Avec deux ans de retard, l’assemblée internationale des apôtres de district s’est achevée aujourd’hui à Buenos Aires. L’ordre du jour comportait des thèmes très différents – en voici un aperçu.
En fait, l’assemblée dans la capitale argentine était déjà prévue à la Pentecôte 2020. Mais, comme nous le savons, la pandémie liée au coronavirus a rendu impossible de tels voyages et rencontres, même au cours du premier semestre de l’année suivante. Les apôtres de district n’ont pu se retrouver pour la première fois qu’en novembre 2021 à Zurich.
Publication de l’ensemble du concept
Les responsables des Églises territoriales ont poursuivi cette rencontre sur le plan thématique en poursuivant leurs délibérations sur l’ordination des femmes. Ce faisant, ils ont suivi la feuille de route esquissée par l’apôtre-patriarche Jean-Luc Schneider lors de son interview annuelle en 2021 : « Que dit Dieu ? Que dit la Bible ? Que dit l’Église ? Que dit la culture régionale ? »
« En nous penchant sur ce sujet, nous avons constaté à quel point il est vaste et profond. Il ne suffit pas de dire un simple oui ou non », avait déjà souligné l’apôtre-patriarche auparavant. « Nous nous laissons du temps pour nos délibérations et, dès que toutes les décisions auront été prises, nous publierons un concept de fond, comme nous l’avons fait avec la modification de la définition du ministère en 2019. »
À cause de Babel : une Bible, mais de nombreuses versions
La question d’une traduction fiable de la Bible avec un vocabulaire moderne s’était posée dans le cercle des Églises territoriales anglophones. C’est la version New King James (NKJV) qui y est utilisée, celle-ci ayant remplacé la version King James classique en 2001. Cette révision est toutefois aussi marquée par un langage traditionnel.
Le résultat de l’analyse professionnelle de diverses traductions est qu’il n’existe pas d’alternative parfaite. La NKJV continue à faire autorité pour la doctrine et la liturgie de l’Église néo-apostolique. En dehors du cadre officiel, l’étude de traductions supplémentaires est saluée.
Il en va de même, en principe, pour tous les pays : outre la traduction officielle de la Bible pour la doctrine et la liturgie, la comparaison avec des éditions plus modernes est possible ; les apôtres de district formuleront des recommandations à ce sujet.
Prochain arrêt : cours de religion
Dans le cadre de leur session, les apôtres de district se sont également informés des progrès réalisés dans l’élaboration du matériel pédagogique pour les enfants : après la mise à disposition d’une offre complète pour les enfants de l’école du dimanche, comprenant des imprimés, un portail web et des applications pour appareils mobiles, une version abrégée est en cours d’élaboration. Celle-ci s’adresse aux pays, notamment en Afrique, où l’infrastructure ne permet pas de distribuer la version complète à chaque enfant. Entre-temps, les travaux relatifs au matériel pédagogique destiné aux enfants plus âgés du cours de religion ont commencé.
Le thème de l’enseignement tient particulièrement à cœur de l’apôtre-patriarche Schneider. « Enseignez les frères du ministère et établissez l’école du dimanche pour les enfants dans toutes les communautés », s’était exprimé le responsable de l’Église lors de l’assemblée des apôtres d’Afrique à la Pentecôte 2015 en Zambie en résumant son programme. « Je suis conscient que c’est un grand défi, mais je crois qu’avec Dieu, rien n’est impossible ! »
Partager les responsabilités
Puis, il y a eu ce moment historique particulier : l’apôtre-patriarche Jean-Luc Schneider a invité les apôtres de district à voter au scrutin secret pour ou contre un comité financier pour l’ÉNAI. Celui-ci aura pour mission, à l’avenir, de conseiller et d’assister l’apôtre-patriarche via mandat dans les affaires financières de l’Église mondiale. Les apôtres de district ont voté au scrutin secret pour les apôtres de district Mark Woll (Canada), Michael Ehrich (Allemagne méridionale), Joseph Opemba Ekhuya (Afrique orientale) et l’apôtre Robert Worship (Afrique du Sud).
« Je suis très reconnaissant de cette décision », a avoué l’apôtre-patriarche à l’issue du scrutin. Cela le préoccupait depuis longtemps déjà : il souhaitait partager avec un comité directeur élu sa direction de l’Église, liée à son ordination comme apôtre-patriarche, notamment pour les questions d’ordre financier.