Trois nouveaux apôtres de district en un an ? Cela fait un moment que cela n’était pas arrivé – et ce qui s’est passé d’autre en 2025 au niveau des directions internationales.
Élie Tatien Mukinda (né en 1976) est le responsable du champ d’activité « République démocratique du Congo Ouest ». Il a succédé en juillet à l’apôtre de district Michael Deppner, qui a été admis à la retraite après avoir exercé son ministère pendant près de 50 ans et assumé la responsabilité du champ d’activité d’apôtre de district pendant 15 ans.
En octobre, Arnaud Martig (1971) a pris la direction du champ d’activité d’apôtre de district du Canada, qui comprend onze autres pays d’Afrique et d’Asie. Son prédécesseur Mark Woll a été admis à la retraite après près de cinquante ans d’exercice ministériel et 15 ans d’exercice en tant qu’apôtre de district.
Des changements de direction en série
En décembre, Rüdiger Krause a été admis à la retraite après 43 ans d’activité ministérielle, dont 15 ans en tant que responsable d’Église territoriale. David Heynes (1965), de Grande-Bretagne, lui succède à la tête du champ d’activité d’Allemagne nord-orientale, qui comprend une vingtaine de pays.
Avec ces mandatements, le nombre de changements de direction atteint provisoirement son apogée. Au cours de chacune des deux années précédentes, deux apôtres de district avaient été mandatés : John Schnabel (États-Unis) et Peter Lambert (Afrique australe) en 2023, ainsi que Thomas Deubel (Suisse) et Stefan Pöschel (Allemagne occidentale).
Les structures restent actuellement modifiées
Les années précédentes ont été marquées moins par des changements humains que par une consolidation des structures territoriales : ainsi, en 2016, les champs d’activité d’apôtres de district d’Allemagne septentrionale et d’Allemagne centrale avaient été fusionnés pour former celui d’Allemagne nord-orientale. En outre, le Cap et l’Afrique du Sud-Est ont fusionné pour former l’e champ d’activité d’Afrique australe.
En 2018, la Rhénanie-du-Nord-Westphalie et la Hesse/Rhénanie-Palatinat/Sarre ont fusionné pour former l’Allemagne occidentale. Quant au champ d’activité de l’Australie, il a été élargi à celui du Pacifique occidental. En 2019, les deux Églises territoriales sud-américaines ont fusionné. Et en 2022, le Berlin-Brandebourg s’est fondu dans le champ d’activité d’Allemagne nord-orientale.
Les regroupements ne sont pas le fruit du hasard : « Dans notre monde actuel, il n’est plus concevable qu’une Église mondiale soit dirigée par un seul homme », expliquait l’apôtre-patriarche Jean-Luc Schneider dans une interview en 2018. « Si les apôtres de district doivent être pleinement impliqués dans la direction de l’Église, leur nombre ne devrait pas être trop important. »
Trois adjoints se forment
Les prochains changements au niveau de la direction s’annoncent déjà : en mars 2025, l’apôtre Herman Ernst (1966) a été nommé apôtre de district adjoint, tout comme l’apôtre Martin Rheinberger (1967) en juillet de cette année. Ils succéderont en 2026 à leurs apôtres de district respectifs, Enrique Minio en Amérique du Sud et Michael Ehrich en Allemagne méridionale. En tant qu’adjoints, ils se familiarisent avec leur nouvelle fonction. Cela aussi est devenu une méthode.
Cela vaut notamment pour le plus grand changement de l’année à venir : l’apôtre-patriarche Jean-Luc Schneider prendra alors sa retraite après 13 ans d’exercice dans ce ministère. C’est ce qu’il a annoncé à la Pentecôte 2025, en nommant aussitôt après l’apôtre Helge Mutschler en tant qu’apôtre-patriarche adjoint. Il sera ordonné comme nouvel apôtre-patriarche à la Pentecôte 2026.
Photos: Frank Schuldt, ENA RDC Ouest, NAC Canada, Jens Lange, Mauricio Bolletta, Andreas Selter, Simon Kisselbach








