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Des murs, des fossés et des ponts – ce que nous enseigne la ville divisée
février 12, 2016
Auteur: Andreas Rother
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Text öffnenelle est la ville de la construction du mur et de la chute du mur: ce week-end, l’apôtre-patriarche fera étape à berlin (allemagne). l’histoire de la ville, unique en son genre, nous donne un enseignement qui concerne les communautés du monde entier. les frères du ministère de la communauté de humboldthain, autrefois « norden 2 » (1954) ; werner simon, seconde rangée, 4e à partir de la droite. photo: werner simon/jens lange. une photo des années 1958/59. photo: werner simon/jens lange. werner simon avec sa deuxième fille lors de son entrée à l’école (1960). photo: werner simon/jens lange. construction du poste-frontière. photo: by the central intelligence agency (east german house demolition) [public domain], via wikimedia commons. la ville de berlin est divisée. photo: bundesarchiv, bild 173-1288 / cc-by-sa 3.0 [cc by-sa 3.0 de ( via wikimedia commons. des soldats installent une nouvelle clôture en barbelés sur la « potsdamer platz ». photo: by the central intelligence agency (east german soldiers) [public domain], via wikimedia commons. werner simon et son épouse helga (vers 1962). photo: werner simon/jens lange. « werner simon à son bureau (1968). durant de nombreuses années, il a travaillé pour l’administration de l’église. l’une de ses tâches consistait à organiser des voyages pour les frères du ministère vers et hors de l’allemagne de l’ouest ». photo: werner simon/jens lange. service divin du 05.01.1992 avec l’apôtre-patriarche richard fehr à berlin-lichtenberg. photo: nak berlin-brandenburg. service divin du 05.01.1992 avec l’apôtre-patriarche richard fehr à berlin-lichtenberg. photo: nak berlin-brandenburg. service divin du 05.01.1992 avec l’apôtre-patriarche richard fehr à berlin-lichtenberg. photo: nak berlin-brandenburg. service divin du 05.01.1992 avec l’apôtre-patriarche richard fehr à berlin-lichtenberg. photo: nak berlin-brandenburg. service divin du 05.01.1992 avec l’apôtre-patriarche richard fehr à berlin-lichtenberg. photo: nak berlin-brandenburg. l’église de la communauté de berlin-humboldthain (2003). photo: nak berlin-brandenburg. « werner, nous ne pouvons plus aller de l’autre côté. » nous sommes le dimanche 13 août 1961. et le prêtre simon est en route pour rejoindre la communauté qui porte aujourd’hui le nom de berlin-humboldthain. un ami vient à sa rencontre et lui dit: « la frontière est fermée. ». tout près, et pourtant inaccessible. effectivement: en plein centre de berlin, des barbelés et des barricades empêchent de passer d’est en ouest, et vice versa – et il y a aussi les policiers de la « volkspolizei » (la police populaire, ndt), équipés de casques lourds et de fusils: « ici va maintenant être érigée une frontière. » celle-ci deviendra rapidement le célèbre mur de berlin. la communauté d’origine de la rue « hussitenstraße » n’est située qu’à un jet de pierre. pour le prêtre simon et des centaines d’autres frères et sœurs, cependant, elle est devenue inaccessible, et elle le restera pendant plusieurs décennies. l’église territoriale est divisée en est et ouest, à l’instar de la ville et de tout le pays. sur le chemin de la réunification. « cœur à cœur réunis ensemble » (« herz und herz vereint zusammen ») est le cantique qui résonne le 5 janvier 1992 dans la communauté de berlin-lichtenberg. l’apôtre-patriarche a célébré le service divin et fête désormais la réunification: deux ans après la chute du mur, les églises territoriales de berlin-est et berlin-ouest vont se fondre en un seul champ d’activité, celui de berlin-brandebourg. « le mur a beaucoup cassé, séparé et détruit », se souvient werner simon. il reste néanmoins en contact avec l’ancienne communauté d’origine, surtout avec les frères et sœurs dont il avait la charge, durant ces dix années en tant que responsable des jeunes. les jeunes, il les retrouve après l’ouverture de la frontière interallemande: « et ils étaient eux-mêmes déjà des pères et des mères de famille avec des enfants adolescents. ». surmonter les différences avec compréhension. le processus de réunification ne se fait pas « sans douleur ». c’est ce que l’apôtre de district wolfgang nadolny met en évidence à l’occasion du 20e anniversaire de la réunification religieuse. car, en 30 ans de séparation, de nombreuses différences ont pris forme – également au sein de l’église, écrit-il en janvier 2012 dans une circulaire adressée à toutes les communautés. cela ne concerne néanmoins pas la doctrine de la foi, mais l’aspect humain et l’empreinte sociétale. « cependant, parce que nous avons regardé ensemble vers notre seigneur jésus-christ et parce que nous nous sommes efforcés de bien nous entendre, l’église territoriale s’est bien développée, sous la bénédiction de dieu » ; tel est le constat de l’apôtre de district. et il cite à ce sujet la parole en psaumes 65: 9: « tu remplis d’allégresse l’orient et l’occident. ». démolir, combler, construire. évidemment, il continue à y avoir des problèmes ici ou là. il les qualifie néanmoins de « conflits relationnels tout à fait normaux ». il ne faut pas s’en accomoder, souligne wolfgang nadolny, en exhortant à l’action, avec un regard sur l’histoire de la ville, unique en son genre: « démolissez les murs, comblez les fossés et construisez des ponts ». un appel qui ne s’applique pas seulement à la communauté de berlin, mais aussi à d’autres communautés du monde entier.
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elle est la ville de la construction du mur et de la chute du mur: ce week-end, l’apôtre-patriarche fera étape à berlin (allemagne). l’histoire de la ville, unique en son genre, nous donne un enseignement qui concerne les communautés du monde entier. les frères du ministère de la communauté de humboldthain, autrefois « norden 2 » (1954) ; werner simon, seconde rangée, 4e à partir de la droite. photo: werner simon/jens lange. une photo des années 1958/59. photo: werner simon/jens lange. werner simon avec sa deuxième fille lors de son entrée à l’école (1960). photo: werner simon/jens lange. construction du poste-frontière. photo: by the central intelligence agency (east german house demolition) [public domain], via wikimedia commons. la ville de berlin est divisée. photo: bundesarchiv, bild 173-1288 / cc-by-sa 3.0 [cc by-sa 3.0 de ( via wikimedia commons. des soldats installent une nouvelle clôture en barbelés sur la « potsdamer platz ». photo: by the central intelligence agency (east german soldiers) [public domain], via wikimedia commons. werner simon et son épouse helga (vers 1962). photo: werner simon/jens lange. « werner simon à son bureau (1968). durant de nombreuses années, il a travaillé pour l’administration de l’église. l’une de ses tâches consistait à organiser des voyages pour les frères du ministère vers et hors de l’allemagne de l’ouest ». photo: werner simon/jens lange. service divin du 05.01.1992 avec l’apôtre-patriarche richard fehr à berlin-lichtenberg. photo: nak berlin-brandenburg. service divin du 05.01.1992 avec l’apôtre-patriarche richard fehr à berlin-lichtenberg. photo: nak berlin-brandenburg. service divin du 05.01.1992 avec l’apôtre-patriarche richard fehr à berlin-lichtenberg. photo: nak berlin-brandenburg. service divin du 05.01.1992 avec l’apôtre-patriarche richard fehr à berlin-lichtenberg. photo: nak berlin-brandenburg. service divin du 05.01.1992 avec l’apôtre-patriarche richard fehr à berlin-lichtenberg. photo: nak berlin-brandenburg. l’église de la communauté de berlin-humboldthain (2003). photo: nak berlin-brandenburg. « werner, nous ne pouvons plus aller de l’autre côté. » nous sommes le dimanche 13 août 1961. et le prêtre simon est en route pour rejoindre la communauté qui porte aujourd’hui le nom de berlin-humboldthain. un ami vient à sa rencontre et lui dit: « la frontière est fermée. ». tout près, et pourtant inaccessible. effectivement: en plein centre de berlin, des barbelés et des barricades empêchent de passer d’est en ouest, et vice versa – et il y a aussi les policiers de la « volkspolizei » (la police populaire, ndt), équipés de casques lourds et de fusils: « ici va maintenant être érigée une frontière. » celle-ci deviendra rapidement le célèbre mur de berlin. la communauté d’origine de la rue « hussitenstraße » n’est située qu’à un jet de pierre. pour le prêtre simon et des centaines d’autres frères et sœurs, cependant, elle est devenue inaccessible, et elle le restera pendant plusieurs décennies. l’église territoriale est divisée en est et ouest, à l’instar de la ville et de tout le pays. sur le chemin de la réunification. « cœur à cœur réunis ensemble » (« herz und herz vereint zusammen ») est le cantique qui résonne le 5 janvier 1992 dans la communauté de berlin-lichtenberg. l’apôtre-patriarche a célébré le service divin et fête désormais la réunification: deux ans après la chute du mur, les églises territoriales de berlin-est et berlin-ouest vont se fondre en un seul champ d’activité, celui de berlin-brandebourg. « le mur a beaucoup cassé, séparé et détruit », se souvient werner simon. il reste néanmoins en contact avec l’ancienne communauté d’origine, surtout avec les frères et sœurs dont il avait la charge, durant ces dix années en tant que responsable des jeunes. les jeunes, il les retrouve après l’ouverture de la frontière interallemande: « et ils étaient eux-mêmes déjà des pères et des mères de famille avec des enfants adolescents. ». surmonter les différences avec compréhension. le processus de réunification ne se fait pas « sans douleur ». c’est ce que l’apôtre de district wolfgang nadolny met en évidence à l’occasion du 20e anniversaire de la réunification religieuse. car, en 30 ans de séparation, de nombreuses différences ont pris forme – également au sein de l’église, écrit-il en janvier 2012 dans une circulaire adressée à toutes les communautés. cela ne concerne néanmoins pas la doctrine de la foi, mais l’aspect humain et l’empreinte sociétale. « cependant, parce que nous avons regardé ensemble vers notre seigneur jésus-christ et parce que nous nous sommes efforcés de bien nous entendre, l’église territoriale s’est bien développée, sous la bénédiction de dieu » ; tel est le constat de l’apôtre de district. et il cite à ce sujet la parole en psaumes 65: 9: « tu remplis d’allégresse l’orient et l’occident. ». démolir, combler, construire. évidemment, il continue à y avoir des problèmes ici ou là. il les qualifie néanmoins de « conflits relationnels tout à fait normaux ». il ne faut pas s’en accomoder, souligne wolfgang nadolny, en exhortant à l’action, avec un regard sur l’histoire de la ville, unique en son genre: « démolissez les murs, comblez les fossés et construisez des ponts ». un appel qui ne s’applique pas seulement à la communauté de berlin, mais aussi à d’autres communautés du monde entier.
Elle est la ville de la construction du mur et de la chute du mur : ce week-end, l’apôtre-patriarche fera étape à Berlin (Allemagne). L’histoire de la ville, unique en son genre, nous donne un enseignement qui concerne les communautés du monde entier.
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Les frères du ministère de la communauté de Humboldthain, autrefois
« Norden 2 » (1954) ; Werner Simon, seconde rangée, 4e à partir de la droite
Photo : Werner Simon/Jens Lange
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Une photo des années 1958/59
Photo : Werner Simon/Jens Lange
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Werner Simon avec sa deuxième fille lors de son entrée à l’école
(1960)
Photo : Werner Simon/Jens Lange
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Construction du poste-frontière
Photo : By The Central Intelligence Agency (East German House Demolition) [Public domain], via Wikimedia Commons
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La ville de Berlin est divisée
Photo : Bundesarchiv, Bild 173-1288 / CC-BY-SA 3.0 [CC BY-SA 3.0 de (http://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0/de/deed.en)], via Wikimedia Commons
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Des soldats installent une nouvelle clôture en barbelés sur la « Potsdamer Platz ».
Photo : By The Central Intelligence Agency (East German Soldiers) [Public domain], via Wikimedia Commons
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Werner Simon et son épouse Helga (vers 1962)
Photo : Werner Simon/Jens Lange
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« Werner Simon à son bureau (1968). Durant de nombreuses années, il a travaillé pour l’administration de l’Église. L’une de ses tâches consistait à organiser des voyages pour les frères du ministère vers et hors de l’Allemagne de l’Ouest »
Photo : Werner Simon/Jens Lange
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Service divin du 05.01.1992 avec l’apôtre-patriarche Richard Fehr à
Berlin-Lichtenberg
Photo : NAK Berlin-Brandenburg
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Service divin du 05.01.1992 avec l’apôtre-patriarche Richard Fehr à
Berlin-Lichtenberg
Photo : NAK Berlin-Brandenburg
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Service divin du 05.01.1992 avec l’apôtre-patriarche Richard Fehr à
Berlin-Lichtenberg
Photo : NAK Berlin-Brandenburg
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Service divin du 05.01.1992 avec l’apôtre-patriarche Richard Fehr à
Berlin-Lichtenberg
Photo : NAK Berlin-Brandenburg
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Service divin du 05.01.1992 avec l’apôtre-patriarche Richard Fehr à
Berlin-Lichtenberg
Photo : NAK Berlin-Brandenburg
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L’église de la communauté de Berlin-Humboldthain (2003)
Photo : NAK Berlin-Brandenburg
« Werner, nous ne pouvons plus aller de l’autre côté. » Nous sommes le dimanche 13 août 1961. Et le prêtre Simon est en route pour rejoindre la communauté qui porte aujourd’hui le nom de Berlin-Humboldthain. Un ami vient à sa rencontre et lui dit : « La frontière est fermée. »
Tout près, et pourtant inaccessible
Effectivement : En plein centre de Berlin, des barbelés et des barricades empêchent de passer d’est en ouest, et vice versa – et il y a aussi les policiers de la « Volkspolizei » (la police populaire, NdT), équipés de casques lourds et de fusils : « Ici va maintenant être érigée une frontière. » Celle-ci deviendra rapidement le célèbre mur de Berlin.
La communauté d’origine de la rue « Hussitenstraße » n’est située qu’à un jet de pierre. Pour le prêtre Simon et des centaines d’autres frères et sœurs, cependant, elle est devenue inaccessible, et elle le restera pendant plusieurs décennies. L’Église territoriale est divisée en Est et Ouest, à l’instar de la ville et de tout le pays.
Sur le chemin de la réunification
« Cœur à cœur réunis ensemble » (« Herz und Herz vereint zusammen ») est le cantique qui résonne le 5 janvier 1992 dans la communauté de Berlin-Lichtenberg. L’apôtre-patriarche a célébré le service divin et fête désormais la réunification : deux ans après la chute du mur, les Églises territoriales de Berlin-Est et Berlin-Ouest vont se fondre en un seul champ d’activité, celui de Berlin-Brandebourg.
« Le mur a beaucoup cassé, séparé et détruit », se souvient Werner Simon. Il reste néanmoins en contact avec l’ancienne communauté d’origine, surtout avec les frères et sœurs dont il avait la charge, durant ces dix années en tant que responsable des jeunes. Les jeunes, il les retrouve après l’ouverture de la frontière interallemande : « Et ils étaient eux-mêmes déjà des pères et des mères de famille avec des enfants adolescents. »
Surmonter les différences avec compréhension
Le processus de réunification ne se fait pas « sans douleur ». C’est ce que l’apôtre de district Wolfgang Nadolny met en évidence à l’occasion du 20e anniversaire de la réunification religieuse. Car, en 30 ans de séparation, de nombreuses différences ont pris forme – également au sein de l’Église, écrit-il en janvier 2012 dans une circulaire adressée à toutes les communautés. Cela ne concerne néanmoins pas la doctrine de la foi, mais l’aspect humain et l’empreinte sociétale.
« Cependant, parce que nous avons regardé ensemble vers notre Seigneur Jésus-Christ et parce que nous nous sommes efforcés de bien nous entendre, l’Église territoriale s’est bien développée, sous la bénédiction de Dieu » ; tel est le constat de l’apôtre de district. Et il cite à ce sujet la parole en Psaumes 65 : 9 : « Tu remplis d’allégresse l’orient et l’occident. »
Démolir, combler, construire
Évidemment, il continue à y avoir des problèmes ici ou là. Il les qualifie néanmoins de « conflits relationnels tout à fait normaux ». Il ne faut pas s’en accomoder, souligne Wolfgang Nadolny, en exhortant à l’action, avec un regard sur l’histoire de la ville, unique en son genre : « Démolissez les murs, comblez les fossés et construisez des ponts ». Un appel qui ne s’applique pas seulement à la communauté de Berlin, mais aussi à d’autres communautés du monde entier.