Cette fois, l’apôtre-patriarche ne fera qu’un aller-retour de Zurich à Raipur, en seulement deux jours. Malgré cela, l’invité et ses hôtes sont dans la joie, car, premièrement, l’Inde vaut toujours le voyage, et, deuxièmement, l’apôtre-patriarche y est tout-à-fait bienvenu.
Dans le nord de l’Inde, les habitants parlent le hindi. Peu de chrétiens y possèdent des communautés, et les chrétiens néo-apostoliques y sont encore moins nombreux. En 2008, une tragédie a eu lieu : des milliers de chrétiens ont été brûlés vifs. La communauté chrétienne ne s’en remet que difficilement.
Précisément dans le but d’attirer l’attention parmi cette population parlant le hindi, la direction de l’Église en Inde a eu l’idée de choisir Raipur comme le centre de la visite de l’apôtre-patriarche. « La visite de l’apôtre-patriarche doit renforcer la confiance de nos membres en leur Église », tel est le souhait de l’apôtre de district adjoint David Devaraj.
Raipur est une ville qui compte plusieurs millions d’habitants, située au nord-est de ce grand sous-continent. Elle est également la capitale de l’État de Chhattisgarh. Jusqu’en l’an 2000, il portait encore le nom de Madhya Pradesh, il n’a changé de nom que tardivement. Chhattisgarh fait ainsi partie des quatre États les plus récents en Inde. C’est la religion hindoue qui est la plus répandue ici, ce qui rend la vie chrétienne très difficile.
CG 04 CA 2017
Afin d’attirer l’attention vers l’extérieur sur la visite du président international de l’Église, quelques rédacteurs ont eu une idée originale. Ils ont créé un numéro fictif de plaque d’immatriculation, mais qui doit paraître réel pour chaque Indien : « CG 04 CA 2017 ». Les plaques d’immatriculation typiques en Inde ressemblent tout-à-fait à celle-ci. Les deux premières lettres sont l’abréviation de l’État : « CG » pour Chhattisgarh ; « 04 » représente Raipur et « CA 2017 » signifie « Chief Apostle 2017 ». L’équipe des relations publiques de l’Église néo-apostolique en Inde a utilisé cette idée marketing comme une sorte d’invitation au service divin. De nombreuses photos ont été prises, imprimées dans un calendrier photos, téléchargées sur Facebook ou mises en ligne sur le site web de notre Église. Des t-shirts ont également été produits avec ce numéro de plaque d’immatriculation.
L’essentiel est une bonne préparation
Pour les chrétiens néo-apostoliques à Raipur, la visite de l’apôtre-patriarche dans leur ville est un cadeau du ciel. Cette fois-ci, le président de l’Église ne se rendra pas à Mumbai ni à Hyderabad, mais bien à Raipur. Les chrétiens néo-apostoliques des régions alentour viendront eux aussi pour partager cette rencontre. Il est d’ores et déjà possible d’avoir un bon aperçu de la provenance des participants au service divin, car chacun d’entre eux a dû s’inscrire. Seuls 1000 cartons d’invitation sont disponibles. Les participants viennent des États de Chhattisgarh, de Delhi, de Madhya Pradesh, ou de Maharashtra. Les 300 participants venant d’Odisha comprennent également le hindi. D’autres participants viennent d’Andhra Pradesh et de Telangana, du sud de l’Inde (Andamanen, Karnataka, Tamil Nadu, Kerala) et de pays voisins (Bangladesh, Cambodge, Népal).
À Raipur, de nombreuses fêtes spéciales ont eu lieu depuis le début de l’année, destinées à attirer l’attention sur la visite de l’apôtre-patriarche au mois de novembre. Le mois de janvier a débuté par un service divin de l’apôtre de district de tutelle Mark Woll. Son adjoint indien, l’apôtre David Devaraj, a rendu visite à la communauté le dimanche de Pâques. Au mois d’août, le chœur national de l’Église a effectué une répétition dans la ville. Et, 20 jours avant le dimanche tant attendu, un message a été publié quotidiennement sur Facebook.
Le jour approche …
Le 12 novembre, le service divin tant attendu célébré par l’apôtre-patriarche Jean-Luc Schneider aura lieu dans une salle d’une école supérieure à Raipur. Des admissions à la retraite bien méritées d’apôtres et des ordinations de nouveaux apôtres sont prévues. Et, afin que les déroulements liturgiques puissent avoir lieu en toute solennité, ceux-ci seront expliqués en ligne. n ligne . Ainsi, rien ne sera laissé au hasard.
Ce sera la première transmission par Internet d’un service divin de l’apôtre-patriarche Schneider dans ce vaste pays. Toutefois, l’Église en Inde souhaite faire face à ce défi dans la joie. Deux diffusions web de services divins au niveau local se sont jusqu’à présent déroulées avec succès, de sorte que l’ambiance est particulièrement positive. Et les Indiens sont de toute façon réputés pour leur optimisme.