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Les sacrements (59) : En faveur des défunts sous la main de l’apôtre

juillet 21, 2022

Auteur: Andreas Rother

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Les défunts peuvent-ils encore obtenir le salut ? La question est aussi vieille que le christianisme. La réponse de l’Église néo-apostolique n’est pas si nouvelle, et pourtant, elle est inhabituelle : Comment se sont développés les sacrements pour les défunts ?

« 1870. Premier saint-scellé en faveur des défunts : l’enfant de frère v.d. Bosch) après discussion et étude des Saintes Écritures. Le deuxième saint-scellé fut l’enfant du frère Meijnders ». Cette tradition néo-apostolique a-t-elle vraiment commencé si tôt ?

Des souvenirs différents

En fait, les historiens situent les débuts en 1872. Cette datation se fonde sur les souvenirs de l’apôtre-patriarche Hermann Niehaus, exprimés en 1927 et 1928 lors de services divins en faveur des défunts. Mais il s’agit moins des premiers actes que des réflexions de l’apôtre Friedrich Wilhelm Schwarz, qui était à l’époque le plus éminent à cet égard.

Les données concrètes concernant l’année 1870 se trouvent dans une brochure commémorative en l’honneur de l’apôtre Schwarz (Verkruisen). C’est un nom qui a une histoire : En effet, Nicolaas Johannes Verkruisen père était au cœur des événements ayant marqué les débuts de la communauté d’Amsterdam. Sa participation aux anciens sacrements pour les défunts est documentée.

L’histoire doit-elle donc être réécrite ? Pas nécessairement. Car les dates indiquées par l’apôtre-patriarche Niehaus et le berger Verkruisen ne divergent pas seulement dans ce cas. Des sources fiables qui pourraient servir d’arbitre ne sont actuellement pas en vue.

Comptes-rendus dans des circulaires

Ce qui est sûr, c’est qu’en 1874 au plus tard, le saint-scellé des défunts était devenu quelque chose qui allait de soi dans les communautés néerlandaises. C’est ce qui ressort de la publication « De Herinnering », une circulaire régulière contenant des comptes-rendus de services divins et des informations sur la vie de communauté.

Parmi ces informations, il y avait toujours des rapports sur le saint-scellé des défunts : « Beaucoup de défunts ont été baptisés du Saint-Esprit et de feu », peut-on y lire par exemple en avril 1874. Et en mai de la même année, il est écrit : « Le jour de l’Ascension, quatre chrétiens ont obtenu le saint-scellé, puis beaucoup de défunts. »

Dès le mois de janvier, l’apôtre Schwarz explique sa conception de l’au-delà et des sacrements, comme par exemple : « Celui qui souhaite se faire baptiser pour les défunts doit donc accorder une grande importance à la foi dans les baptêmes d’eau et de feu. Mais celui qui doute encore et n’est pas ferme dans sa foi ne doit pas et ne peut pas se faire baptiser pour les défunts. »

Le début de l’histoire

Indépendamment de la date, les sources se recoupent cependant pour donner une image uniforme : Ce sont des coups du sort personnels, notamment la mort d’enfants non baptisés, qui posent concrètement et de manière palpable la question du salut pour les défunts.

La réponse peut être trouvée de deux manières. D’une part, par des visions : Ainsi, lors des services divin avec saint-scellé, les membres de la communauté perçoivent que des défunts approchent également pour se placer sous la main de l’apôtre. D’autre part, dans la Bible : Ainsi, les apôtres se penchent intensivement sur la question du baptême vicaire dont il est fait allusion en I Corinthiens 15 : 29.

Après l’apôtre Schwarz, ce sont bientôt l’apôtre Friedrich Wilhelm Menkhoff et le futur apôtre-patriarche Friedrich Krebs qui procèdent au saint-scellé en faveur des défunts. Mais ce n’est là que le début d’une histoire mouvementée. Ce sera le sujet du prochain article de cette série.

Photo: Christian – stock.adobe.com

juillet 21, 2022

Auteur: Andreas Rother

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