Renforcer l’unité de l’Église de Christ
La dernière assemblée des apôtres de district a débuté par la bénédiction finale. Ce n’était pas la seule fois que le thème de la liturgie apparaissait à l’ordre du jour – au sujet du sens, du but et de la publication valable.
Depuis quelques semaines, la Liturgie de l’Église néo-apostolique et les Directives à l’usage des ministres sont disponibles en ligne sur nak.org, le site internet de l’Église. C’est par cette indication que l’apôtre-patriarche Jean-Luc Schneider a introduit la partie spirituelle en prélude à l’assemblée des apôtres de district qui s’est tenue fin novembre à Accra (Ghana).
« Ces deux publications visent à renforcer l’unité de l’Église », a souligné le responsable de l’Église. « Elles doivent aussi signaler à l’extérieur que l’ÉNA a des structures de gouvernance claires et fiables et une forme de culte uniforme. » Et : « Les premières réactions des frères et sœurs à ces textes ont été très positives. »
À rechercher et télécharger
Le nom de l’ouvrage consacré au déroulement des services divins est Liturgie de l’Église néo-apostolique. Le texte, ainsi que le Catéchisme et les Directives à l’usage des ministres, est intégré au site principal international nak.org. On peut également y télécharger un fichier PDF de 99 pages qui contient en outre des photos pour illustrer les actes.
Son contenu va du service divin avec ses éléments habituels jusqu’aux formes particulières comme par exemple les services divins en faveur des défunts, les consécrations d’églises et les déconsécrations ainsi que les mariages et les cérémonies funèbres. Les dispensations de sacrements et les bénédictions font l’objet d’un chapitre spécifique, au même titre que les actes liés au ministère et au service.
Les recueils perdent leur validité
Le recueil liturgique a été publié mi-octobre en anglais, français et allemand. La version espagnole suivra sous peu. D’autres langues seront produites par les champs d’activité des apôtres de district eux-mêmes.
Ce nouvel ouvrage complet remplace une série de quatre numéros hors-série des Pensées directrices, publiés en 2010, 2013, 2015 et 2020. La révision assure l’uniformité du langage, intègre les adaptations au Catéchisme et à la définition actualisée du ministère et publie pour la première fois des explications relatives au saint-scellé et à l’ordination, qui sont réservés à l’apostolat.
Dans ces quatre langues, les quatre anciens recueils perdent leur validité. À cet effet, l’assemblée des apôtres de district à Accra a décidé certaines « suspensions ».
« Remplies de puissance divine »
« La publication de la Liturgie de l’Église néo-apostolique m’offre l’occasion de parler de la bénédiction finale », s’est exprimé l’apôtre-patriarche au cours de la partie spirituelle de l’assemblée. « J’ai l’impression que la signification de cette partie de la liturgie n’est pas toujours bien comprise. »
Avec la bénédiction finale, l’officiant ne se contente pas d’indiquer la fin du service divin en présentant ses bons vœux aux participants. « En réalité, c’est bien plus que cela. » Proclamées par un ministre mandaté par Dieu à cette fin, ces paroles « sont remplies de puissance divine et transmettent à l’auditeur un accompagnement spirituel ». Cependant : « Comme pour toute bénédiction, son effet dépend de la foi et
de l’attitude de la personne qui la reçoit. »
Le responsable de l’Église a expliqué en détail le caractère trinitaire de la bénédiction ainsi que la signification des éléments « la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ », « l’amour de Dieu » et « la communion du Saint-Esprit ». Ainsi, ce que l’apôtre-patriarche Schneider a déjà dit à propos de la liturgie dans son ensemble s’applique également à la bénédiction finale : « un signe de la fiabilité de Dieu : ’Quoi qu’il arrive dans ta vie, je suis là’. »
Photo: Oliver Rütten