Le destin des nombreux réfugiés qui traversent actuellement l’Europe touche les chrétiens néo-apostoliques dans le monde entier. C’est ce que montrent les réactions sur les réseaux sociaux. On ne fait cependant pas qu’y discuter, on y organise aussi une aide concrète.
C’est l’un des articles le plus lu depuis que le portail d’actualités néo-apostolique nac.today a été lancé, début 2015. L’article « Des hommes apatrides – Des flux de réfugiés en Europe » décrit la situation des hommes, originaires essentiellement d’Europe de l’Est, du Nord de l’Afrique et du Proche Orient, qui fuient vers l’Europe par centaines de milliers, et informe au sujet des réactions au sein des communautés et de la direction de l’Église.
Avec ses propres moyens dans son entourage personnel
L’écho est inhabituellement important aussi dans les réseaux sociaux tels que « Facebook » ou le réseau social appartenant à l’Église, « nacworld.net ». On y met des commentaires détaillés, des « J’aime », on partage et on transmet. « Je suis tellement heureux que nous réagissions et que nous apportions notre aide en tant qu’Église », écrit par exemple un frère en la foi originaire des États-Unis. « Ici, on voit nettement la compassion et l’amour dans l’esprit de Christ », déclare un Sud-Africain.
Pour de nombreux membres de l’Église en Allemagne, cependant, qui fait partie des destinations préférées des réfugiés, tout cela va de soi, en fait : Face à la détresse, il faut donner l’exemple en tant que chrétien, écrit un frère en la foi originaire de Rhénanie-du-nord-Westphalie (Allemagne). « En tant que chrétien, il est même de mon devoir d’apporter mon aide dans mon entourage personnel avec les moyens à ma disposition », ajoute une sœurs originaire de Bavière (Allemagne).
Aucune aide n’est vaine
Des voix inquiètes s’élèvent néanmoins aussi : des personnes qui ont peur des changements qu’implique l’accueil de centaines de milliers de réfugiés. « Dieu est miséricordieux à notre égard, soyons aussi miséricordieux », sont les réactions. Ou encore : « Nos parents et nos grands-parents ont eux aussi reçu de l’aide autrefois. » Avant tout, cependant, il est fait référence au commandement de l’amour du prochain.
« Je suis très touché par le destin des réfugiés. Bien que je prie et que je fasse des dons, j’ai l’impression que c’est bien trop peu », est l’une des réactions sur nacworld.net au sujet de la tournure : « Une goutte d’eau dans la mer ». « Je trouve qu’aucune goutte n’est vaine », est la réponse donnée.
« Comment pouvons-nous contribuer à atténuer la détresse de ces personnes ? », demande un frère en la foi originaire d’Allemagne méridionale, en répondant immédiatement lui-même : « En premier lieu, nous devrions leur témoigner du respect, en leur rendant leur dignité, qu’ils ont perdu dans leur pays d’origine et lors de leur fuite. » Et une sœurs originaire d’Allemagne de l’ouest ajoute : « Aller simplement vers les gens. On les aide déjà en leur offrant un sourire. »
Un soutien organisé sur place
Une aide très concrète est également organisée via les réseaux sociaux. Ainsi, l’organisation caritative « NAK-karitativ » a pu récolter en quelques jours, après un appel lancé, plus de 60 poussettes pour les familles du camp de réfugiés de Friedland. « Cela s’est passé très vite », commente Jörg Leske, membre de la Présidence, sur Facebook. « Un grand merci à tous les donateurs ! »
En outre, l’organisation caritative informe au sujet d’autres moyens de venir en aide aux personnes en détresse. Ainsi, NAK-karitativ soutient par une collecte de dons un centre de transit en Serbie, à la frontière avec la Hongrie. Là, l’organisation « Help – Hilfe zur Selbsthilfe e.V. », une initiative composée de politiciens et de personnes célèbres en Allemagne, fournit à environ 700 réfugiés des denrées alimentaires et des produits d’hygiène.
Par pur amour du prochain
Le dernier service divin de l’apôtre-patriarche Jean-Luc Schneider a aussi rencontré un écho important sur les réseaux sociaux. À Rottweil (Allemagne méridionale), il avait appelé, le 6 septembre 2015, en rapport avec la situation des réfugiés, à « aider à atténuer la détresse du prochain, et à partager avec autrui quelque chose que l’on possède. »
« Je sais que bien des choses sont déjà entreprises, au sein et en dehors de notre Église », a-t-il loué. « Cela pourrait se produire encore un peu plus souvent, et un peu plus. » Il n’est pas nécessaire pour cela de fonder sa propre institution. « Il existe suffisamment de personnes autour de nous qui se sont déjà organisées. Il nous suffit de les aider. »
Or, l’apôtre-patriarche ne veut absolument pas que cela soit interprété comme une « opération marketing » en faveur de l’Église : « Cela devrait simplement être fait par pur amour du prochain, parce que nous sommes des chrétiens. »
nac.today publiera dans les prochains jours une vidéo résumant le service divin de l’apôtre-patriarche à Rottweil.
Photo: Michaela Rehle / Reuters