L’embarras du choix

Le bon comportement, la bonne version de la Bible, le bon combustible … Chaque jour, des hommes et des femmes font le choix de l’un ou de l’autre. Un regard sur différentes situations, dans différents pays.

Le bon comportement

« Aime et aide ton prochain. – Nous n’avons pas besoin des médias pour le comprendre. Soyons sensibles à la souffrance de notre prochain », résume NAC SEA Relief, l’organisation caritative de l’Église néo-apostolique en Asie du Sud-Est. Sous le titre « Les catastrophes qui ne font pas les gros titres », les frères et sœurs rendent attentif au destin d’une famille à Maragusan (vallée de Compostela), qui a tout perdu suite à un incendie dévastateur. Tandis qu’elle était au travail, sa maison a été détruite par un incendie ; tout ce qu’elle possédait a été perdu.

Les voisins ont apporté leur aide du mieux possible ; mais, même un mois après la catastrophe, rien n’est plus comme avant. L’organisation caritative, qui vient régulièrement au secours des victimes de typhons, de glissements de terrain et de tremblements de terre vient à présent en aide à une seule famille. « Va au secours de ton prochain » – une bonne décision.

La bonne version de la Bible

Le 1er janvier 2019, c’est une nouvelle traduction de la Bible qui est entrée en vigueur dans l’espace germanophone pour servir de base aux services divins au sein de l’Église néo-apostolique : « LUT17 » est l’abréviation de la traduction selon Martin Luther dans sa version remaniée de 2017. Sur un total de 35 598 versets, 16 000 versets ont été adaptés dans la nouvelle version. Plus de 40 pour cent du contenu est donc différent de celui de la version précédente, la traduction selon Luther de la version de 1984.

Les adaptations des textes doctrinaux et des ouvrages de l’enseignement religieux suivront prochainement. Puisque les positions théologiques ne sont pas concernées par les remaniements, l’Église n’a pas procédé à une adaptation des ouvrages pédagogiques de façon simultanée. Sur les autels, dans les sacristies et aussi au domicile de nombreux frères et sœurs, c’est donc un ouvrage bien connu, mais néanmoins nouveau que l’on retrouve : la LUT17.

Le bon combustible

Avoir une église où l’on peut se réunir pour célébrer les services divins reste un souhait insatisfait pour certains chrétiens, au niveau international. Nombre d’entre eux peuvent profiter de cette aisance. Cela ne les libère en aucune manière des responsabilités ni des décisions ultérieures. Décisions qu’ils prennent intelligemment.

« Contrairement aux églises historiques d’autres Églises chrétiennes, qui ne peuvent pas être chauffées ou seulement partiellement, les églises néo-apostoliques – qui ne sont pas non plus exclusivement des bâtiments sacraux, mais aussi des maisons paroissiales, avec leurs salles annexes – disposent d’un système de chauffage », explique l’Église néo-apostolique d’Allemagne méridionale. « Depuis toujours, les églises sont chauffées s’il y a des températures hivernales lors des événements religieux. » De nombreux bâtiments récents, construits ces dernières années, sont chauffés grâce à des chaudières au gaz à condensation ou encore à énergies renouvelables (géothermie, pompes à chaleur …). Les églises plus anciennes, cependant, sont encore chauffées au fioul. Chaque année, 1 million de litres sont nécessaires pour cela. Au moyen d’un nouveau contrat de livraison, les églises en Allemagne méridionale seront désormais chauffées grâce à un combustible ayant un impact climatiquement neutre. Les collaborateurs du centre administratif et de services décrivent la façon de procéder sur leur site internet.

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