, ce qui signifie le cheval. En mars 2012, l’apôtre-patriarche Wilhelm Leber a officiellement inauguré une partie considérable de ce terrain gigantesque. Par exemple, près de 2500 personnes peuvent se rassembler ici à l’occasion de services divins de grande ampleur.

Le samedi 16 mars 2019, les jeunes membres de l’Église du pays pourront vivre leur journée de jeunesse annuelle aux côtés de l’apôtre-patriarche. Le service divin de la journée de jeunesse sera également diffusé par satellite vers les communautés néo-apostoliques en Argentine, au Chili et au Paraguay. Les compagnons de voyage de l’apôtre-patriarche seront les apôtres de district Enrique Minio – l’hôte originaire d’Argentine –, Raúl Montes de Oca, du Brésil voisin, et Wolfgang Nadolny, de Berlin (Allemagne).

Une Église acceptée

L’Église néo-apostolique en Uruguay est représentée dans tout le pays. Au total, elle compte 105 communautés, 515 frères du ministère et plus de 10 000 membres. L’Église en tant qu’institution possède un statut légal et est reconnue par le Ministère de l’éducation et de la culture ainsi que par d’autres organismes publics. L’Église néo-apostolique est admise au Conseil des Églises en Uruguay (CICU) en tant que membre ayant le statut d’observateur. Des représentants du CICU ont également été invités à la journée de jeunesse.

Deux services divins, le vendredi et le dimanche, encadreront la journée de jeunesse. Tous deux auront lieu sur la zone de loisirs.

Tout a commencé à Montevideo

Au début des années 1930, des chrétiens néo-apostoliques originaires d’Europe, principalement d’Allemagne et de Suisse, ont emporté leur foi en allant s’établir dans ce pays sud-américain. À l’époque, Montevideo était leur point de départ. Les premiers services divins, d’abord dans les familles, puis, plus tard, dans des communautés, ont été célébrés dans un premier temps en langue allemande. Godofredo Rufenacht (Gottfried Rüfenacht) est l’un de ces pionniers. Il était citoyen suisse et s’est établi à Colonia Cosmopolita en 1932, où il a créé une fromagerie. C’est grâce aux futurs apôtres Gantner et Toplisek, d’Argentine, qu’il a entendu parler de l’Église néo-apostolique. Au sein de sa nouvelle Église, aussi, il a travaillé avec zèle, de sorte qu’après quelques années à peine, huit communautés néo-apostoliques ont pu être créées. Godofredo Rufenacht a été ordonné en tant qu’apôtre de district en 1950.

Aujourd’hui, c’est l’apôtre Herman Ernst qui est responsable de l’Église néo-apostolique en Uruguay.

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