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La plupart des frères du ministère parlent le tshiluba

mars 17, 2015

Auteur: Andreas Rother

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Pour la Direction de l’Église néo-apostolique, la principale publication périodique, ce sont les « Pensées directrices ». Les ministres du monde entier s’en servent pour préparer les services divins. Quelle est la langue dominante ? L’anglais, l’allemand ou une autre langue encore ? La récente assemblée des apôtres de district a fourni quelques réponses à cette question.

Quelque 195.000 frères du ministère reçoivent régulièrement les Pensées directrices. Elles sont disponibles en près de 70 langues. Tel est le résultat d’une enquête récente qu’Erich Senn, le Directeur administratif de l’Église néo-apostolique internationale, a présentée aux apôtres de district du monde entier, le 13 mars 2015.

Un mensuel et un recueil annuel

Les Pensées directrices paraissent en deux rythmes différents : Dans les pays où les infrastructures sont suffisantes, elles sont distribuées sous la forme d’un fascicule mensuel. En plus de ces éditions mensuelles régulières, paraît, une fois l’an au moins, un numéro hors série consacré à des thèmes spéciaux. Avec près de 75.000 exemplaires, ces fascicules mensuels constituent la petite part du tirage des Pensées directrices.

En revanche, ce sont un peu moins de 120.000 exemplaires du recueil annuel qui sont mis à disposition, de façon groupée, des frères du ministère. Ce recueil est avant tout destiné à l’Afrique et à l’Asie, où la distribution d’imprimés est plus difficile à organiser. Ainsi par exemple faut-il un mois en République démocratique du Congo pour acheminer les « Pensées directrices » dans les seules grandes villes, et six mois supplémentaires pour les faire parvenir dans la communauté la plus reculée.

Quelle est la langue dominante : l’allemand, l’anglais, le tshiluba ?

Il y a plusieurs réponses possibles à la question de savoir quelle est la langue la plus importante. S’agissant des fascicules mensuels, c’est l’allemand, avec environ 23.000 exemplaires, qui devance nettement l’anglais et l’afrikaans. Pour ce qui concerne le recueil annuel, c’est le français qui mène, avec près de 23 000 exemplaires, devant le tshiluba, une langue bantoue du Sud-Est du Congo. À quelque distance, l’anglais occupe la troisième place.

Si on additionne les tirages des deux rythmes, c’est l’anglais, l’allemand et le français qui dominent. Cependant, la comparaison « cloche » un peu, car, dans certaines régions d’Afrique, avant tout au Congo, seul les échelons ministériels, à partir de celui de prêtre, peuvent être approvisionnés. Si les diacres recevaient, eux aussi, un exemplaire imprimé, c’est le tshiluba, avec plus de 42.000 exemplaires qui serait seul en tête.

L’Afrique dominante

Même en l’état, on voit, à travers le seul top ten des langues, l’importance particulière qui revient au continent africain au sein de l’Église néo-apostolique. En tête de liste figurent, outre le français (Afrique occidentale et centrale) et le portugais (Angola), le tshiluba (Congo), le kiswahili (Afrique orientale), l’afrikaans (Afrique australe) et le lozi (Zambie et Zimbabwe).

Cette domination linguistique ne doit rien au hasard : quelque 83 % des membres de l’Église néo-apostolique vivent sur le continent africain.

Vous trouverez d’autres information de fond dans l’article : « Pensées directrices ».

mars 17, 2015

Auteur: Andreas Rother

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