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100e anniversaire pour l’hostie combinée : En visite à la fabrique d’hosties

mai 11, 2017

Auteur: Andreas Rother

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Les recettes à succès sont un secret de fabrication – normalement. Toutefois, ce n’est pas le cas pour le produit distribué par les fabriques d’hosties néo-apostoliques par milliards dans le monde. Jetons un regard en coulisse.

Ce qui s’est passé jusque-là : Les nécessités en matière d’hygiène et les difficultés économiques évincent la coupe de vin dès 1917 de la célébration de la sainte cène. Au début, le fait d’amener le vin sur l’hostie sous forme de gouttes est lié à quelques difficultés. Les appareils à tamponner et les gaufriers des premières années se sont développées jusqu’à arriver aux chaînes de production que nous connaissons aujourd’hui.

De la farine aux hosties tamponnées

49 litres d’eau et 39 kilogrammes de farine de type 405 – telle est la recette de base de la fabrique d’hosties à Bielefeld (Allemagne), le plus ancien et le plus grand site de production de l’Église néo-apostolique. Il ne reste plus qu’à ajouter dans le mixeur un peu de lécithine, afin que le façonnage automatique de la préparation glisse bien.

Toutes les 45 minutes, un employé prépare une nouvelle pâte, en y ajoutant si nécessaire quelques litres d’eau, en fonction du lot de farine. Ensuite, la pâte arrive d’une pièce voisine via un système de canalisation pour couler dans la machine de cuisson, qui règne dans la salle de production.

Cette grande machine automatisée dispose de 31 « gaufriers » dans lesquels coule la pâte. Chaque feuille est ensuite envoyée pendant environ une minute dans le four au bout d’une pince de cuisson, avant que le gaufrier ne s’ouvre à nouveau et qu’une poussée d’air comprimé pousse la fine plaque de pâte, qui ne pèse que 20 grammes, sur la bande transporteuse.

À leur sortie du four, les plaques d’hosties sont sèches et cassantes. Par conséquent, un grand nombre d’entre elles s’émietteraient dans la suite du façonnage. Elles sont donc envoyées dans un conditionneur : après cinq minutes dans un bain de vapeur d’eau, les plaques de pâte sont suffisamment souples pour poursuivre leur voyage sans dommages.

Jusqu’ici, rien d’extraordinaire. C’est maintenant que les hosties vont être dotées de la particularité néo-apostolique, dans le tamponneur : trois gouttes de vin – actuellement du cépage « Blauer Zweigelt », en raison de sa couleur vive. Ce qui représente, par hostie, environ un millimètre carré de jus de vin épaissi, qui a cuit au préalable pendant douze heures et ainsi perdu la majeure partie de son alcool.

L’avant-dernière étape du processus de production est la découpe : chaque plaque de pâte cuite permet d’obtenir 73 hosties rondes. Ce qui reste autour est broyé et éliminé de manière écologique – dans des centres de compostage ou des systèmes de biogaz.

Ne reste que la phase d’emballage : Environ 1600 hosties sont emballées dans un carton. Et parce qu’on ne les compte pas, mais qu’on les pèse, il peut arriver qu’il y en ait un peu plus ou un peu moins – en fonction des conditions météorologiques et de l’humidité de l’air.

La semaine de quatre-plus-un jours

La fabrique d’hosties à Bielefeld produit pendant environ dix heures par jour, quatre jours par semaine. Le vendredi est consacré au nettoyage et aux réparations diverses. Ceci permet de faire des économies au niveau des frais d’exploitation. Trois employés à temps plein et plusieurs employés à temps partiel veillent à un bon déroulement du processus. Au moins deux employés doivent être présents sur place pour faire marcher la production.

Toutes les deux semaines, la fabrique d’hosties reçoit une livraison d’environ quatre tonnes de farine, qui est suffisante pour huit à dix jours travaillés. Il en découle chaque année plus de 100 millions d’hosties, qui sont envoyées vers plus de 60 000 communautés. L’expédition n’est pas toujours facile. Et ces hosties ne sont pas les seules à être cuites à Bielefeld. Mais ce sont deux autres histoires …

mai 11, 2017

Auteur: Andreas Rother

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