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D’apprendre à marcher aux images des services divins

mai 16, 2015

Auteur: Andreas Rother

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Lorsqu’à la Pentecôte, des millions de frères et sœurs seront à nouveau réunis autour du globe pour vivre le service divin, l’Eglise néo-apostolique fêtera un anniversaire : Depuis 25 ans, la transmission audiovisuelle se fait également par satellite vers le monde entier. Aperçu d’une infrastructure pas très ordinaire :

Cela semble si naturel : s’asseoir dans la communauté et vivre le service divin d’apôtre-patriarche sur l’écran. Cependant, les moyens techniques déployés en coulisses sont énormes : onze satellites, dix stations terrestres, des câbles à fibres optiques, Internet, et, dans certaines parties d’Afrique, la télévision terrestre englobent le chemin du signal allant des caméras en Zambie jusqu’aux participants au service divin, dans environ 100 pays sur les cinq continents.

Les antécédents : du son à l’image

Un jour, tout cela était néanmoins différent : Plus d’un se souvient encore des motifs en nid d’abeilles du revêtement des haut-parleurs, d’où retentissaient le son du service divin via une retransmission téléphonique. Dès 1949, les retransmissions se déroulaient régulièrement ainsi – jusqu’en 1983, lorsque l’apôtre-patriarche Hans Urwyler rentre d’un voyage en Amérique du Nord en parlant avec enthousiasme des premières vidéo-transmissions qui existent sur place.

Cela donne l’impulsion nécessaire à la Maison d’Edition Bischoff, appartenant à l’Eglise, d’apprendre à marcher aux images des services divins, jusque-là seulement imprimées dans le magazine « Unsere Familie ». Les premières prises de vue d’une petite installation de retransmission ne réussissent dans un premier temps à couvrir que de courtes distances, comme lors de la première en décembre 1983 à Sarrebruck (Allemagne), de la Saarland-Halle vers les salles annexes. La technique part en tournée, surtout dans le sud-ouest de l’Allemagne.

La prochaine étape : de la ville à la région

Parce que cela fonctionne bien et que l’intérêt grandit, la technique doit devenir plus mobile. C’est ainsi que naît le premier camion de retransmission, en grande partie de création personnelle. La centrale de régie sur roues vit sa première utilisation en 1985 à Waldshut (Allemagne), et se déplace désormais dans toute l’Europe de l’Ouest. Outre la zone d’émission, il faut aussi agrandir la zone de réception. L’apôtre-patriarche Urwyler fixera cet objectif deux ans plus tard.

Le service divin de la Pentecôte 1988 à Fellbach constitue un premier petit pas, service divin au cours duquel son successeur, Richard Fehr, endossera le ministère d’apôtre-patriarche. Outre les 800 communautés reliées par retransmission audio, au moins quelques stations des environs sont reliées par la vidéo.

Enfin : la retransmission par satellite au niveau international

Le grand saut vers la retransmission internationale, telle que la connaît l’Eglise aujourd’hui, arrive en 1990 – à la demande explicite du nouveau chef de l’Eglise : Plus de 270.000 frères et sœurs dans 17 pays d’Europe voient la vidéo-transmission du service divin de la Pentecôte à Vienne. Jusque-là, toutefois, il a fallu réaliser un véritable tour de force.

Car, pour ce faire, il n’a pas seulement fallu transformer le camion de retransmission pour passeer à la technique satellite. Il était également nécessaire – et cela en à peine plus d’un an – de faire sortir de terre un nouveau réseau de réception complet : c’est-à-dire, tester, sélectionner et fournir les appareils appropriés, installer les antennes, les câblages et les récepteurs, former les assistants bénévoles sur place, tout cela pour environ 830 communautés. Néanmoins : la première a été une réussite.

Une pause dans la retransmission avec accompagnement choral

Tout ne s’est pas toujours aussi bien passé : Par exemple, en 1996, lors du service divin de la Pentecôte à Nairobi, au Kenya, lorsqu’un autre émetteur s’est interposé sur le canal satellite à la base réservé, et que la retransmission a été coupée au moment de la sainte cène. Ou encore lors de la retransmission à Zofingen, en Allemagne, lorsque la connexion a été momentanément perdue et que la chorale a dû interpréter un cantique jusqu’à ce que le satellite soit de nouveau accessible, au cours de la troisième strophe.

Depuis cette époque, beaucoup de choses ont évolué d’un point de vue technique, comme par exemple le passage aux installations d’émission et de réception numériques (en 1997), l’entrée complémentaire dans la transmission par Internet (en 2007) et le passage aux caméras en full HD (en 2014). De plus, lors des grandes manifestations, de nouvelles zones d’intervention se sont aussi ajoutées : surtout lors des Journées européennes de la jeunesse, en 2009, avec la reproduction en direct des événements en cours, ainsi que lors du Rassemblement religieux international, en 2014, avec des projections sur grand écran et des enregistrements sur DVD.

Des assistants bénévoles en intervention permanente

Le rapprochement de la communauté internationale n’est pas uniquement dû à la technique, mais en première ligne à la collaboration de nombreuses personnes : non en dernier des assistants bénévoles, qui, dès les premières retransmissions, ont déjà mis des heures innombrables de leur temps libre au service de l’Eglise. Que ce soit en tant que caméraman, assistant, technicien ou interprète sur place ou dans la centrale d’émission à Francfort, lors du démontage ou de la transformation du réseau d’émission et du camion de retransmission, lors des veilles nocturnes du précieux véhicule ou lors de la manipulation des récepteurs et des écrans au sein des communautés.

mai 16, 2015

Auteur: Andreas Rother

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