Pleins feux sur 15 : Une double certitude
Dans son article « Pleins feux sur… » (Joie en Christ), l’apôtre de district Bernd Koberstein (Hesse/Rhénanie-Palatinat/Sarre) parle d’une double certitude pouvant être une source de joie en toutes circonstances.
La joie est un thème qui recouvre beaucoup de dimensions. Dans les articles « Pleins feux sur… », de nombreux aspects en ont déjà été décrits : la joie qui découle du fait de servir, les sources de la joie, le fait de procurer de la joie, etc.
L’un des articles traitait de la « joie en Christ » et citait la parole en II Corinthiens 5 : 17 : « Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle création. Les choses anciennes sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. » Qu’il me soit permis de reprendre ce thème et de le compléter. En même temps que le don du Saint-Esprit, nous avons reçu la vie divine, si bien que Christ vit en nous. Pour peu donc que nous ménagions de l’espace en nous à cette vie et cette nature divines, et que nous laissions l’Esprit-Saint régner en notre for intérieur, nous vivrons en Christ et nous efforcerons de manifester sa nature d’une manière de plus en plus évidente.
Si nous vivons de cette sorte en Christ, nous sommes aussi emplis de sa joie. Quelle est donc cette joie ? En Jean 15 : 11, nous lisons : « Je vous ai dit ces choses, afin que ma joie soit en vous, et que votre joie soit parfaite. » Quelle était donc cette joie de Jésus, et qu’avait-il dit à ses apôtres auparavant ? « Comme le père m’a aimé, je vous ai aussi aimés. Demeurez dans mon amour. ». Sa joie résidait donc dans le fait d’être aimé de son Père. Et il nous aime de ce même amour, sans aucune restriction.
C’est, pour nous, une joie en Christ que d’être animés de la certitude : Notre Père céleste et son Fils Jésus-Christ nous aiment.
Il a également exprimé sa joie, en disant : « Je suis sorti du Père, et je suis venu dans le monde ; maintenant je quitte le monde, et je vais au Père » (Jean 16 : 28). Ce n’était pas seulement sa certitude, mais aussi l’objet de sa joie.
C’est, pour nous, une joie en Christ que d’être animés de la certitude : Nous allons chez notre Père ! Le Fiancé de nos âmes viendra chercher son Épouse.
Ces deux exemples montrent cependant aussi l’imporance que revêt notre foi. Nous croyons au retour de Christ. De surcroît, il s’agit, pour nous, de ne pas être sûrs dans les jours heureux seulement que Dieu et Christ nous aiment. C’est précisément au cours des périodes d’affliction et de souffrance, quand nous sommes confrontés à des circonstances incompréhensibles, que nous nous efforçons de ne pas désespérer, mais, au contraire, de continuer à croire que Dieu nous aime malgré tout et qu’il est avec nous.
Si, forts de notre foi,nous sommes en mesure d’expérimenter cette joie en christ, elle nous emplira même au coeur de la souffrance. Elle est indépendante des circonstances qu’il nous faut affronter. Si nous sommes animés de cette joie, nous pouvon saussi la faire rayonner autour de nous et procurer de la joie à autrui. Dès lors s’anime le cycle grandiose de la joie divine : Nous sommes emplis de la joie en Christ, nous la faisons rayonner autour de nous, nous la partageons, et elle revient sans cesse dans notre coeur ! Viendra finalement le moment dont l’apôtre Pierre parle en ces termes : « … vous réjouissant d’une joie merveilleuse et glorieuse, parce que vous obtiendrez le salut de vos âmes pour prix de votre foi » (I Pierre 1 : 8-9, extrait).