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Donnez aux enfants le droit de vivre !

juillet 12, 2016

Auteur: Peter Johanning

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C’est terrible – 250 millions d’enfants vivent actuellement dans des zones en guerre ! Jamais depuis la Seconde Guerre mondiale ce chiffre n’a été aussi élevé. L’UNICEF parle d’une « ère de crises humanitaires ». Cela doit nous interpeller.

Ce qui se passe actuellement sur le globe est particulièrement grave : partout où l’on porte le regard, on ne voit que guerres, conflits et combats. Au Proche-Orient, en Afrique, en Asie, en Europe, partout ou presque, des hommes sont exposés à d’inconcevables affrontements armés. Et ce sont les enfants qui en souffrent le plus. L’organisation d’aide aux enfants des Nations Unies parle d’une « ère de crises humanitaires ». Selon son rapport sur la Situation des enfants dans le monde qui vient d’être publié, les violences faites aux mineurs n’ont pas connu une telle ampleur depuis la Seconde Guerre mondiale.

75 millions d’enfants sans refuge ni école

Trop souvent hélas, filles et garçons sont privés de toute leur enfance. En raison des crises et des catastrophes durables, 75 millions d’enfants et de jeunes adolescents ne peuvent aller ni au jardin d’enfants ni à l’école, ni non plus apprendre régulièrement. Le rapport fait état de rapts, de viols, de tortures et de meurtres. Dans son rapport annuel, l’UNICEF explique notamment que ces faits de violences visent à démoraliser les adultes.

« Nous disposons de nombreux rapports, selon lesquels des tireurs d’élite (snipers) visent sciemment des enfants et des écoles, des jardins d’enfants ou des aires de jeux. » Tout repère moral semble estompé. Les chiffres sont effrayants. L’UNICEF a une liste de milliers d’attaques lancées sur des écoles. Les bombardements sur des zones habitées densément peuplées tuent et mutilent plus spécialement les enfants.

250 millions d’enfants vivent dans des zones de guerre

Gerd Müller, le ministre allemand du Développement, a déclaré à Berlin, lors de la remise du rapport de l’UNICEF : « Dans le monde entier, 250 millions d’enfants sont quotidiennement confrontés à la guerre. Face à cette détresse, il ne faut pas que leurs appels au secours soient étouffés. » Et d’évoquer un autre chiffre, tout aussi terrible : L’année dernière, dans la seule Syrie en état de guerre civile, quelque 150 000 bébés sont nés sur les routes de l’exil. Le ministre craint que les images de crise diffusées chaque jour n’émoussent nos consciences.

La guerre et la fuite finissent à la longue par briser les enfants. Les psychologues mettent en garde : leur confiance foncière s’en trouve ébranlée. Certes, tous les enfants qui vivent dans des zones de crise ne sont pas traumatisés au sens clinique. L’UNICEF estime cependant que nombre d’entre eux connaîtront des problèmes psychiques et psychologiques durables. Une génération perdue ?

Donnons de l’amour aux enfants !

L’amour pour les enfants commence au foyer. Les parents qui aiment sincèrement leurs enfants leur donnent tout ce qui est bon pour eux, le meilleur : l’instruction, le respect du prochain, la préservation de la création, l’amour pour Dieu et bien d’autres choses encore. Telles sont les valeurs dont les enfants ont plus que jamais besoin de nos jours. Nous ne pouvons sans doute pas aider tous les enfants de la guerre, mais nous pouvons aimerceux qui vivent avec nous ou à côté de nous. Honorons-les, respectons-les, non pas simplement pour les faire grandir ou parce qu’ils sont la génération future, mais parce qu’ils sont des êtres humains.

Voici ce que dit la doctrine de l’Église néo-apostolique à ce sujet (CENA 12.4.1) : « Les enfants sont un don de Dieu (Psaume 127 : 3). Leurs parents font de leur mieux pour prendre soin d’eux et les éduquer, et leur offrent tout leur amour. […] Conscients de la responsabilité qui en découle pour eux, ils sont appelés à initier leurs enfants à agir de manière responsable, dan sle respect des valeurs fondamentales de l’Évangile. Ils leur apprendront notamment à aimer Dieu et leur prochain. »

Photo: Bassam Khabieh / Reuters

juillet 12, 2016

Auteur: Peter Johanning

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