Il avait les meilleures chances. Mais pour un avantage rapide, il a tout gaspillé. Ce que l’exemple d’Ésaü apprend aux croyants aujourd’hui : voici les signaux d’alarme extraits d’un service divin.
Ce n’était pas rien, ce droit d’aînesse : après la mort de son père Isaac, Ésaü devait recevoir la plus grande part de ses biens, être le chef de famille et hériter de la promesse faite à son père, à savoir devenir le père d’une grande nation et ainsi être une bénédiction pour tous les hommes.
C’est alors qu’il a pris une décision : « Ésaü répondit : Voici, je m’en vais mourir ; à quoi me sert ce droit d’aînesse ? » (Genèse 25: 32). C’est autour de ce thème que s’est déroulé le service divin du 22 juillet 2025 à Kinzau (République démocratique du Congo).
Un plaisir bref, une perte éternelle
« En tant qu’enfants de Dieu, régénérés d’eau et d’Esprit, nous avons reçu un droit d’aînesse », a expliqué l’apôtre-patriarche Jean-Luc Schneider : « Dieu nous a choisis pour recevoir l’héritage de Jésus-Christ. Dieu veut nous donner la même gloire qu’il a donnée à Jésus-Christ. » Et : « C’est à cela que nous sommes tous appelés, à devenir un peuple saint, une source de bénédiction pour tous les hommes dans le royaume millénaire de paix. »
« Maintenant, Dieu nous dit à travers le Saint-Esprit ’Sois prudent, ne perds pas ce droit, ne perds pas cette grâce, ne la vends pas’. » Car : Esaü n’attachait aucune importance à son droit et, dans un moment de faim, il y a renoncé en échange d’un repas.
Apprendre à apprécier la valeur
« Ceux qui peuvent perdre cette promesse sont ceux qui n’ont pas compris quel trésor ils possèdent », a expliqué l’apôtre-patriarche :
- « Ce sont par exemple les enfants de Dieu qui sont aveuglés par les choses terrestres. Ils oublient complètement que toutes ces choses sont éphémères et ne durent qu’un certain temps. »
- « Il y a aussi ceux qui n’ont pas assez de foi et de confiance en Dieu. » Cependant : « Ils n’intègrent pas le retour du Seigneur dans leur vie personnelle. »
- « Il y a ceux qui croient à tout cela. » Néanmoins : « Ils voudraient être bénis sur cette terre. Ils ne se préparent pas en vue du retour du Seigneur. »
Quand les temps sont durs
Esaü était fatigué et affamé lorsque son frère Jacob lui a soutiré le droit d’aînesse. « Le risque de perdre notre droit d’aînesse est très grand lorsque nous sommes fatigués et que nous manquons de certaines choses », a expliqué le responsable de l’Église.
Par exemple : « Parce que c’est urgent, parce qu’il y a un manque dans la vie terrestre, on néglige soudain son âme. » Ou bien : « Pour se sortir d’une situation difficile, on commet un ou plusieurs péchés. » Cependant : « C’est précisément dans ces moments-là que Dieu mesure notre foi, notre confiance et notre amour. »
Plus que s’aider soi-même
Esaü ne pensait qu’à lui-même. La promesse d’être une bénédiction pour autrui lui était totalement indifférente. « Pour obtenir et conserver le droit d’aînesse, nous devons apprendre non seulement à aimer Dieu, mais aussi notre prochain », a précisé l’apôtre-patriarche. « Dieu nous a élus pour que nous fassions du bien à autrui. »
« Nous ne voulons pas seulement nous préparer au retour du Seigneur pour être en sécurité. » Mais plutôt : « Notre motivation est aussi d’aider toutes les personnes de tous les temps afin qu’elles aussi puissent être sauvées. »
« Et la meilleure façon de se préparer à faire le bien dans le royaume de paix, c’est de le faire aujourd’hui », a conclu l’apôtre-patriarche Schneider : « Dès aujourd’hui, faisons du bien à notre prochain pour qu’il puisse découvrir Christ et venir à lui. »






