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« C’est sensationnel, bien sûr ! » – Deux apôtres-patriarches actifs à Buchholz

mars 19, 2016

Auteur: Peter Johanning

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Mais où donc se situe Buchholz ? La petite ville aux portes de la ville de Hambourg (Allemagne) est la retraite de l’apôtre-patriarche Wilhelm Leber, qui était à la tête de l’Église néo-apostolique internationale de 2005 à 2013. C’est dans cette communauté que se rendra l’apôtre-patriarche actuel le vendredi saint : L’apôtre-patriarche rend visite à l’apôtre-patriarche.

Dans son agenda des services divins, l’apôtre-patriarche Jean-Luc Schneider a prévu un service divin à Pâques dans le champ d’activité apostolique d’Allemagne septentrionale. Deux jours plus tôt, le vendredi saint, il veut se rendre à Buchholz, pour y rendre hommage à son prédécesseur dans le ministère et à l’ensemble de la communauté.

Et pas seulement : Wilhelm Leber, l’apôtre-patriarche à la retraite, sera organiste ce jour-là ! L’un prêche, l’autre joue de l’orgue.

La communauté compte un certain nombre d’organistes, et il est l’un d’entre eux, nous explique l’apôtre-patriarche Leber. Il avoue néanmoins qu’il a demandé à être sur le programme en tant qu’organiste pour le vendredi saint : « L’idée d’être une nouvelle fois actif avec l’apôtre-patriarche au cours du service divin a quelque chose d’émouvant pour moi. »

Des signes d’une relation personnelle

L’an dernier, lors d’une rencontre, l’apôtre de district responsable Rüdiger Krause lui a dévoilé incidemment qu’il avait invité l’apôtre-patriarche dans la communauté de Buchholz. « C’est sensationnel, bien sûr ! », a-t-il alors pensé. Et, après accord du conducteur de communauté, il ne s’est pas privé d’annoncer lui-même cette nouvelle à la communauté. « Je me souviens encore de l’étonnement que j’ai lu sur les visages. Chacun a eu immédiatement conscience qu’il s’agit d’un événement exceptionnel, lorsque l’apôtre-patriarche se rend dans une communauté individuelle. »

Pour la communauté, nous révèle l’ancien primat de l’Église, la visite de l’apôtre-patriarche est le moment fort de cette année. La tension monte de semaine en semaine, et les préparatifs tournent à plein régime. « Pour moi, personnellement, la visite de l’apôtre-patriarche est aussi le signe d’une relation personnelle cordiale », ajoute-t-il avec modestie.

Bien arrivé dans la communauté

Entre-temps, l’apôtre-patriarche à la retraite est bien arrivé dans la communauté où il se sent à l’aise. « Nous avons une relation très naturelle et détendue, et mon ministère n’a pas d’importance particulière dans cette relation. Je participe activement – pas seulement en tant qu’auditeur lors du service divin, mais aussi au sein de la chorale, en tant qu’organiste, dans le groupe des aînés, au sein du groupe de nettoyage de l’église. Les frères du ministère aussi se sont habitués depuis longtemps au fait que j’aie ma place au sein de la communauté.

À la question de savoir si les nombreux voyages dans le monde lui manquent, il répond clairement par non : « Je dois dire que je n’éprouve plus l’envie de faire de grands voyages. La plupart du temps, je suis à la maison ou dans un environnement proche. » Il ne participe aux grands services divins que sur invitation particulière de l’apôtre-patriarche ou des apôtres de districts. « Je garde de bons souvenirs de mon temps actif, mais je n’aspire plus à entreprendre de tels voyages prolongés. »

mars 19, 2016

Auteur: Peter Johanning

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