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Lorsqu’une lumière éclaire les ténèbres

novembre 27, 2018

Auteur: Peter Johanning

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La période sombre est souvent effrayante. Qu’il est bon alors d’avoir une lumière à portée de main. L’être humain réagit immédiatement à celle-ci avec davantage de calme et de paix. Sur le chemin de la foi, c’est Jésus qui est notre lumière.

La nouvelle année liturgique début au premier dimanche de l’Avent. Commence alors aussi le temps de préparation à la fête de Noël : Jésus-Christ, Seigneur et Sauveur, est né. Les services divins dominicaux néo-apostoliques abordent le thème : « Dieu s’approche de nous » – sous différents angles.

Le premier dimanche de l’Avent – Jésus fait briller la lumière dans les ténèbres

La série débute le premier dimanche de l’Avent avec l’idée que Jésus-Christ fait briller une lumière dans les ténèbres. Dieu visite l’humanité vivant dans l’éloignement d’avec lui. Elle-même, éclairée par cette lumière, peut à son tour devenir une lumière pour autrui. L’apparition de Jésus-Christ sur cette terre n’est pas une quelconque lumière – comme beaucoup d’autres –, mais une grande lumière : « Le peuple qui marchait dans les ténèbres Voit une grande lumière ; Sur ceux qui habitaient le pays de l’ombre de la mort Une lumière resplendit. » (Esaïe 9 : 1). Le prologue dans l’évangile selon Jean parle même de lui comme de « la lumière des hommes ». Il devient ainsi un guide pour une meilleure compréhension de soi et du prochain. En tant qu’ « enfants de la lumière », les hommes doivent cesser l’hypocrisie et la simulation. Au lieu de regarder aux fautes du prochain, ils doivent être une lumière pour les égarés, les expulsés, les tourmentés et ceux qui sont tristes. De nombreux hommes sont désespérés – ils veulent être encouragés à espérer qu’il soit possible à tout moment de vivre selon l’Évangile et de se laisser fortifier par la foi en Jésus-Christ. Ils vivent certes dans un monde sombre, mais avec Jésus-Christ à leurs côtés, il fait clair.

Le second dimanche de l’Avent – Jésus apporte de nouvelles choses

Le service divin du second dimanche de l’Avent est également basé sur un texte biblique tiré d’Esaïe : « Voici, les premières choses se sont accomplies, Et je vous en annonce de nouvelles ; Avant qu’elles arrivent, je vous les prédis. » (Esaïe 42 : 9). La Bonne Nouvelle illumine, le Sauveur qui s’approche se présente aux pécheurs. Ce sont là les choses effectivement nouvelles, auxquelles les hommes n’osaient plus croire : être accepté par Dieu, bien qu’ils soient pécheurs. Dieu veut le salut de tous les hommes, et il veillera à ce que tous aient la possibilité d’être sauvés !

Le troisième dimanche de l’Avent – Jésus devient homme

Finalement, le prologue de l’évangile selon Jean entre en vigueur le 3e dimanche de l’Avent : « Et la Parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité ; et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme la gloire du Fils unique venu du Père. » (Jean 1 : 14). Quelles pensées délicieuses ! Dieu est incarné en Jésus-Christ et fait preuve publiquement de grâce, de vérité et d’amour. En lui est fondé tout ce que l’homme doit savoir de Dieu. On ne peut comprendre Jésus que si on le perçoit en tant qu’homme et Dieu. Pour de nombreuses personnes, il est difficile d’accepter que Jésus soit Dieu. Ils le considèrent comme un homme particulier et considèrent sa mort comme un engagement pour une idée. Ce faisant, ils oublient que Dieu est venu personnellement parmi les hommes et qu’il est solidaire avec eux : dans l’élection, dans la délivrance du péché et des fautes, dans sa parole. Dieu aime tous les hommes, sans considération de personne.

Le quatrième dimanche de l’Avent – Jésus apporte l’amour de Dieu

La première épître de Jean parle également de Jésus-Christ en ces termes. Le message libérateur de l’amour de Dieu, qui est apparu à travers le Sauveur, détermine le service divin du quatrième dimanche de l’Avent. Grâce à Jésus-Christ, l’homme peut vivre, à travers lui, il reçoit la grâce et la délivrance, car : « Et cet amour consiste, non point en ce que nous avons aimé Dieu, mais en ce qu’il nous a aimés et a envoyé son Fils comme victime expiatoire pour nos péchés. » (I Jean 4 : 10). Face à l’incarnation de Dieu en Jésus-Christ et à sa mort sacrificatoire, le fondement des doutes concernant l’amour de Dieu est enlevé.

Noël, la fête des symboles

Le service divin de Noël met en évidence le fait que cet amour de Dieu se traduit en symboles : la crèche, la croix et l’Église de Christ, qui sont autant de signes. L’homme est exhorté à répondre à cet amour et à le proclamer en l’offrant à son prochain.

Photo : Ingo Bartussek / fotolia

novembre 27, 2018

Auteur: Peter Johanning

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