Couleur du site web:

world.today

Définition de la communauté

septembre 1, 2018

Auteur: Peter Johanning

Imprimer
Écouter

Qu’est-ce qui définit une communauté ? Le fait de chanter des cantiques ensemble, le recueil de chants commun ou le domicile proche de l’église ? La communauté représente bien davantage.

C’est une raison suffisante pour se préoccuper de ce sujet lors des prédications du mois de septembre. Les services divins doivent inciter les communautés à réfléchir à la véritable essence de leur communion. Malgré toutes les différences de ses membres, dans la communion créée par la sainte cène avec Jésus-Christ, la communauté communie dans l’amour et la miséricorde. La louange commune de Dieu unit également la communauté. Si la communauté sait que Jésus-Christ est le chef de son Église, cela a une répercussion convaincante.

Le « mainstream » rend l’espace commun étroit

« La communauté locale : De l’espace pour croire, de l’espace pour douter, de l’espace pour espérer » C’est le titre des séminaires 2018 destinés à la jeunesse organisés par l’Église néo-apostolique d’Allemagne occidentale. Dans le texte explicatif, il est dit que chaque communauté locale propose un espace d’acceptation sans réserve. Ses membres ne doivent pas « fonctionner » ni s’adapter à une certaine « norme » ou à un « mainstream (« courant principal », en anglais – NdT) de communauté ».

Mais est-ce véritablement possible ? Les hommes peuvent-ils se traiter de façon à ce que chacun puisse être tel qu’il est ?

« Être un cœur et une âme » – lorsque ce n’est pas facile …

Le passage biblique en Actes des apôtres 2 : 46-47 donne une réponse émotionnelle et interpersonnelle à la question de savoir ce qui caractérise la communauté. Il décrit quasiment le centre de la cohésion des membres de la communauté : « Ils étaient chaque jour tous ensemble assidus au temple, ils rompaient le pain dans les maisons, et prenaient leur nourriture avec joie et simplicité de cœur, louant Dieu, et trouvant grâce auprès de tout le peuple. Et le Seigneur ajoutait chaque jour à l’Église ceux qui étaient sauvés. » Apparemment, la première Église chrétienne rayonnait une grande force d’attraction dans son entourage. Aussi difficile l’unanimité, c’est-à-dire la cohésion malgré les différences d’opinion, soit-elle, elle laisse néanmoins un sentiment réconfortant de sécurité. Ce ne sont ni le conformisme, ni un magma confus d’uniformité, ni la dictature d’opinion qui doivent déterminer la communauté, mais la reconnaissance, l’approbation, l’harmonie, la conformité et la communion – qui ne souhaite pas cela ?

Cela est-il aussi valable dans les mauvais jours ?

Pour entrer encore plus avant dans ce thème : Notre amour fraternel est-il encore valable dans les mauvais jours, lorsqu’apparaissent les situations difficiles et la pauvreté ? Oui, car cela est aussi le témoignage transmis par l’Église chrétienne primitive : Les frères et sœurs en la foi s’aidaient mutuellement ! Une communauté était généreuse à l’égard de l’autre.
La seconde épître aux Corinthiens, sans doute l’un des écrits les plus personnels de Paul, relate que l’Église de Macédoine, bien qu’elle fût elle-même très pauvre, a donné généreusement de l’argent pour les frères et sœurs de l’Église de Jérusalem. C’est la sollicitude mise en pratique les uns envers les autres. Ils avaient conscience : De la même manière que la sollicitude de Dieu s’adresse à nous, les hommes, nous voulons, nous aussi, soutenir notre prochain dans la communion fraternelle.

Ceci est valable pour tout et pour tous ! Nous pouvons donner de l’argent, de l’enthousiasme, de l’expérience, du temps les uns pour les autres. La solidarité et la fortification mutuelle de la foi sont des vis de réglage que chacun peut resserrer à souhait. Personne n’est forcé de dévaloriser autrui ni de l’exclure parce qu’il traverse des difficultés. Autrefois, la devise suivante s’appliquait : Bien qu’ils étaient persécutés en tant que chrétiens, ils étaient solidaires et faisaient l’expérience de la protection divine. Plus ils étaient persécutés, plus l’Évangile se répandait dans le monde entier. Cela peut encore s’appliquer aujourd’hui ! Là où règne la générosité, on se sent chez soi. La générosité élargit la pensée, ouvre l’horizon et dépasse la mesquinerie.

Rester généreux

L’histoire de la rédemption de l’homme grâce à Jésus-Christ ne se termine pas par sa mort et sa résurrection. Nous, les chrétiens d’aujourd’hui, nous continuons à l’écrire – dans notre communauté, avec notre crayon !

Photo : olly – stock.adobe.com

septembre 1, 2018

Auteur: Peter Johanning

Imprimer