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De l’aide pour les bénévoles

septembre 17, 2015

Auteur: Andreas Rother

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Aider ? Volontiers ! Mais comment ? – Les questions de ce genre se posent sans cesse face au flux de migrants vers l’Europe, aussi au sein des communautés néo-apostoliques. Les directions des différentes Églises territoriales n’en restent pas aux appels lancés, mais proposent de l’aide pour les bénévoles.

Au travers de circulaires, plusieurs apôtres de district se sont adressés aux communautés et aux districts. Celles-ci contiennent des impulsions concrètes sur la façon, pour les personnes intéressées, de s’engager activement dans l’aide aux réfugiés et sur ce à quoi il faut veiller. Le guide le plus vaste est disponible en Allemagne méridionale. Les « Indications fondamentales pour l’accompagnement bénévole des réfugiés » ont été élaborées grâce à la collaboration des huit « mandataires [régionaux] pour l’aide humanitaire », qui sont pour la plupart issus de métiers dans le domaine social ou médical.

Indépendamment de la religion et de l’origine

La sollicitation à l’égard des hommes, sans préjugés – telle est la devise commune de ces circulaires. Car il est dit dans le Catéchisme : « L’Église néo-apostolique
est tenue de respecter l’Évangile et les règles de l’éthique chrétienne. Elle considère que
son devoir réside notamment dans la « mise en pratique de l’amour du prochain » envers quiconque, sans considération
du sexe, de l’âge, de la couleur de peau, de la nationalité ni de la religion. » (chapitre 13.5.3)

L’aide des frères et sœurs doit faire ressentir aux réfugiés qu’ils sont les bienvenus, indépendamment de leur origine ou de leur religion. Telle est la teneur unanime de ces circulaires. Au final, ces personnes viennent de régions en crise ou en guerre vers l’Allemagne pour pouvoir simplement survivre.

Collaborer dans des structures ayant fait leurs preuves

Les apôtres de district Rainer Storck (Rhénanie-du-Nord-Westphalie) et Michael Ehrich (Allemagne méridionale), de même que leurs collègues dans le ministère, recommandent à ceux qui souhaitent s’engager de s’adresser aux organisations caritatives communales ou confessionelles telles que Caritas et Diakonie ou aux initiatives telles que les cercles locaux de travail. Ils recommandent également de se mettre en relation avec les autorités communales, afin de pouvoir estimer les moyens de soutien existants.

Une telle façon de procéder a de bonnes raisons : Ces organisations ont beaucoup d’expérience en matière de coordination, elles connaissent les besoins concrets et peuvent aussi déployer les bénévoles de façon ciblée en fonction de leurs compétences. En outre, ces derniers y bénéficient d’une introduction et d’un accompagnement compétents ainsi que d’un soutien lors d’éventuels problèmes.

Les contacts créent l’échange

Au-delà des dons et de l’entraide pratique, il s’agit d’entretenir une « culture de bienvenue » au sein des communautés, souligne notamment l’apôtre de district Rüdiger Krause. Les possibilités offertes sont entre autres des invitations pour une rencontre détendue ou des activités de loisirs, des offres telles que l’aide aux devoirs ou des cercles de jeux ainsi que l’accompagnement par exemple aux rendez-vous médicaux ou aux courses, énumère le guide d’Allemagne méridionale.

De tels contacts permettent de faire connaissance et d’établir des échanges lors de conversations. Ce faisant, les bénévoles devront être conscients des différences culturelles. Ici, ce qui est avant tout demandé, c’est une attitude respectueuse vis-à-vis des inconnus, tout autant que la connaissance de ses propres valeurs, mais avant tout la sérénité et la curiosité.

Un engagement qui a ses limites

L’engagement personnel a néanmoins ses limites, comme le mettent en évidence les « mandataires pour l’aide humanitaire » : de nombreux réfugiés viennent de régions en guerre et sont traumatisés. Pour le travail de reconstruction, les thérapeutes spécialisés sont la meilleure adresse. La procédure de reconnaissance repose entre les mains des autorités et ne doit pas être influencée. En outre, les bénévoles doivent également prendre en compte les limites de leurs propres possibilités.

Et, pour finir : L’accompagnement n’est pas une activité missionnaire, mais un service issu de l’amour du prochain. Les apôtres de district Wolfgang Nadolny (Berlin-Brandebourg) et Wilfried Klinger (Allemagne centrale) renvoient au même passage biblique (Matthieu 25 : 35-40) dans leurs circulaires : « J’étais étranger, et vous m’avez recueilli. » Et : « toutes les fois que vous avez fait ces choses à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous les avez faites. »

Photo: Hannibal Hanschke / Reuters

septembre 17, 2015

Auteur: Andreas Rother

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