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Dans une foi fervente : destins de l’année 2017

décembre 30, 2017

Auteur: Andreas Rother

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Chrissandra, Paxton, Julia et Sam – quatre noms, quatre personnes, quatre histoires différentes au cœur de la réalité des chrétiens néo-apostoliques : tantôt tristes, tantôt belles, mais toujours empreintes d’une foi fervente.

Elle meurt sous les balles d’une fusillade entre la police et des criminels : Chrissandra Oppermann, âgée de 30 ans, responsable de jeunesse au Cap (Afrique du Sud), rentrait tout juste d’un voyage de jeunesse. Près de 800 personnes sont présentes au service funèbre en août 2017 dans la communauté de Netreg.

« Chrissie avait une influence positive sur tous ceux qui la connaissaient », raconte sa mère. « Elle avait une belle âme », relate un homme politique local. Le dernier message de Chrissandra sur Facebook est issu du passage biblique en Philippiens 4 : 19 : « Et mon Dieu pourvoira à tous vos besoins selon sa richesse, avec gloire, en Jésus-Christ. »

Chrissie est l’une des 24 membres de l’Église, dans le seul diocèse de l’évêque Alwin Witten, qui ont ainsi trouvé la mort entre mai 2016 et août 2017 : 24 frères et sœurs en la foi, victimes de la criminalité en bandes et de la violence gratuite.

De la chorale des enfants à l’idole pop

Bishop Lavis est le nom du quartier du Cap où vivait Chrissandra Oppermann, et où elle est morte. Paxton Fielies a, elle aussi, grandi dans ce même quartier. Sa vie, cependant, a récemment pris une tournure radicalement différente.

Âgée de 17 ans, elle a gagné, en novembre 2017, la dernière saison de l’émission de casting « Idols », la version sud-africaine de l’émission française « Nouvelle Star ». Au moment des votes, ses frères et sœurs en la foi ne sont pas les derniers à la soutenir. Car Paxton a débuté sa carrière dans les rangs de l’Église, au sein de la chorale des enfants, « NAC Children Choir ».

« C’est une jeune fille très croyante, issue d’une famille très fidèle », relate l’apôtre de district John L. Kriel. Et Paxton ne s’en cache pas lors de l’interview à la télévision. À la question : « Quelle est la chose la plus importante dans votre vie ? », elle répond sans hésiter : « Dieu, ma famille et la musique » – exactement dans cet ordre-là.

Une mélodie pour des centaines de milliers d’auditeurs

Grâce à son chant : « Lord, have mercy on my life », elle a su toucher le cœur de centaines de milliers de fidèles lors de la fête de la Pentecôte 2017 : Julia Maier, de Vienne (Autriche). Elle a présenté cette ballade émotionnelle avec le chœur et l’orchestre un quart d’heure avant le début du service divin central.

Ce chant est né dans le cadre de la séparation d’un être cher. Même si la nostalgie transparaît, le texte est empreint de reconnaissance et d’espérance : la reconnaissance pour l’amour de Dieu et pour chaque beau moment vécu, l’espérance en la grâce de Dieu et en la vie dans une nouvelle nature.

Compositeur et pianiste, elle a déjà mis son talent très tôt au service de son Église : d’abord au sein de sa communauté, puis au niveau national, lors d’un camp de musique pour la jeunesse, ainsi que lors des Journées européennes de la jeunesse et du Rassemblement religieux international. Le point culminant était néanmoins la fête de la Pentecôte de cette année, relate-t-elle : « Cela représente une si grande bénédiction que ce n’est presque pas supportable. »

Un engagement très physique à l’autel

Un interprète a également fait une forte impression lors de la fête de la Pentecôte 2017. Qui est cet homme qui a travaillé si dur à l’autel pendant la fête de la Pentecôte ? C’est la question que posaient de nombreuses personnes après avoir suivi la vidéotransmission du service divin solennel de la Pentecôte.

Son nom est Sam Mueller, il a 46 ans, porte le ministère d’évêque, et il est passionné de traduction. Il parle l’anglais, le français, l’allemand, l’espagnol et quelques mots de cambodgien. « Prochainement, j’aimerais aussi apprendre l’italien, puis le lingala », une langue nationale parlée dans les deux Congo (la République du Congo et la République Démocratique du Congo, NdT).

C’est un homme très attaché à sa famille, il est marié et a « deux merveilleux enfants ». Pendant son temps libre, il aime jardiner, faire de la randonnée en famille ou écrire des romans. C’est un homme tout à fait normal, qui, comme tant d’autres, consacre beaucoup de temps et de cœur à son Église, et qui contribue à faire de la communion quelque chose de particulier.

décembre 30, 2017

Auteur: Andreas Rother

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