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5e édition de l’allocution du nouvel an – en direct

novembre 22, 2018

Auteur: Andreas Rother

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Tout s’est bien passé : Il n’aura fallu qu’un seul passage à l’apôtre-patriarche pour enregistrer l’allocution du nouvel an 2019 en langue française. Pourtant, tout ne s’est pas aussi bien passé – jetons un regard dans les coulisses.

Ce qui se passe dans le bureau de l’apôtre-patriarche Jean-Luc Schneider, dans le bâtiment administratif de l’Église néo-apostolique internationale à Zurich, est un travail d’équipe : Paul Huser, de l’Église néo-apostolique de Suisse, a mis à disposition et apporté toute une brouette remplie d’équipements (des caméras, des trépieds, des micros et bien plus encore). Il assemble à présent les différentes pièces, avec l’aide de Kevin Glor-Ockert, d’Allemagne méridionale, qui est, comme souvent, en action pour le compte de son Église en tant que professionnel vidéo.

L’allocution du nouvel an de l’apôtre-patriarche est devenue une tradition depuis déjà quelques années. Cela a commencé à l’occasion de l’ouverture du portail d’actualités nac.today, le 1er janvier 2015. C’est ce jour-là que Jean-Luc Schneider s’est adressé pour la première fois aux membres de l’Église du monde entier par vidéo, pour leur transmettre ses bons vœux pour la nouvelle période et leur donner une parole directrice pour les mois à venir : la devise de l’année. « La joie en Christ » est l’appel lancé pour cette première fois, devise qui sera suivie de « Vaincre avec Christ », « Gloire à Dieu, notre Père » et « La fidélité à Christ ».

Lorsqu’il manque une vis au téléprompteur

Le téléprompteur refuse de fonctionner. C’est l’un des appareils issus de la botte secrète des professionnels de la vidéo, dont aucune production digne de ce nom ne peut plus se passer de nos jours. Un écran couché projette son image sur un miroir semi-opaque, de sorte que les présentateurs de journaux télévisés ou les orateurs peuvent lire leur texte sans détourner leur regard de la caméra. Et c’est précisément là qu’il manque à présent la vis appropriée. Paul Huser et Kevin Glor-Ockert savent néanmoins improviser. L’équipement fonctionne. C’est parti.

Des centaines de milliers de frères et sœurs regardent l’allocution chaque année, des dizaines de milliers la regardent déjà dans les premières heures après sa mise en ligne. Internet n’est que l’un des canaux parmi d’autres. En Asie du Sud-Est, par exemple, on aime montrer la vidéo, servant ainsi d’impulsion, à l’issue du service divin. Et l’Église néo-apostolique d’Afrique australe intègre cette vidéo dans la programmation de ses émissions sur son canal dédié, NAC TV. Et même si l’enregistrement est déjà un peu plus ancien, il se trouve toujours de nouvelles personnes intéressées pour regarder la vidéo – par exemple lors des rencontres de jeunesse ou lors des rencontres des aînés.

Comment piloter un apôtre-patriarche

Le téléprompteur n’est pas seulement utile à l’orateur, mais aussi aux auditeurs : notamment lorsque l’apôtre-patriarche se met à parler si vite et de façon si animée que même ses compatriotes ont du mal à le suivre. « Il y a déjà eu des plaintes à la maison à ce sujet », avoue-t-il en souriant. Heureusement, il est possible de régler la vitesse de défilement du texte sur l’écran, et par conséquent aussi la vitesse à laquelle l’orateur parle. Cette fois-ci, cependant, ce n’est même pas nécessaire : le rythme est bon, pas d’erreurs, tout est parfait.

Deux caméras enregistrent l’allocution. L’une donne une vision d’ensemble, l’autre s’approche du visage. Le fait de passer d’une perspective à l’autre ne crée pas seulement une diversion mais permet également de souligner certains passages. La mise en place des caméras prend du tout, elle aussi. L’extrait et l’angle sont-ils bons ? L’arrière-plan et la netteté sont-ils appropriés ? Et qu’en est-il de la lumière ? Si l’ombre n’est pas sur le mur, elle est sur le visage – et vice versa. Et quand l’image est correcte, il faut encore s’occuper du bon ton.

Pourquoi le travail ne fait que commencer

La version allemande nécessite plusieurs tentatives. Car l’apôtre-patriarche ne fait que s’échauffer pour l’enregistrement avec cette langue. L’accentuation doit d’abord trouver le bon rythme. Une erreur, cela ne fait rien, on reprend à partir du dernier paragraphe. Encore une fois, s’il vous plaît, par mesure de sécurité. Le président international de l’Église insiste pour présenter aussi lui-même la version anglaise. Car c’est la langue internationale officielle de l’Église. Il n’y a que pour l’espagnol qu’il doit passer son tour.

Les images et le son sont dans la boîte. À présent, le travail ne fait que commencer. Ressortir les meilleurs passages, sélectionner les extraits appropriés, préparer les sous-titres et bien d’autres choses encore. Pour l’apôtre-patriarche, aussi, le travail ne fait que commencer ce jour-là : l’après-midi siégera l’assemblée des apôtres de district d’Afrique, et, demain, ce sera le tour du collège international.

L’apôtre-patriarche Schneider quitte son bureau de bonne humeur, tandis que le démontage des caméras commence.
Oui, tout s’est bien passé.

novembre 22, 2018

Auteur: Andreas Rother

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