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L’organisation humanitaire « Missionswerk » devient « human aktiv »

janvier 23, 2018

Auteur: Andreas Rother

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Plus qu’un simple nom : Depuis le début de l’année, l’organisation d’aide humanitaire de l’Église néo-apostolique d’Allemagne méridionale ne porte plus le nom de « Missionswerk » (« Organisation missionnaire », NdT), mais de « human aktiv ». Ce changement de nom a plusieurs raisons.

Avec des dépenses totales d’un montant de 6,8 millions d’euros en 2016, l’organisation missionnaire serait de loin l’organisation humanitaire la plus forte, financièrement, parmi les organisations similaires néo-apostoliques dans le monde ; mais cette somme ne comprend pas seulement les sommes dédiées aux projets humanitaires.

Et voici son histoire : L’association portait le nom de « Neuapostolisches Hilfswerk » (« organisation d’aide humanitaire néo-apostolique », NdT) lorsqu’elle a été enregistrée le 23 août 1993 auprès du tribunal de première instance de Stuttgart. Elle était le prédécesseur de la future « Missionswerk » de l’Église néo-apostolique (ÉNA) d’Allemagne méridionale, et, selon ses propres sources, la plus ancienne institution néo-apostolique de ce genre en Allemagne.

La mission – davantage que la simple proclamation

Première mission (du latin « missio » = mission, envoi) : la proclamation de l’Évangile de Jésus-Christ, et, associée à celle-ci, la pastorale. La création de communautés coûte de l’argent – surtout dans les régions d’Afrique occidentale et orientale, que dessert l’ENA d’Allemagne méridionale. L’Église n’a pas pu se présenter immédiatement partout en tant qu’organisation, explique la porte-parole de l’Église Susanne Raible à notre demande. L’organisation missionnaire a ici constitué le fondement institutionnel.

Cependant, à la mission d’évangélisation est aussi associé le commandement de l’amour actif du prochain. C’est précisément face à la grande détresse matérielle des hommes dans les pays desservis que l’organisation missionnaire a donné l’exemple très tôt, en reprenant à sa charge la coordination et la subvention de mesures d’aide humanitaire.

Indépendamment du sexe, de la couleur de peau et de la religion

« Dans la plupart des pays, nous sommes désormais reconnus d’un point de vue juridique », explique Susanne Raible en citant une raison pour la réorganisation en ce début d’année. En clair : Dans les pays desservis, l’Église néo-apostolique peut se présenter elle-même en tant qu’organisation et n’a donc plus besoin de l’organisation missionnaire. L’organisation humanitaire peut donc désormais se concentrer sur la partie humanitaire de ses tâches. Pour ce faire, l’organisation n’a pas seulement changé son nom, mais également ses statuts.

« L’association veut contribuer à soulager la détresse et la misère sous forme de famine, de maladie, de pauvreté et d’autre forme de souffrance humaine, et ainsi aider les personnes concernées à vivre une vie en toute dignité », est-il précisé dans lesdits statuts, au point « Objectifs et missions » : « L’aide apportée doit être une « aide à l’auto-assistance » et doit permettre une amélioration durable des conditions de vie. Elle doit revenir aux personnes qui sont en détresse, indépendamment du sexe, de la couleur de peau, de la religion, de la nationalité ou de l’origine. »

Mettre ses propres accents

Au cours de l’exercice 2016 publié récemment, l’organisation missionnaire a mis à disposition plus d’1,1 million d’euros d’aide humanitaire – et pas pour réaliser les projets qu’elle a elle-même organisés, mais en tant que subvention pour des organisations partenaires. Cette stratégie est également prévue pour « human aktiv », explique la porte-parole de l’Église. Pourquoi faut-il alors sa propre institution ? L’argent ne pourrait-il pas aller directement à d’autre organisations ?

Susanne Raible a deux réponses à cette question. D’une part : « Il est important pour nous que les dons soient versés à 100 pour cent dans les projets », souligne-t-elle, afin qu’il n’y ait pas de retraits dus aux frais de gestion au sein même de l’institution. D’autre part : En distribuant soi-même les dons, il est possible de mettre ses propres accents au cas par cas, afin d’attirer ainsi aussi l’attention du public sur certains projets. « Les organisations en profitent souvent sur le long terme. »

Cette pensée amène une autre nouveauté : Les institution intéressées peuvent dorénavant poser leur candidature pour recevoir une subvention de « human aktiv ». Il existe déjà des directives relatives aux subventions et des formulaires de demande à télécharger. Néanmoins, les priorités restent inchangées : les axes essentiels thématiques annuels au niveau national, et le programme « Pain – puits – ponts » à l’étranger.

janvier 23, 2018

Auteur: Andreas Rother

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