Une course aux dons sur deux continents

Une mise sportive, des visages agressifs, une musique dramatique : nos deux apôtres de district, l'un du Canada et l'autre d'Australie, n'ont pas manqué d'imagination pour le clip de leur « Move-A-Thon » 2015. Cette compétition amicale vise à collecter le plus de dons possible pour des fins de bienfaisance en parcourant le plus de kilomètres possible, plus que l'Église territoriale adverse en tout cas.

Le Canada donne l'exemple...

On appelle ça une compétition amicale. Ce qui est inhabituel, ce n'est pas seulement le champ des participants : environ 90 communautés au Canada et 70 en Australie et Nouvelle-Zélande, mais aussi le fait que les deux adversaires néanmoins amis s'affrontent à une distance de 6 000 miles nautiques et avec un décalage de 147 jours.

En 2013 déjà, les communautés situées entre Halifax et Vancouver avaient prouvé qu'il ne fallait pas les sous-estimer : Lors de ce premier Move-A-Thon, alors entièrement organisé au Canada, l'objectif visé était de 150 000 dollars et de 6 000 km. Finalement, la somme collectée s'était élevée à 214 725 dollars, et la distance parcourue à la marche, en petites foulées, à vélo et en barque de 10 000 km au total.

... et vise encore plus haut

Pour 2015, on a revu les objectifs à la hausse : 220 000 dollars et 12 000 km. À l'aide d'un logiciel de collecte de fonds, un site web a été mis en ligne en guise de plate-forme commune. Chaque participant pouvait s'enregistrer sans grande difficulté ni beaucoup de connaissances informatiques sur ce site et y créer sa propre mini-page avec un baromètre des dons, des textes et des photos. Il pouvait ensuite communiquer l'adresse de sa mini-page par e-mail ou sur les réseaux sociaux. Pour offrir un don en ligne au moyen de sa carte bancaire, il suffisait de cliquer sur « Faire un don maintenant ».

Les dons du Move-A-Thon 2015 sont versés à des gens qui perdent leur toit et deviennent ainsi des sans-abri, une expérience que font malgré eux chaque année quelque 230 000 Canadiens. À travers tout le pays, l'Église néo-apostolique subventionne notamment des soupes populaires, des hébergements de fortune et des initiatives médicales en faveur de ces gens.

L'Australie rejoint le mouvement

En Australie, les dons collectés lors du Move-A-Thon seront utilisés pour servir de base à une organisation d'aide propre à l'Église, qui reste à créer. L'apôtre de district Andersen affirme que beaucoup de fidèles souhaitent que l'Église mette en place un fonds d'aide pour les victimes de catastrophes naturelles. En Australie, le Move-A-Thon débutera le 24 octobre, c'est-à-dire au commencement du printemps, quand les températures remonteront. On trouvera alors toutes informations utiles à l'adresse suivante : www.newapostolic.org.au.

Dans l'hémisphère Nord, les Canadiens ont déjà fait leur course : Le 6 juin, ils ont noué leurs chaussures de course ou de marche, enfourché leur bicyclette ou embarqué à bord de leurs canoës. Des personnes de tous âges étaient représentées, depuis les enfants de l'école préparatoire du dimanche jusqu'aux aînés. Les résultats comptables (total des dons effectués et des kilomètres parcourus) seront rendus publics au moment seulement où l'Australie aura, elle aussi, passé sa saison de course.

Le gage du perdant

Trois objectifs majeurs sont d'ores et déjà atteints : L'attention des fidèles s'est focalisée sur des gens qui, dans notre société, souffrent et ont besoin d'aide, bref sur nos prochains. La communion des membres des communautés canadiennes et leur sentiment d'appartenance à la même cause s'en sont trouvés affermis. Et, enfin, l'Église néo-apostolique du Canada a donné d'elle, en public, l'image d'une confession de foi vivante et mis en évidence sa devise : Foi, Famille, Amitié pour toujours.

Go, go, go ! C'est à l'automne seulement que l'on saura si le Move-A-Thon a été plus fructueux dans l'hémisphère nord ou dans l'hémisphère sud. Quoi qu'il en soit, l'apôtre de district perdant sait déjà ce qu'il devra faire : Porter pendant tout un week-end le t-shirt du vainquer ! Peut-être verra-t-on alors un kangourou au Canada ou une feuille d'érable en Australie...