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On ne trouve pas une telle perle tous les jours

janvier 25, 2017

Auteur: Peter Johanning

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Le trésor caché dans un champ est une image connue du monde antique, qui a aussi su entrer dans la Bible. Aujourd’hui encore, cette image a beaucoup de choses à nous dire, notamment que l’homme doit choisir ce qui est réellement important et qui doit subsister. Tout ne peut pas être valable de manière identique.

Le passage de l’Évangile selon Matthieu 13 : 44–46 relate ici une histoire intéressante et compréhensible : « Le royaume des cieux est encore semblable à un trésor caché dans un champ. L’homme qui l’a trouvé le cache ; et, dans sa joie, il va vendre tout ce qu’il a, et achète ce champ. Le royaume des cieux est encore semblable à un marchand qui cherche de belles perles. Il a trouvé une perle de grand prix ; et il est allé vendre tout ce qu’il avait, et l’a achetée. » – Qui n’agirait pas ainsi ?

La perle est le royaume des cieux

Deux conditions requises différentes : L’un des hommes ne possède rien et trouve tout ! L’autre, possède tout, et trouve quelque chose d’encore plus grand. Ce qui est commun aux deux hommes, c’est qu’ils mettent tout en œuvre pour acquérir cette richesse et pour la conserver. Selon les paroles de Jésus, la perle représente le royaume des cieux. Ce n’est pas seulement le ciel transcendant, mais aussi le royaume des cieux sur terre, c’est-à-dire le royaume de Dieu ici et maintenant. Certes, l’homme ne peut acheter le royaume des cieux – la plupart des gens le sait. Même s’il subsiste encore quelques spécimen de l’espèce humaine qui le pensent : le ciel ne peut être acquis avec de l’argent ou des biens. Cependant, l’histoire ne le dit pas non plus. Si la perle précieuse est mise au même rang que le ciel, c’est parce que l’auteur veut d’abord attirer l’attention sur sa valeur inestimable. Il n’existe rien de plus précieux, ni rien qui ait une importance similaire. Sur la liste des priorités, le « ciel » devrait se trouver en tête.
Deux situations sont décrites dans la parole biblique : L’un des deux hommes trouve le trésor sans l’avoir cherché. L’autre, au contraire, a sciemment cherché, et a trouvé : Il trouve cette perle unique, qui est plus belle que toutes les autres perles qu’il possède déjà. Contradictions ? Non. Ce sont deux axiomes de la foi qui sont décrits et qui sont toujours valables :

  • C’est Dieu seul qui ouvre l’accès au royaume des cieux. Et il le fait au moment et pour qui il le veut. Le salut divin ne s’achète pas, ni par le mérite ni par de bonnes œuvres.
  • Qui cherche trouve. Christ se laisse trouver par celui qui le cherche dans la foi. Dieu offre alors à celui-ci le salut par les sacrements.

Christ est la perle

Malheureusement, le fait est que de nombreux hommes sont tellement occupés par eux-mêmes, par leur quotidien, par le travail ou par les soucis qu’ils n’ont de temps pour rien d’autre. D’autres font beaucoup de bonnes œuvres et y consacrent beaucoup de temps. Ils font l’aumône, vivent une vie pieuse ou se mortifient. D’autres encore recherchent le bonheur, la reconnaissance et la considération. À tous s’adresse une seule chose : rechercher Christ et donc le salut pour son âme – cela doit être au centre. Christ est la perle. L’heureux message du sacrifice de Jésus et de sa résurrection, le salut proposé sont tellement inestimables, uniques et précieux, qu’ils ne peuvent être compensés par rien d’autre. Quiconque accepte ce salut en Jésus-Christ, sera immensément riche. Or, pour cela, l’homme doit fournir un investissement préalable. Dans la parabole, il apparaît clairement : Les deux hommes – le pauvre et le riche – misent tout sur une seule carte. Ils renoncent au train de vie qu’ils menaient jusque-là pour acquérir cette richesse extraordinaire.

Un investissement qui en vaut la peine

Pour le chrétien d’aujourd’hui, cela signifie : Il réfléchit sérieusement à son existence éternelle et à la communion avec Dieu. Au lieu de s’orienter uniquement vers les valeurs éphémères, il subordonne tout à cet objectif unique et « investit » dans un projet à rendement durable. Le royaume des cieux ne s’achète pas, mais il vaut tous les investissements possibles.

janvier 25, 2017

Auteur: Peter Johanning

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