Des rencontres de sœurs plus importantes que toute réunion des frères, une doctrine de la foi en théorie et dans la pratique : ces quelques exemples démontrent quel rôle peuvent jouer les femmes au sein de l’Église. Et en première ligne, l’Afrique.
Une rencontre de femmes au niveau régional et international
Mi-juillet 2016, près de 2000 sœurs en la foi ont participé à une rencontre régionale à Namwala, en Zambie du Sud. Outre l’entretien de la communion, il y était avant tout question de la préparation à la Rencontre internationale des femmes du champ d’activité de l’apôtre de district Charles S. Ndandula à Malawai, à venir : on y attend environ 7000 frères et sœurs en tant que délégations pour la Zambie, le Malawi et le Zimbabwe. Cette rencontre annuelle traditionnelle traite des questions sociales, organisationnelles et théologiques et a une telle importance qu’il arrive même que le vice-president de Zambie y fasse une brève apparition. Le district d’apôtre de Monze-Mazabuka envoie une délégation d’environ 300 personnes. Afin de leur permettre de financer ce voyage, des dons ont été récoltés à Namwala. La recette était suffisante pour financer la construction d’une garderie et l’approvisionnement de matériel pour huit toits d’église.
La vie de foi dans la pratique
« Dialogue entre femmes » – tel est le nom d’une série de manifestations qui a débuté en mai 2016 en Afrique du Sud. Pour cela, les communautés de Sandton, Fountainbleu et Edenvale se sont regroupées. Le but de cette série est de permettre aux femmes néo-apostoliques de partager leurs expériences et d’emporter de nouvelles impulsions, dans un environnement protégé et bienveillant. Lors de la première rencontre, il était question de professer son état de chrétien dans la vie quotidienne. Pour les futures rencontres, il est prévu, entre autres, des thèmes tels que « La vie après la perte d’un enfant ».
Une formation au sujet de la doctrine de la foi
Le thème utilisé par l’Église néo-apostolique de Rhénanie-du-Nord-Westphalie (Allemagne) pour poursuivre sa série de séminaires théologiques était « La victoire sur le mal ». La formation s’adresse aux frères du ministère et aux moniteurs de l’instruction religieuse. Les référents sont, outre le Dr. Reinhard Kiefer, conseiller en théologie de l’apôtre-patriarche, aussi la théologienne diplômée Carmen Jäger. Elle a fait ses études à l’Université de la Ruhr à Bochum, où elle travaille désormais à la chaire de l’Ancien Testament et en tant que tuteur de grec ancien. Au sein de l’Église néo-apostolique, elle s’engage dans la pastorale des jeunes et fait partie d’une commission pour la jeunesse.