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Croire ce qui n’est pas visible

novembre 16, 2022

Auteur: Katrin Löwen

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Marcher par la foi, pas par la vue. Tel était le thème d’un service divin célébré par l’apôtre-patriarche. Le primat de l’Église a montré ce que cela signifie exactement en prenant l’exemple du peuple d’Israël.

C’est avec joie que l’apôtre-patriarche Jean-Luc Schneider a salué les frères et sœurs de Tupi (Philippines) à l’occasion du service divin d’anniversaire le 16 octobre : « Nous célébrons le 50e anniversaire de l’Église aux Philippines, et c’est une raison d’exprimer notre reconnaissance. » Il y a 50 ans, a-t-il rappelé, de fidèles serviteurs de Dieu sont venus dans le pays pour annoncer que Jésus allait venir. « Mais, cinquante ans plus tard, la promesse ne s’est pas encore réalisée », s’est exprimé l’apôtre-patriarche. « Le Seigneur n’est pas encore venu. » Qu’en est-il donc de la promesse ? En guise de réponse, l’apôtre-patriarche a lu la parole biblique prévue pour ce service divin : « Car nous marchons par la foi et non par la vue. » (II Corinthiens 5 : 7).

Marcher avec persévérance

Pour faire comprendre la parole biblique aux frères et sœurs, l’apôtre-patriarche a conduit l’assemblée – comme Dieu le peuple d’Israël – à travers le désert : « Dieu s’est approché de Moïse et du peuple d’Israël en leur disant : Je vous conduirai dans le pays promis. Cependant, vous devez partir d’Égypte. » Dieu a accompli sa promesse, mais cela a pris beaucoup de temps.
Il faut donc être persévérant, ce qui signifie :

  • être convaincu de la véracité de la parole de Dieu : « la foi signifie que je suis absolument convaincu que la parole de Dieu est la vérité, pas ce que je vois, pas ce que je comprends, mais ce que Dieu dit. »
  • faire confiance à Dieu : « croire en Dieu signifie que j’ai confiance dans le fait qu’il fera ce qu’il promet et qu’il peut le faire. »
  • être patient : « Nous attendons avec patience qu’il accomplisse ses promesses. »

Le peuple d’Israël a montré l’exemple

Tout comme le peuple d’Israël est sorti d’Égypte, les chrétiens doivent renoncer aujourd’hui à tout ce qui n’est pas bon. « Et c’est à cause de cette foi et de cette volonté que Dieu nous a libérés par le baptême d’eau et d’Esprit. »

Tout comme le peuple d’Israël devait suivre Dieu, les chrétiens doivent également suivre les instructions de Dieu aujourd’hui. « Il nous enseigne comment nous devons aimer. Il nous enseigne comment grandir dans la connaissance de Jésus-Christ. Il nous enseigne comment nous pouvons être transformés à l’image de Christ », a expliqué l’apôtre-patriarche.

Le peuple d’Israël a dû combattre des ennemis, et « nous aussi, nous devons combattre le mal et surmonter les tentations. »

C’est lors de la traversée du désert que les nombreuses tribus d’Israël sont vraiment devenues un peuple. Les chrétiens aussi sont aujourd’hui sur le chemin de l’unité de l’Église de Christ.

Autrefois, les hommes ont entendu Dieu à travers la voix de Moïse. « Aujourd’hui encore, nous ne pouvons pas voir Dieu, mais nous entendons sa voix par le Saint-Esprit », a assuré l’apôtre-patriarche.

Par analogie avec la manne que le peuple d’Israël a reçue dans le désert, nous recevons aujourd’hui une nourriture spirituelle : « Nous recevons le corps et le sang de Christ lorsque nous célébrons la sainte cène », a expliqué l’apôtre-patriarche.

Et tout comme le peuple d’Israël a pu expérimenter l’aide de Dieu, les chrétiens expérimentent également l’aide de Dieu aujourd’hui. « Jésus n’a pas honte d’être notre frère. Et il nous reste fidèle malgré nos faiblesses », a poursuivi l’apôtre-patriarche en faisant référence à la parole biblique en Hébreux 2 : 11.

Ne pas renoncer

Le président de l’Église a exprimé sa joie d’avoir entendu le chœur chanter le cantique « Never give up » (N’abandonne jamais). « Vous avez compris le message d’aujourd’hui : n’abandonnez jamais, continuez à marcher par la foi », les a-t-il exhortés. « Nous n’avons donc aucune raison de baisser les bras. »

« Oui, la promesse ne s’est pas encore accomplie », a reconnu l’apôtre-patriarche, « Certes, nous ne sommes pas encore parfaits, nous ne sommes pas encore à l’image de Christ. » Cependant, cela ne signifie pas qu’il faille renoncer, mais demander la grâce de Jésus. « Je dois faire davantage pour l’unité de l’Église. Je dois faire davantage pour mon frère, pour ma sœur, je dois les aimer davantage. »

L’exhortation finale de l’apôtre-patriarche était : « Suivons Christ et suivons les apôtres jusqu’à la fin, et nous découvrirons que Dieu est fidèle, qu’il tient ses promesses. »

novembre 16, 2022

Auteur: Katrin Löwen

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