La fusion des deux Églises approche

L'un est sur le départ, beaucoup d'autres s'apprêtent à écrire une nouvelle page : la fusion des Églises territoriales d'Allemagne septentrionale et centrale approche. Les jalons sont posés, de premiers résultats son acquis.

L'avenir de l'Église a toujours été l'une de ses préoccupations majeures. L'apôtre de district Wilfried Klingler ne s'en est pas seulement soucié dans son champ d'activité d'Allemagne centrale, mais aussi à l'échelle internationale. Ainsi a-t-il présidé pendant longues années le groupe de coordination, organe suprême de conseil de l'apôtre-patriarche. Le voilà à présent sur le départ. L'apôtre de district Klingler prendra sa retraite vers le milieu de cette année.

Ce n'est pas vraiment chose aisée, au moment même où l'on continue de travailler à l'avenir de l'Église, notamment sur la définition du ministère. L'apôtre de district en convient au cours de l'interview qu'il a accordée à Peter Johanning, le porte-parole de l'Église. La viédo a été enregistrée en marge de la dernière assemblée des apôtres de district. Pour Wilfried Klingler, c'était sa dernière participation officielle à unje telle assemblée. Au ssi l'apôtre-patriarche Jean-Luc Schneider a-t-il saisi cette occasion pour le remercier chaleureusement du travail intense qu'il a accompli pendant de longues années.

Les Directions des deux Églises sont en contact depuis 2015

En Allemagne centrale, on prépare activement l'après-Wilfried Klingler. Ce sera un avenir commun avec l'Église territoriale d'Allemagne septentrionale. En juin prochain, lors de l'admission à la retraite de l'apôtre de district Klingler, c'est l'apôtre de district Rüdiger Krause qui prendra les rênes des deux champs d'activité.

Les premiers entretiens concrets entre les deux Présidents d'Église ont eu lieu dès janvier 2015. En septembre 2015, les apôtres et évêques des deux champs d'activité ont fait plus ample connaissance les uns avec les autres. Leur rencontre à Hanovre avait eu pour devise : « Accueillez-vous donc les uns les autres, comme Christ vous a accueillis, pour la gloire de Dieu » (Romains 15 : 7).

Des groupes de travail ont posé les jalons

Les préparatifs de la fusion avaient également débuté au début de l'année 2015, au niveau des collaborateurs des deux administrations ecclésiales. Le groupe de travail « Administration générale » a présenté de premiers résultats. Il a été constaté que les deux administrations travaillaient selon des procédures en partie très différentes. En vue de l'application du nouveau règlement, une plate-forme Intranet commune sera mise en place dès la mi-juin.

Les spécialistes financiers tout comme les deux services « Patrimoine » coopèrent étroitement. Le groupe de travail principal « Développement des sites » a été installé sur ce secteur. Des préparatifs sont aussi en cours, dans le but de réunir les deux Églises territoriales en une entité commune, une collectivité de droit public. A cette fin, il a été fait appel à un célèbre cabinet d'avocats, nous signale Björn Renz, le porte-parole d'Allemagne septentrionale.

Concentration ecclésiale en Allemagne

La fusion avait été annoncée dès octobre 2014. La décision avait été prise, dans le souci de tenir compte de l'évolution démographique en Allemagne et de celle de l'Église à l'échelle mondiale. En clair, si, ici, les effectifs diminuent avant tout en raison de l'échelle des âges des fidèles, les apôtres de district qui oeuvrent par exemple en Afrique sont en charge, là-bas, d'un nombre beaucoup plus grand de membres.

Le nouveau champ d'activité comprend les länder allemands de Basse-Saxe, du Schleswig-Holstein, de Hambourg, de Brême, du Mecklembourg-Poméranie occidentale, de la Saxe, de Saxe-Anhalt et de la Thuringe. S'y ajoute la desserte, notamment, de la Pologne, des îles britanniques et des pays d'Europe du Nord, depuis le Groenland jusqu'à l'Estonie.

Un nouveau site web en juin

La nouvelle Église territoriale s'appellera : « Église néo-apostolique d'Allemagne nord-orientale ». Cette décision résulte d'une enquête menée sur Internet, à l'automne 2015, auprès des membres de l'Église. La proposition favorite d' « Europe du Nord » n'a pas été retenue, car géographiquement incorrecte et quelque peu surdimensionnée. La dénomonation finalement retenue avait cependant recueilli elle aussi beaucoup de suffrages.

A la date précise de l'admission à la retraite de l'apôtre de district Klingler, la carte géographique ecclésiale changera aussi sur Internet. Les deux sites actuels d'Allemagne septentrionale et d'Allemagne centrale céderont la place à un nouveau site qui sera alors mis en ligne.

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Andreas Rother, Daniel Mauthe
16.04.2016
Allemagne, apôtre de district, Structures, Identité