Des racines qui vont plus profondément et des ailes qui portent plus loin
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L’enseignement pour les enfants, les séminaires pour les jeunes, les formations pour l’enseignement de la musique et pour les ministres – tout cela fait partie du quotidien dans les communautés. Mais l’Église a beaucoup plus à offrir – voici une observation à l’occasion de la Journée internationale de l’éducation le 24 janvier.
Demande donc dans la communauté de qui on aime se souvenir : souvent, il s’agit de la monitrice de l’école du dimanche. Goethe disait déjà : « Ce dont les enfants ont besoin, ce sont des racines et des ailes. » Et ils ont besoin d’enseignants qui fournissent les deux.
« Prenez part à l’instruction à grand prix d’argent, et avec elle vous aurez acquis de l’or en abondance. », est-il écrit dans la Bible (Siracide 51 : 28, Apocryphes). Transformer l’argent en or est un vieux rêve de l’humanité. Or, ce n’est pas si simple, et cela n’a rien à voir avec de la magie. L’éducation ne résulte pas de citations intelligentes mais de bons enseignants – cela vaut aussi bien au sein de l’Église que de la famille, de l’environnement scolaire ou professionnel. En fin de compte, chaque expérience est une pièce du puzzle de l’éducation, la plus intense étant d’ailleurs les louanges.
Éducation : pas un produit de masse
L’éducation est davantage que l’accumulation de connaissances ; c’est avant tout la capacité d’appliquer les connaissances acquises dans la pratique. Hermann Hesse soulignait déjà avec une légère ironie : « La pratique devrait être le résultat de la réflexion, et non l’inverse. »
De plus, l’éducation est un droit humain, au sens littéral du terme : elle fait d’une personne un individu ! Grâce à l’éducation, son identité se développe. C’est pourquoi l’éducation n’est pas un produit de masse, mais un entraînement personnel. Quant à la motivation sous-jacente, elle est tout à fait honorable : l’éducation permet aux hommes d’améliorer leur situation politique, sociale, culturelle et économique, affirment les Nations Unies à l’occasion de leur Journée internationale de l’éducation.
Éducation : devise pour 2025
Celle-ci est célébrée le 24 janvier de chaque année depuis 2018, elle est donc encore assez récente. Sa devise pour 2025 concerne la relation entre l’intelligence artificielle et l’homme : « L’intelligence artificielle et l’éducation : Préserver l’autonomie dans un monde automatisé. » Des projets concrets doivent permettre aux individus et aux communautés de comprendre et d’influencer positivement le progrès technologique. Ces projets sont coordonnés par l’UNESCO.
Éducation : la communauté doit aussi en profiter
Quel est le rapport avec ma communauté d’origine ? Les Églises sont des lieux de formation d’un genre particulier. Comme dans une école, des programmes d’apprentissage et des exercices pratiques s’appliquent également dans les communautés. La communauté est avant tout le foyer de l’idée centrale chrétienne de la rédemption et du salut par Jésus-Christ.
C’est Dieu qui gouverne son Église et il attend que nous nous concentrions sur l’essentiel. L’image chrétienne de Dieu est toujours centrée sur le Dieu aimant, jamais sur le Dieu qui punit. Si de bons enseignants transmettent cela aux croyants – quels qu’ils soient, quoi qu’ils soient et comment ils sont – alors chaque jour est un jour d’éducation.
Éducation : programme d’apprentissage pour 2025
« Il est temps de faire le bien ! » – L’apôtre-patriarche Jean-Luc Schneider a fixé pour l’année 2025 une mission éducative en soulignant qu’il est grand temps d’opérer les changements nécessaires pour conformer nos propres pensées, paroles et actes à la volonté divine. On peut en déduire un programme d’apprentissage pour le vivre ensemble dans la communauté :
- Fais du bien à toi-même ! L’éducation spirituelle résulte de l’étude de thèmes essentiels pour l’avenir. L’attente du retour imminent de notre Seigneur a besoin de place dans notre vie.
- Jésus est le modèle ! Ici et maintenant, c’est la volonté de Dieu, l’action de Jésus qui sert de guide. Jésus veut que nous prenions soin les uns des autres, que nous nous aidions mutuellement. Il veut que nous utilisions nos différences et que nous contribuions à l’unité de la communauté – une communauté dans laquelle chacun garde à l’esprit le salut de l’autre.
- Vois ton prochain ! Cela ne s’arrête pas à la porte de l’église. Il est bon pour nous de pardonner sans hésiter à notre prochain et de nous réconcilier avec lui. Abandonnons nos rancœurs, ayons le courage de nous défaire de ce vieux levain qui gâche notre vie (I Corinthiens 5 : 7). Jésus nous exhorte à faire le bien à l’égard d’autrui, en faisant maintenant pour lui ce que nous aimerions que quelqu’un fasse un jour pour nous (Luc 6 : 31).
- Pensez à vos enfants ! Chers parents, prenez le temps de faire du bien à l’égard de vos enfants (cf. CÉNA 13.3.4). C’est maintenant qu’il faut leur apprendre à aimer Christ et l’Église. Pour cela, il vous faudra parfois renoncer à vos propres intérêts. Mais l’enjeu en vaut la peine !
Ce sont des extraits du message de Nouvel An adressés par l’apôtre-patriarche Jean-Luc Schneider. Le programme d’apprentissage est donc écrit.
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