La paix, une question de choix

La parole biblique qui a servi de base au service divin du 15 mars dernier à Schaffhouse-Neuhausen se trouve en Colossiens 3 : 15 : « Et que la paix de Christ, à laquelle vous avez été appelés pour former un seul corps, règne dans vos cœurs. Et soyez reconnaissants. » Au cours de sa prédication, l’apôtre-patriarche Jean-Luc Schneider en a décrypté trois aspects :

« La paix de Christ » : La réconciliation éternelle avec Dieu

Qu’est-ce que la paix de Christ ? « Paul dit que Jésus est notre paix, parce qu’il nous a réconciliés, nous, êtres humains, avec Dieu au prix de son sacrifice, a expliqué l’apôtre-patriarche en se référant au passage en Éphésiens 2 : 14-16. Par ailleurs, la paix de Christ, c’est aussi la paix qui habitait Jésus, lorsqu’il était ici-bas. Il avait le coeur en paix, parce qu’il savait que son Père l’aimait. »

« Cette sérénité intérieure lui a procuré une autre paix encore : Jésus savait parfaitement comment sa vie allait finir, a encore ajouté l’apôtre-patriarche en se référant à la parole en Jean 16 : 28 : « Je suis sorti du Père […] et je vais au Père. » C’est dans cette communion éternelle avec le Père que Jésus-Christ veut conduire les hommes. »

Jésus s’est toujours employé également à instaurer la paix entre les hommes. L’apôtre-patriarche a illustré ce propos à l’aide de deux exemples : le jugement sur la femme adultère, en Jean 8 (« Que celui de vous qui est sans péché jette le premier la pierre contre elle : et la paix s’est instaurée sur-le-champ ») et la dispute des disciples portant sur leur rang, en Luc 22 (« Il les a exhortés à l’humilité »).

« Que la paix règne dans vos coeurs » : Mettre la parole en pratique

Comment la paix de Christ peut-elle régner dans nos coeurs ? « En langage moderne, cela signifie qu’elle doit déterminer nos décisions et nos choix, a expliqué l’apôtre-patriarche. Il nous faut sans cesse prendre la décision de mettre la parole de Dieu en pratique, a-t-il encore dit en s’appuyant sur le passage biblique en Jean 14 : 23 : « Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole. »

« Pour obtenir la paix de Christ, il faut lutter jusqu’à la fin contre le mal. Si je lutte avec Christ, je sortirai vainqueur de ce combat, mais il faut que je lutte. »

« Nous recherchons la paix avec les hommes. C’est aussi une question de choix : Faisons donc ce qui contribue à la paix : Pardonnons, réconcilions-nous, soyons humbles ! »

« Former un seul corps » : Être membres de l’Église de Christ

« Le corps est ici l’image de l’Église de Christ, a expliqué l’apôtre-patriarche. Le membre ne reçoit pas sa nourriture de manière directe. C’est par le corps seulement que le membre reçoit la force dont il a besoin. On peut expérimenter la véritable paix de Christ dans le corps seulement, dans l’Église du Seigneur. »

« C’est là que nous recevons la parole de Dieu ; là où les apôtres sont à l’oeuvre, nous recevons la sainte cène, la force dont nous avons besoin, a insisté l’apôtre-patriarche. Nous avons à mener le combat. Qui d’entre nous pourrait prétendre le remporter seul ? Nous avons besoin les uns des autres. Faire Église, c’est être là les uns pour les autres, les usn avec les autres. »

« Nous croyons à la première résurrection : Le Seigneur viendra prendre auprès de lui un peuple, une Église d’ici-bas et de l’au-delà, a encore dit l’apôtre-patriarche Schneider. Et cette paix de Christ, nous ne la recevrons également qu’à la condition de faire partie d’un corps qui est membre de ce corps. Alors nous posséderons la paix éternelle en Christ. »