Le chemin vers le ciel n’est pas une impasse

Lorsque l’apôtre-patriarche célèbre un service divin à Mulhouse (France), il est presque comme « dans son salon ». Il avait emporté de la consolation en abondance, et a encouragé les fidèles.

L’un des textes bibliques les plus connus est sans aucun doute le 23e Psaume. Au cours du service divin qu’il a célébré le 20 octobre 2019, l’apôtre-patriarche Jean-Luc Schneider a fait lecture du verset 4 : « Quand je marche dans la vallée de l’ombre de la mort, je ne crains aucun mal, car tu es avec moi : ta houlette et ton bâton me rassurent. » (Psaumes 23 : 4). Le message qu’il a adressé à l’Église était le suivant : Jésus nous secourt dans l’affliction !

Le président de l’Église l’a confirmé à plusieurs reprises : « Le berger connaît les endroits où son troupeau peut trouver la nourriture et l’eau et l’y conduit. » Cette image issue de la vie quotidienne met en même temps en évidence le fait qu’en chemin, il doit parfois traverser des endroits difficiles et dangereux. Le berger se sert de son bâton pour guider les brebis et les protéger des prédateurs. « Le psalmiste utilise l’image du berger pour évoquer la sollicitude de Dieu pour les siens. Jésus est notre bon berger. Il veille sur nous et nous conduit vers son royaume », s’est exprimé l’apôtre-patriarche.

La vallée de l’ombre de la mort – un chemin difficile

La vallée de l’ombre de la mort symbolise une tendance désagréable : les chrétiens doivent surmonter des tribulations. À ce sujet, l’apôtre-patriarche a dit :

  • « Quand nous sommes affligés, Jésus est auprès de nous – ne pensons pas qu’il nous a oubliés ou délaissés. Il prend part à notre souffrance ! »
  • Au contraire : le bon berger Jésus-Christ conduit son troupeau vers la patrie céleste, et pas dans une impasse ! « Jésus nous dit comment traverser les passages difficiles sans dommage pour notre âme. »
  • L’appel lancé par l’apôtre-patriarche à l’assemblée a alors été le suivant : « Faisons-lui confiance et suivons ses conseils, même s’ils ne nous semblent pas adaptés. »

« Jésus nous défend et veille sur nous ». L’apôtre-patriarche a démontré ses dires en citant les épreuves que Job a dû surmonter. Dieu a toujours veillé sur Job en faisant en sorte que l’épreuve ne devienne pas trop difficile. « Dans le malheur, nous avons parfois tendance à nous isoler. Jésus nous exhorte cependant à venir à lui, à nous adresser à ses serviteurs et à rester dans la communion des siens. » Au final, il reste le sentiment de consolation, de réconfort et de paix.

Le secours dans la détresse – la protection contre les dangers

L’apôtre-patriarche Schneider a également abordé l’image « des prédateurs » : « Durant notre pèlerinage, nous sommes aussi exposés aux attaques de prédateurs spirituels. » Or, c’est précisément dans la tentation que Jésus est là pour nous secourir : « Il vient à notre secours si nous faisons appel à lui. »

  • Il guide son troupeau en nous « mettant en garde contre le danger et en nous disant comment résister à la tentation. »
  • Il est également son défenseur : « Non seulement il ne nous condamne pas quand nous succombons à la tentation, mais il prend notre défense. »
  • Il l’exhorte à se repentir et « il nous soigne en nous pardonnant nos péchés. »

Le troupeau = l’Église

Dans la prédication de l’apôtre-patriarche, le terme d’Église s’est particulièrement détaché : « L’image du troupeau s’applique aussi à l’Église. L’Église traverse des périodes difficiles quand le nombre de fidèles diminue, quand les croyants sont persécutés, ou encore quand des responsables ou des fidèles ont un comportement déplacé. » Le conseil qu’il a donné à l’Église est le suivant : « Dans de telles situations, ne nous laissons pas ébranler et ne murmurons pas contre Dieu. Ne perdons pas toute notre énergie à ressasser les souvenirs du « bon vieux temps » ! » Car Jésus, le bon berger, est toujours avec son troupeau.

  • Il est présent à travers ses apôtres, sa parole et la sainte cène, et le restera jusqu’à ce que les apôtres aient accompli leur mission.
  • C’est lui qui dirige son Église. « Même si nous ne comprenons pas le chemin qu’il nous fait suivre, faisons-lui confiance – il mène au but ! »
  • Il veille sur son Église. Et l’apôtre-patriarche a rappelé les paroles que Jésus a adressées à Pierre : « Et moi, je te dis que tu es Pierre, et que sur ce roc je bâtirai mon Église, et que les portes du séjour des morts ne prévaudront point contre elle. » (Matthieu 16 : 18). « Dans la tourmente de notre temps, la pérennité du service pétrinien témoigne de la sollicitude de Jésus pour les siens et de la solidité de son Église.

Sa conclusion était la suivante : « Tant que nous restons avec Jésus, nous n’avons rien à craindre. Il veille sur nous et nous conduit sûrement dans son royaume – même dans les tribulations et les tentations. »

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Peter Johanning
12.12.2019
France, apôtre-patriarche, Service divin