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Expérimenter et transmettre

juin 13, 2015

Author: Andreas Rother

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Écoutez-le

Parfois, ce que nous entendons de l’autel ne correspond pas à ce que nous vivons. Que faire alors ? Voici quelques réponses extraites d’un service divin de l’apôtre-patriarche. Ce faisant, il met aussi en évidence pourquoi il est si important de faire ce qui est bon, et pas seulement pour nous-mêmes.

Près de 3300 visiteurs étaient présents lors du service divin du 17 mai 2015 à l’occasion de la Journée de jeunesse d’Allemagne centrale à Erfurt. Le service divin était basé sur la parole biblique en Actes 22 : 14-15 : « Il dit : Le Dieu de nos pères t’a destiné à connaître sa volonté, à voir le Juste, et à entendre les paroles de sa bouche ; car tu lui serviras de témoin, auprès de tous les hommes, des choses que tu as vues et entendues. »

Personne n’a mérité la grâce

Avec l’exemple de l’apôtre Paul, l’apôtre-patriarche Jean-Luc Schneider a mis en évidence ce qui suit : « Dieu t’a élu. Cette élection est une grâce. Une chose est sûre : Nous ne l’avons pas mérité. Ce n’est pas un hasard que nous soyons devenus des chrétiens. Nous le sommes devenus parce que Dieu nous a sciemment élus. Tu n’es pas ici parce que ton père, ta mère appartiennent à l’Église, parce que tu es né en Allemagne ou en Pologne, où l’on est forcément chrétien. Toi, tout personnellement, tu as été élu par Dieu, il t’a élu sciemment – parce que tu es toi ! »

« Dieu t’a accordé cette grâce, il a pris parti pour toi », a dit l’apôtre-patriarche Schneider. « Cependant, tu es libre, et tu peux faire ce que tu veux. Tu peux accepter cette élection ou la refuser. Tu peux la confirmer ou pas. » « Pour pouvoir prendre cette décision, tu dois savoir de quoi il retourne », a-t-il expliqué ensuite : « Tu as été élu pour connaître sa volonté. Il nous a élus pour nous donner le salut. Concrètement : Il t’a élu pour que tu puisses grandir à l’image de Christ. »

Le chemin, le but et la formation

Il a également ajouté que la volonté de Dieu était aussi qu’il a défini un chemin vers ce but : « C’est le chemin de la foi, le chemin de la régénération, le chemin de la sainte cène, le chemin de l’imitation. Nous ne l’avons pas inventé, c’est le Seigneur Jésus lui-même qui l’a défini », a expliqué l’apôtre-patriarche. « Et il existe encore un troisième aspect de sa volonté que nous devons connaître : Ce qu’il me donne, à moi, il veut aussi le donner à mon prochain. Tout chrétien est appelé à transmettre l’Évangile. Tout chrétien est appelé à collaborer au plan de salut de Dieu. Nous avons un avenir : Dans le royaume de paix, nous devrons apporter l’Évangile à tous les hommes et en tous temps. »

« Pour pouvoir y parvenir, nous avons besoin d’une formation. Et cette formation consiste à ce que nous apprenions à voir le Seigneur et à entendre le Seigneur. » Les hommes ont leur propre vision quant à tout ce que le Dieu de l’amour devrait faire. « Or, plus nous sommes enseignés par le Saint-Esprit, plus nous aurons de facilité à reconnaître l’amour de Dieu. Nous reconnaissons l’amour de Dieu dans l’agir salvifique du Seigneur Jésus. Son sacrifice, sa résurrection, sa promesse. C’est là que nous voyons l’amour de Dieu. » « Et si je regarde mon prochain, le tordu ou le bizarre ou l’étranger, qui est totalement différent, qu’est-ce que je vois alors ? Je vois alors le Seigneur à l’œuvre. »

Notre mission : être des témoins

« Nous voulons également apprendre à entendre le Seigneur. Entendre sa voix », a dit l’apôtre-patriarche Schneider en se référant à la parole biblique. « Le bon Dieu ne descend pas toujours du ciel pour nous dire ce que nous devons faire. Parfois – et encore aujourd’hui –, il a tout simplement besoin d’un instrument. Parfois, il vient sous la forme d’un père ou d’une mère, d’un frère ou d’une sœur en la foi, d’un frère du ministère ou d’un responsable pastoral. Et, parfois, il parle aussi directement dans notre propre cœur.

« Si nous avons désormais effectué cette formation, nous devons être des témoins devant les hommes », a-t-il mis en évidence. « Etre un témoin signifie redonner ce que l’on a soi-même vécu. Notre mission n’est pas de mener de grandes discussions, de convaincre notre prochain. Notre mission est tout simplement de redonner, de transmettre ce que nous avons nous-mêmes vécu. »

Lutter pour vivre des expériences

Pour pouvoir être un véritable témoin de Christ, il faut tout d’abord avoir vécu quelque chose de conséquent. Néanmoins : « Il nous arrive quelque chose, et l’on se rend compte qu’il y a une divergence entre la théorie et la pratique. Il y a une énorme différence entre ce qui est prêché et ce que je vis. » Subsiste alors le danger de tout remettre fondamentalement en question. « C’est précisément là que tu dois confirmer ton élection et dire : Non, cela, je veux le vivre ! Si eux disent que c’est ainsi, cela ne me suffit pas, je veux le vivre. C’est pour cela qu’il faut lutter et combattre. »

Il s’agit ensuite de montrer au Seigneur que j’ai besoin d’une rencontre avec le Seigneur. « Alors, il faut prier et prier encore. Et, parfois, – il en va ainsi pour moi – il faut supplier, supplier : S’il te plaît, je t’en prie, je veux réellement le vivre. » Afin d’acquérir l’expérience de la foi, il faut croire et mettre en pratique également ce que l’on croit. « Si l’on agit ainsi, on peut vivre Dieu. Nous pouvons alors être des témoins véritables et une source de bénédiction pour notre prochain. »

juin 13, 2015

Author: Andreas Rother

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