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Prier au nom de Jésus

juin 5, 2024

Author: Simon Heiniger

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Écoutez-le

Au cours de ses dernières heures, Jésus n’a cessé de chercher le lien avec son Père. Dans sa prédication du Vendredi saint, l’apôtre-patriarche a expliqué ce que contenaient ces prières et comment les fidèles devraient s’en inspirer aujourd’hui.

Le 29 mars 2024, l’apôtre-patriarche Jean-Luc Schneider a prêché dans la communauté de Wil (Suisse) sur la base de la parole en Marc 14 : 3536 : « Puis, ayant fait quelques pas en avant, il se jeta contre terre, et pria que, s’il était possible, cette heure s’éloigne de lui. Il disait : Abba, Père, toutes choses te sont possibles, éloigne de moi cette coupe ! Toutefois, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux. »

La volonté de Dieu

Pour aligner sa prière sur la volonté de Dieu, il faut aussi comprendre ce que cette volonté implique. L’apôtre-patriarche a rappelé que Jésus connaissait la volonté de Dieu et qu’il était également conscient de sa mission : « Jésus-Christ a été envoyé pour briser le pouvoir du malin et de la mort. Il devait remporter la victoire sur le mal. »

La volonté du Père est si importante pour lui que tous les efforts de Satan pour séparer Jésus de son Père ont échoué : « Jésus-Christ a fait l’expérience du mal de manière extrême, mais ni le mal ni la mort n’ont pu le séparer de Dieu, il est resté sans péché. » Lorsque Jésus a offert son sacrifice, il a toujours cherché le lien avec son Père dans la prière.

Les prières à Gethsémané

Les prières dans le jardin de Gethsémané montrent que Jésus avait bel et bien peur de la souffrance et de la mort : « Il savait qu’il allait terriblement souffrir et mourir, et c’était aussi difficile pour lui que cela le serait pour nous. On peut ainsi reconnaître combien son amour est grand et sublime, et combien son sacrifice est grand. »

Dans ces heures difficiles, Jésus a parlé ouvertement à son Père : « Tu peux aussi m’épargner cela et trouver un autre moyen d’accomplir ta volonté, ton plan d’une toute autre manière, ce n’est pas un problème pour toi. Si tu veux changer quelque chose, ce n’est pas impossible pour toi. J’ai confiance en ta puissance, et j’ai aussi confiance en ton amour et en ta sagesse. Tu en sais plus que moi, j’ai confiance en toi, tu m’aimes. »

Cette confiance absolue et la conscience que la volonté de Dieu est plus importante que tout le reste ont conduit à cette conclusion : « Que ta volonté soit faite. »

Les prières à Golgotha

Seigneur, pardonne-leur. – « Dieu veut manifester son amour, il veut sauver les pécheurs », a souligné l’apôtre-patriarche Schneider. Même si les gens ont fait des choses terribles à Jésus, il savait : « Je ne suis pas venu pour punir les pécheurs, mais pour les sauver. »

Père, pourquoi m’as-tu abandonné ? – « La relation à Dieu était la chose la plus importante pour Jésus », c’est pourquoi il n’a pas pensé à ses souffrances et à la mort à ce moment-là, mais sa plus grande souffrance était le sentiment d’être séparé de Dieu.

Père, je remets mon esprit entre tes mains. – « Je te confie ma vie, mon être, fais ce que tu veux. Tu fais bien les choses, je me soumets entièrement à toi. » La confiance de Jésus en Dieu était inébranlable et celui-ci lui a donné la force d’accomplir la mission de manière parfaite et de prononcer ces paroles au moment de sa mort : « Tout est accompli. »

Prier aujourd’hui au nom de Jésus

L’apôtre-patriarche a décrit ci-après comment les prières de Jésus peuvent inspirer nos propres prières :

« Quand on s’intéresse aussi intensément à sa personne, à ses sentiments et à sa souffrance, c’est alors seulement que l’on se rend compte à quel point son amour était grand. Il aurait eu la possibilité de se retirer jusqu’à la fin. Mais il ne l’a pas fait, il a voulu accomplir la volonté du Père parce qu’il s’agissait de toi et moi. » Cette prise de conscience est une raison de rendre grâce, « pas nécessairement avec des chants d’alléluia, mais avec une reconnaissance profonde, durable et profondément fondée. »

De nos jours, on ne choisit pas toujours la bonne manière d’exprimer son mécontentement. Mais il est loin d’être ridicule de s’en remettre à Dieu : « Ce n’est pas une recette pour enfants, c’est un niveau tout à fait noble. » L’apôtre-patriarche a appelé à rechercher le dialogue ouvert avec Dieu : « Cela a l’avantage que tu peux le lui dire 50 fois par jour, il ne s’en lassera pas, il continuera à t’écouter. Cette conversation intime avec Dieu ne devrait pas se perdre : Je te dis tout, même si je ne suis pas satisfait de toi. »

Ce dialogue ouvert peut être mené avec la conscience que Dieu est le Tout-Puissant : « Lorsque tu n’es pas satisfait de ce qui se passe dans la communauté, au sein de l’Église, dans le monde. Nous devons alors reprendre conscience, comme le Seigneur Jésus l’a dit : Père, tout est possible pour toi. » Cette conscience peut être renforcée par l’adoration de Dieu dans la prière, qui conduit à la confiance absolue. « Nous devons tous combattre, mais combattons donc comme Jésus-Christ : Je fais confiance à Dieu, à sa puissance et à son amour. »

La bonne compréhension de la volonté de Dieu conduit alors à pouvoir prier comme Christ : « Que ta volonté soit faite. Ce n’est pas la volonté de Dieu que tu souffres terriblement, que tu ailles mal. La volonté de Dieu est : Il veut t’emmener au ciel, dans la communion avec lui. »

Celui qui fait de la volonté de Dieu la sienne sait aussi : « Tu m’as donné une mission. Je dois manifester ton amour, je dois être un témoin de Jésus-Christ, je dois être une bénédiction pour mon prochain. Je dois révéler ton amour, ta puissance et montrer aux hommes que je reste fidèle à Jésus-Christ dans ma situation, que le mal que je vis actuellement ne peut pas me séparer de Dieu. Je veux accomplir ma mission. Que ta volonté soit faite, donne m’en la force. »

juin 5, 2024

Author: Simon Heiniger

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