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De grandes choses dans l’un des plus petits pays du monde

janvier 18, 2024

Auteur: Katrin Löwen

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Une faune et une flore uniques, des précurseurs en matière de protection de l’environnement et une forte croissance économique : le Rwanda est l’un des plus petits pays d’Afrique, mais il s’affirme avec force. L’apôtre-patriarche Jean-Luc Schneider y célébrera deux services divins le week-end prochain.

L’apôtre-patriarche devrait faire sa valise avec soin : les personnes qui entrent au Rwanda se voient tout d’abord retirer tous leurs sacs en plastique. En effet, ils sont complètement interdits au Rwanda. En revanche, les bouteilles de shampooing pas très étanches ou les sandwichs sont emballés dans des sacs en papier. Le pays est un pionnier en matière de protection de l’environnement. « L’un des pays les plus propres au monde », déclare l’apôtre Joseph Serubibi Tuyisabe, l’apôtre responsable du pays. Le tri des déchets est une obligation légale au Rwanda et quiconque jette illégalement des déchets dans la nature est passible d’une forte amende et d’une peine de prison pouvant aller jusqu’à deux ans. Les espaces publics du pays, qui abritent une faune et une flore uniques, sont donc largement exempts de déchets et l’énergie est produite par des centrales hydroélectriques et par une technologie moderne qui extrait du gaz naturel sous le plus grand lac rwandais, le lac Kivu.

Les Rwandais sont également fiers d’avoir le pourcentage de femmes parlementaires le plus élevé au monde : « Plus de 60 pour cent des membres du parlement sont des femmes », rapporte l’apôtre.

À travers les hauts et les bas de l’histoire

« Depuis 2000, le Rwanda fait partie des cinq pays les plus développés d’Afrique », rapporte encore l’apôtre. « Il dispose de l’une des connexions internet les plus développées d’Afrique ». Et ce, même si le pays, situé entre le Burundi, l’Ouganda, la Tanzanie et la République démocratique du Congo, a longtemps fait partie des pays les plus pauvres d’Afrique. La forte densité de population et les conflits constituaient des conditions défavorables pour l’économie.

Parmi les conflits les plus graves, il y a celui qui oppose les groupes ethniques Hutu et Tutsi. Les puissances coloniales européennes, en l’occurrence l’Allemagne et la Belgique, et leurs conceptions raciales ont divisé les deux groupes. Les Hutus, traditionnellement agriculteurs, et les Tutsis, éleveurs de bovins, sont des populations qui ont longtemps vécu ensemble sur le territoire est-africain, partageant une même langue et se mariant également entre elles. Des conflits occasionnels pour la terre ont été amplifiés par les puissances coloniales.

En 1959, une révolte des Hutus contre le pouvoir tutsi établi par la partie coloniale a fait environ 100 000 morts. 150 000 Tutsis ont fui vers le Burundi et l’Ouganda. Même après l’indépendance, en 1962, les conflits ont persisté et ont débouché sur une guerre civile en 1990 et sur le génocide des Tutsis en 1994. Selon les statistiques officielles, 1 074 017 Tutsis et Hutus qui ne voulaient pas participer à la tuerie ont été tués.

Le pays a ensuite connu une amélioration sur le plan social et économique. « Bien qu’il s’agisse d’un événement tragique de l’histoire, il a également marqué un tournant dans l’histoire du pays », explique l’apôtre. « Depuis lors, le pays s’est engagé sur la voie d’un nouveau développement social, économique et environnemental, porté par la réconciliation de tous les Rwandais. »

Comment la foi est arrivée au Rwanda

Vers 1900, les premiers missionnaires n’ont pas eu trop de mal à convaincre la population d’adhérer au christianisme. Le culte religieux indigène est un culte monothéiste avec Imana, le dieu créateur et Ryangombe, le représentant terrestre de Dieu. Les parallèles avec le christianisme ne peuvent être ignorés. Aujourd’hui, plus de 50 pour cent de la population adhère à la foi catholique romaine et près de 40 pour cent à la foi protestante.

L’apôtre Edward Deppner, du Canada, qui a assisté l’apôtre de district Michael Kraus dans son travail missionnaire, a constaté que le Rwanda comptait parmi les régions les plus densément peuplées d’Afrique au mètre carré. En 1976, il y a donc effectué son premier voyage missionnaire en compagnie de l’évangéliste Fred Sharpe. À partir du milieu des années 1980, son fils Stephen Edward Deppner a été coresponsable du Rwanda. Et lorsque le frère de celui-ci, l’actuel apôtre de district Michael Deppner, étudiait la médecine au Burundi, il se rendait souvent dans le pays voisin pour aider à l’édification de l’Église néo-apostolique. Dès 1983, la construction des premières églises a pu commencer.

Un grand événement : la visite de l’apôtre-patriarche

Aujourd’hui, l’Église néo-apostolique compte près de 43 000 membres dans ce pays surnommé le « pays des mille collines », desservis par 485 ministres répartis dans 135 communautés. Ils se réjouissent de la visite du responsable international de l’Église dans le pays. Le vendredi 19 janvier, un service divin aura lieu au stade Umuganda de Gisenyi. C’est une petite ville pittoresque au bord du lac Kivu. Le deuxième service divin aura lieu le 21 janvier dans une salle de Kibungo. Celle-ci se situe près de la capitale Kigali, et les frères et sœurs des districts de Kirehe, Kigali et Byumba y sont invités.

Photo : NAC Canada

janvier 18, 2024

Auteur: Katrin Löwen

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