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« Ce que nous faisons, nous le faisons par amour pour Jésus »

décembre 28, 2016

Auteur: Andreas Rother

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Qu’ils soient des sentinelles et des gardiens, qu’ils proclament la parole et prennent soin des âmes, qu’ils ne dominent pas sur elles, mais qu’ils soient des « serviteurs inutiles » : Telles sont les attentes de l’apôtre-patriarche à l’égard des ministres de l’Église néo-apostolique. Ci-après, quelques-unes des déclarations faites en 2016.

En Argentine eten république du Congo en avril, en Albanie et en Ouganda en juillet : c’est là que l’apôtre-patriarche Jean-Luc Schneider a célébré des services divins à l’intention des frères du ministère au cours de l’année finissante. Chacun d’eux avait ses axes essentiels, mais tous avaient aussi des points communs importants.

Donner la place centrale à Jésus

« C’est Dieu, et non pas un homme ou une organisation, qui nous a appelés à son service, souligne le primat de l’Église, il n’y va pas de l’Église néo-apostolique, il n’y va pas des apôtres, c’est de Jésus qu’il nous faut parler, de la manière dont il oeuvre, dont il aime et dont il console. »

Car: « C’est le Seigneur Jésus – pas moi ! – qui est le modèle à suivre. » L’apôtre-patriarche appelle les ministres à ne pas faire de leur propre conduite et de leur propres opinions la référence pour autrui : « Laissez l’autre être tout autre, l’essentiel, c’est qu’il suive le Seigneur Jésus et conforme sa vie à l’Évangile. »

Et de mettre expressément en garde contre toute « parole vaine » (Matthieu 12 : 36). Quelles sont ces paroles vaines ? « Ce sont, par exemple, les règles que nous édictons parfois. Par le passé, il existait des règles étranges : il fallait avoir les cheveux courts et bien d’autres choses encore. Toutes ces choses n’ont aucune importance dans la perspective de notre salut. »

Être proche des enfants de Dieu

« Nous sommes envoyés en qualité d’ouvriers, dit encore le Président de l’Église. Le ministère n’est pas une fonction hiérarchique visant à nous permettre de dominer sur l’Église. « Ne perdons pas notre temps à défendre notre statut. Ce que Jésus-Christ attend de nous, c’est que nous soyons des serviteurs inutiles » (Luc 17 : 10). Ce ne sont ni notre personne ni nos idées qui importent. « Employons-nous à prêcher Jésus, à lui donner la place centrale ! »

« Il ne suffit bien évidemment pas de nous tenir à l’autel et de prêcher, pour qu’on nous admire. Ce n’est pas à l’autel que l’on fait de la pastorale. Pour cela, il faut être proche de ceux qui sont malades et qui souffrent. Il faut connaître les enfants de Dieu, partager leurs soucis, pleurer et prier avec eux ! »

Pas d’avance, pas de prime, seulement de l’amour

« Même si on est un excellent serviteur et qu’on accomplisse un travail fantastique dans l’Oeuvre de Dieu, on peut ne pas prendre part au jour du Seigneur », prévient l’apôtre-patriarche. « Si rien ne s’améliore en mon âme, je risque de ne pas pouvoir prendre part au jour du Seigneur. »

« En notre qualité de serviteurs nous n’avons pas droit à une récompense particulière : Être en communion avec Dieu, c’est tout avoir. On ne peut pas hériter davantage que la gloire de Dieu. Ce qui est déterminant, c’est que tout ce que nous faisons, nous le fassions par amour pour Jésus. »

décembre 28, 2016

Auteur: Andreas Rother

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