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La prière agit !

janvier 10, 2024

Auteur: Simon Heiniger

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L’importance de la prière personnelle a été soulignée par l’apôtre-patriarche Schneider dès le choix de la devise de l’année. Dans sa première prédication de la nouvelle année, il a abordé les différents éléments d’une prière.

Le 7 janvier, l’apôtre-patriarche Schneider a célébré le premier service divin de l’année 2024 au sein de la communauté de Bâle (Suisse). Conformément à la devise de l’année : « La prière agit ! », il a servi, comme tous les ministres du monde entier, sur la base de la parole en I Thessaloniciens 5 : 17 : « Priez sans cesse. »

Signification de la Trinité

L’apôtre-patriarche Schneider a d’abord évoqué l’image de Paul, qui représente Jésus comme un intercesseur : « Quoi qu’il arrive, Jésus-Christ est au trône de Dieu et intercède pour nous. » Comment cette image s’accorde-t-elle avec la définition néo-apostolique de la Trinité ? « Parce que le Fils a prié pour nous, le Père change-t-il sa volonté et son projet ? C’est impossible. Ils sont parfaitement un, ils ont une seule volonté. » L’apôtre-patriarche Schneider a expliqué : « Quand Paul dit que Jésus-Christ intercède pour nous, cela veut dire : Dieu sera toujours disposé à t’aider et à te pardonner. » Paul fait également référence au fait que « le Saint-Esprit prie et intervient pour nous lorsque nous ne trouvons pas les mots. » – « Dieu percevra toujours le cri, l’aspiration de notre âme, notre douleur, notre souffrance. Même si nous ne trouvons pas les mots, même si ce n’est qu’un soupir. »

En outre, l’apôtre-patriarche a développé certains éléments de la prière :

L’adoration

Pour bien adorer Dieu, il faut toujours s’interroger sur la signification de sa toute-puissance et de sa perfection : « il ne fait jamais d’erreur. Tout ce qu’il fait est parfait. Il n’y a pas besoin de réparation, pas besoin d’amélioration. » La nature de Dieu est l’amour. C’est aussi un aspect dont il faut se préoccuper dans l’adoration de Dieu. Et une telle prière est efficace : « C’est là que naissent la crainte de Dieu et le respect, mais aussi une profonde confiance. »

La reconnaissance

La propre gratitude n’est pas le résultat de la situation des gens, mais de leur propre disposition de cœur : « Il y a des gens qui possèdent beaucoup de choses et qui sont constamment insatisfaits. Je vois, en parcourant le monde, des gens qui n’ont rien et qui sont très satisfaits. Conclusion : La satisfaction et l’insatisfaction n’ont en fait rien à voir avec ce que nous possédons ou ne possédons pas. »

La conscience que le Dieu tout-puissant prend soin de nous et la reconnaissance de ce que nous avons déjà reçu de lui nous rendent reconnaissants et créent de la satisfaction. « Celui qui est reconnaissant est fort, il a un équilibre psychique. La gratitude devient une bénédiction pour nous. »

La demande

L’apôtre-patriarche a exhorté la communauté à rechercher le dialogue avec Dieu pour toutes ses préoccupations : « Sans honte, sans crainte, sans timidité, tout à fait libre de tout ce qui te préoccupe, si tu es heureux. Si tu n’es pas heureux, si tu es en colère, si tu es contrarié, si tu es insatisfait, viens simplement trouver Dieu. » Cela ne nécessite pas non plus une forme appropriée : « La prière ne doit pas nécessairement se faire à genoux, à genoux devant le lit ou à genoux devant l’autel. Elle peut aussi consister en un dialogue en pensées, dans lequel on s’entretient avec Dieu. »

L’intercession

L’élément de l’intercession est un élément important de la préparation au retour de Jésus-Christ, s’est exprimé l’apôtre-patriarche : « Jésus prendra à lui ceux qui le suivent, qui font sa volonté, et sa volonté est d’aimer son prochain comme soi-même. Et de ce seul commandement découle déjà la nécessité d’intercéder. »

Néanmoins : L’intercession ne changera pas l’opinion et le plan de Dieu : « Cela voudrait dire que nous aimons notre prochain plus que Dieu ne l’aime. »

L’Écriture Sainte témoigne de l’importance de l’intercession : Jésus prie pour les siens, les premiers chrétiens priaient les uns pour les autres, tout comme les premiers apôtres. Paul, lui aussi, a toujours exhorté les communautés : « Priez pour moi. »

Ainsi, l’intercession agit d’abord sur celui qui prie : « Par amour pour notre prochain, nous avons ce besoin. Nous prenons le temps de nous intéresser à autrui. » Ce faisant, il devient clair : « Le plan de rédemption de Dieu est la seule solution pour que les hommes puissent entrer dans une nouvelle création et vivre à nouveau éternellement avec Dieu. » La conséquence de cette prise de conscience est à nouveau l’intercession avec la focalisation sur le salut du prochain.

Mais l’intercession agit alors aussi sur le prochain : « Il est tout de même réconfortant pour celui qui sait : Quelqu’un prie pour moi. Qu’il ressent : Il y a encore quelqu’un qui s’intéresse à moi. » L’apôtre-patriarche Schneider a également témoigné lui-même de l’effet de cette intercession : « Je sais que de nombreux frères et sœurs prient pour moi. Je ne sais pas qui. Je ne sais pas combien. Je ne sais qu’une chose : Je me sens porté par les prières des frères et sœurs. L’intercession agit ! »

Que ta volonté soit faite

L’apôtre-patriarche a également repris un élément de la prière du Notre Père dans sa prédication : Que ta volonté soit faite n’est pas une déclaration faite par résignation. « De toute façon, il fait ce qu’il veut. Après tout, je ne peux pas le changer. » Cette déclaration peut être faite avec conviction et enthousiasme : « Bon Dieu, que ta volonté soit faite. » Je sais ce que tu veux. Tu veux me délivrer. Tu veux me rendre heureux pour toujours. »

janvier 10, 2024

Auteur: Simon Heiniger

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