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Et après les cyclones ?

février 17, 2015

Auteur: Peter Johanning

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On sait parfaitement ce qui se produit, quand des cyclones violents touchent la terre ferme. Mais que se passe-t-il ensuite ? Que se passe-t-il après le passage de la tempête qui a laissé derrière elle une tranchée de dévastation ? Nous avons posé la question à Marlene Datario, notre correspondante en Asie du Sud-Est. Elle fait partie du personnel de NACSEA-Relief, l’organisation d’aide de l’Eglise néo-apostolique en Asie du Sud-Est.

Intervention à Calaitan : L’église néo-apostolique de cette petite ville des Philippines avait été submergée par deux à trois mètres d’épaisseur de boue. Un glissement de terrain avait emporté une partie d’une colline voisine et touché l’église.

31.31 janvier : Trente hommes se présente sur le site de l’église de Calaitan. Calaitan est un petit village situé sur l’île de Mindanao dans l’archipel des Philippines. Quelques-unes des îles de cette région avaient été gravement endommagées par le typhon Senlang. De violentes précipitations et des vagues hautes de près de quatre mètres ont causé des dégâts supplémentaires. . Régulièrement, des glissements de terrain emportent les versants des collines. ils constituent un grand danger pour les habitants et les maisons des vallées. A son tour, l’église néo-apostolique de Calaitan en a été touchée. A l’intérieur, la boue atteint une hauteur de deux mètres ; il s’en dégage une odeur de putréfaction et de terre grasse. Beaucoup de membres de la communauté mettent la main à la pâte ; ils se rassemblent pour une vaste opération de débarras, avec, à leur tête, l’ancien de district Starot.

L’autel retrouve sa place

Chris Requilme, de l’organisation d’aide de l’Eglise néo-apostolique d’Asie du Sud-Est, vient saluer les bénévoles de bonne heure, le matin. En premier lieu, il faut évacuer la boue de l’église, puis nettoyer les murs et le plafond ainsi que le mobilier. Ce travail est achevé peu avant le coucher du soleil. Les chaises et les bancs peuvent à nouveau être installés dans l’église, et l’autel retrouve sa place. Le dimanche qui suit, l’église est prête pour accueillir les fidèles à l’occasion du service divin. Bien qu’il y ait encore beaucoup à faire (il faut enlever la boue tout autour de l’église), tous sont heureux qu’un service divin puisse avoir lieu.

Avec le soutien de NAK-Humanitas

Marlene Datario rapporte entre-temps que les travaux de reconstruction, après le passage du cyclone Yolanda, vont également bon train. En charge de cette partie du globe, l’apôtre de district Urs Hebeisen s’est rendu sur place les 6 et 76./7. février, pour visiter quelques projets soutenus par NAK-Humanitas, l’organisation d’aide de l’Eglise néo-apostolique de la Suisse. A Barangay, un quartier de la ville de San José (Tacloban), il a rencontré le maire, M. Michael de Veyra. L’apôtre de district est venu vérifier la bonne affectation des aides financières envoyées depuis la Suisse : Dans cette région, il fallait faire de travaux de réparation pour un centre de santé et livrer du matériel médical. Le maire a expliqué qu’il était désormais interdit de construire sur le littoral, classé zone naturelle protégée. Des études scientifiques prouvent que la reforestation de la mangrove constitue le meilleur rempart contre les grandes marées et les tsunamis. Par ailleurs, le Gouvernement philippin a décidé d’investir davantage dans l’écotourisme à l’avenir.

Un autre grand projet de l’Eglise dans cette région, c’est la reconstruction de l’église néo-apostolique de San Jose. Elle avait été gravement endommagée par le cyclone Yolanda. Des vagues hautes de deux mètres étaient venues s’écraser sur le bâtiment. Cette église était la seule maison à deux étages des environs, si bien que beaucoup d’habitants s’y étaient réfugiés pour échapper aux masses d’eau : l’église comme lieu de salut, quelle belle image !.

A Ormoc City, un ambitieux projet locatif a été réalisé avec l’aide de l’organisation suisse Humanitas : 21 unités locatives ont été mises à disposition. Elles ont été conçues pour résister aux tempêtes et aux précipitations. A l’occasion d’une visite méticuleuse, l’apôtre de district Hebeisen a profité de l’occasion pour dire quelques mots au sujet de la devise de l’année : « La joie en Christ. » Elle est un critère de référence pour tous, et pas seulement lors des bons jours. Sous cet angle, la devise prend une tout autre dimension dans cette partie du globe.

A Visares, il a été possible de reconstruire une église de quartier qui avait été détruite. Selon les dires du maire, M. Bienvinido Ganalon, les habitants du quartier en ont été très heureux. Ici, 25 autres maisons ont été réparées avec de l’argent fourni par l’Eglise et rendues à nouveau habitables. La maison communale a, elle aussi, été reconstruite. De jour, les enfants y vont à l’école maternelle;

Tempêtes tropicales aux Philippines

Aux Philippines, les cyclones et typhons ne sont pas une denrée rare. Ces tempêtes tropicales se produisent essentiellement dans l’Est et le Sud-Est de l’Asie ainsi que dans le Nord-Ouest du Pacifique. De puissantes zones dépressionnaires se forment. Les vents violents et les fortes précipitations causent de graves dégâts. Ils sont aussi à l’origine d’inondations et de glissements de terrain. Les 7 000 îles des Philippines en sont régulièrement touchées. Là-bas, il se produit des cyclones tout au long de l’année : dans le Nord et l’Est des Philippines, ils sont particulièrement fréquents de juillet à septembre. Les vents tempétueux peuvent atteindre la vitesse de 300 km/h. Dans d’autres archipels aussi, la probabilité est grande de voir se produire de violentes tempêtes tropicales accompagnées de fortes pluies.

février 17, 2015

Auteur: Peter Johanning

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