Le buzzer était rouge écarlate : par l’impulsion des deux mains, l’apôtre patriarche Jean-Luc Schneider a officiellement inauguré les journées internationales de la jeunesse (JIJ) à Düsseldorf (Allemagne). Et ce départ annonce une fête somptueuse.
Dans l’Arena, la devise « here I am » résonna en polyphonie parmi les rangs. Puis, les nations firent leur entrée – représentées par les « messagers des JIJ ». Sous des applaudissements nourris de plusieurs minutes, le conducteur de l’église apparut en leur milieu. « Herzlich Willkommen, happy welcome, bienvenue à tous » ; c’est ainsi qu’il accueillit les participants de plus de 100 nationalités.
Cette fois, il ne s’agissait pas du pouvoir des clés de Pierre. « Aujourd’hui, on m’a conféré le pouvoir du buzzer », dit l’apôtre patriarche. « Si j’appuie maintenant sur ce bouton, alors la fête démarre vraiment. Dois-je le faire ? » demanda-t-il sous un tonnerre d’acclamations, avant de démarrer le compte à rebours pour lancer le feu d’artifice en actionnant le bouton. « Ainsi, je déclare très officiellement ouverte la journée internationale de l’Eglise ».
JIJ – Présentation du morceau « here I am »
C’est là que « here I am » retentit du centre de l’Arena. Mbaita Muyenga de Zambie présenta le morceau des JIJ. La chanson a été composée par la musicienne de jazz Julia Maier d’Autriche, qui avait déjà créé l’événement avec „Lord, have mercy on my life“ à l’occasion de la Pentecôte 2017 à Vienne.
Parmi les danses proposées, la représentation des trois émotions, la joie, la tristesse et l’incertitude, ont constitué une particularité – des sentiments qui accompagnent effectivement les jeunes à l’occasion de la journée de la jeunesse. Ces émotions seront à nouveau évoquées dans la cérémonie de clôture. Elles constituent un fil conducteur des JIJ. A la fin, il deviendra évident : quelque chose s’est passé au cours de ces journées.
Déjà la Ola pour s’échauffer
Le premier ministre du Land, Armin Laschet, s’est connecté par message vidéo. Il a souhaité la bienvenue aux hôtes du monde entier et beaucoup de joie dans les activités autour de la foi et la rencontre de femmes et d’hommes d’autres pays et cultures. C’est ainsi que la compréhension des uns pour les autres peut se renforcer afin de d’appréhender les défis du futur ensemble.
Le programme préliminaire avec l’interprétation de « Over The Rainbow » en solo accompagné de l’orchestre constitua un premier temps fort. Il plongea l’Arena dans une mer de points lumineux se balançant, les lampes des smartphones. Dès cet instant, l’ambiance était au rendez-vous : le public a accompagné les chants suivants en battant le rythme. Et la Ola fit ses tours.
Mais ce n’était pas l’unique source de couleur dans les rangs. Tous les spectateurs s’étaient vu remettre des bracelets qui, grâce à un pilotage central, ont brillé de couleurs différentes. Et les bracelets n’ont pas fini de briller, après cette matinée.