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Des histoires d’amour issues de boîtes à chaussures

janvier 21, 2016

Auteur: Andreas Rother

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Si une communauté peut rentrer dans une boîte, le vaste monde devient un peu plus petit : De nouveaux liens dans le célèbre lien d’amour autour du monde ont été créés lors d’une opération menée pendant le Rassemblement religieux international. Qu’est devenue cette opération ? Rétrospective du coup d’envoi.

La plupart des 500 communautés qui se sont retrouvées grâce au forum de rencontre « Ma communauté dans une boîte à chaussures » vient d’Argentine et d’Uruguay, d’Afrique du Sud et de Namibie, du Canada et des États-Unis, d’Australie, de Grande-Bretagne, de France d’Allemagne.

Une promotion personnelle créative

Cette idée est née dans la communauté de Dorstadt (Basse-Saxe, Allemagne) au cours d’une discussion joyeuse et néanmoins constructive de l’équipe organisationnelle au sujet du RRI à venir2014 à Munich : Les communautés devaient se présenter, dans le cadre d’une boîte à chaussures, de la manière qu’elles le souhaitaient. Et l’échange des boîtes devait permettre de nouer de nouveaux contacts entre les frères et sœurs du monde entier.

De véritables chefs-d’œuvres en sont nés, comme par exemple la communauté miniature de Dortmund-Marten (Allemagne) – très habilement et avec l’amour du détail. Ou encore l’assortiment d’épices de la communauté d’Essen-Frohnhausen (Allemagne) : du poivre de différentes couleurs pour le mélange varié au sein de la communauté, de la musique en tant que sel pour la soupe que forme la communauté ainsi que le sucre et la cannelle en tant que contrastes qui s’harmonisent parfaitement. Le travail commun dans ce projet commun a déjà renforcé le sentiment d’action au sein des communautés.

Le choix palpitant d’une communauté partenaire

La tension est montée ensuite sur le site du RRI, à Munich, lorsque les représentants des communautés ont dû choisir une communauté partenaire : c’est ce qui se trouvait à l’intérieur des boîtes à chaussures, que l’on pouvait consulter sur chaque rayonnage, qui a alors compté. Lorsque les présentations plaisaient, le représentant emmenait immédiatement la boîte à chaussures, et les communautés prenaient contact l’une avec l’autre peu de temps après – pour certaines, déjà durant le Rassemblement religieux.

Ce faisant, les représentants ont vécu certains tournants – comme par exemple les représentants de la communauté de Berlin-Köpenick. Elle avait à l’origine repéré la communauté de Rio der Janeiro (Brésil), mais avait sauté sur l’occasion trop tard. Puis vint la surprise : De leur côté, les Brésiliens avaient choisi Berlin ! Puisque chaque communauté pouvait choisir et en même temps être choisie, celle-ci a donc eu deux communautés partenaires. Les communautés ont également créé des liens sur trois continents – notamment Béthlehem (Afrique du Sud) avec Vernon (Canada) et Wolfenbüttel (Allemagne).

Un premier contact curieux

Après la première prise de contact – par mail ou par téléphone –, les membres des communautés étaient très curieuses de connaître leurs frères et sœurs : là où c’était possible, ils ont échafaudé des plans pour organiser une première rencontre – des invitations à la fête de la communauté ou même à l’inauguration d’une église, à la visite de la ville ou à une sortie.

Et on trouvait sans cesse des points communs cachés – par exemple lorsque les frères et sœurs de Sarreguemines (France) ont appris à Friedrichsdorf (Allemagne) que la ville avait été fondée par les Huguenots et que les services divins y avaient été célébrés en français jusqu’en 1940. La conclusion des invités était la suivante : « Au fond, vous êtes vous aussi des Français. »

Des présents énigmatiques

Les membres des différentes communautés ont également fait preuve de beaucoup de créativité dans les présents qu’ils ont apporté lors de leurs rencontres inter-communautés : par exemple, les frères et sœurs d’Ittersbach ont apporté un petit pommier pour le jardinn de la communauté de Mundelsheim (toutes deux en Allemagne). Et la communauté de Backnang a fait don d’un tuyau d’orgue en guise de capital de départ pour la construction d’un orgue à Würzburg (toutes deux en Allemagne).

La plupart du temps, ils n’en sont pas restés à leur première rencontre, d’autres ont suivi – parfois même par-delà les frontières nationales. Et, dans un cas, quatre communautés se sont même rencontrées. nac.today vous racontera plus en détail les « histoires d’amour » les plus intéressantes nées entre les communautés au cours des prochaines semaines.

janvier 21, 2016

Auteur: Andreas Rother

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