Foi, recueil de chants, Église territoriale – un nouvel apôtre de district adjoint pour l’Afrique du Sud

« Avec la bénédiction de notre apôtre-patriarche, je serai admis à la retraite lors du service divin du 10 décembre 2023 à Gauteng. C’est avec reconnaissance que je vous informe qu’après de nombreuses prières et consultations entre moi-même et l’apôtre de district adjoint Mkhwanazi, notre apôtre-patriarche a accepté de confier à l’apôtre Peter Lambert la charge d’apôtre de district adjoint et donc de le nommer comme mon successeur. L’apôtre Lambert continuera d’assurer la desserte du champ d’activité apostolique du Cap-Winelands, dans lequel il exerce actuellement son ministère. Dès à présent, nous prions pour que le Seigneur bénisse tous nos projets » – c’est ce que l’apôtre de district John Kriel a écrit aux frères et sœurs de son Église territoriale.

Le 4 décembre prochain, l’apôtre-patriarche Jean-Luc Schneider mandatera l’apôtre Peter Lambert en tant qu’apôtre de district adjoint au cours du service divin qu’il célébrera au Cap (Afrique du Sud).

Peter Lambert

Le nouvel apôtre de district adjoint n’est pas un inconnu au sein de l’Église territoriale d’Afrique australe. Jusqu’en 2017, il était responsable musique pour l’Église territoriale. Il a également composé quelques chants pour le recueil de chorale et le recueil de chants anglophone.

Né le 22 juillet 1964, Peter Bernard Lambert a beaucoup chanté avec ses parents dès son enfance. Son père dirigeait la chorale de la communauté, sa mère jouait de l’orgue. Dès son jeune âge, Peter Lambert a pris des cours d’orgue auprès d’un frère du ministère et a appris à diriger.

Dans un premier temps, il ne s’imaginait pas pour autant faire de la musique son métier, car il voulait devenir expert-comptable. À court terme, il a tout de même décidé d’étudier la musique, mais on lui a dit qu’il n’aurait que peu de succès en raison du manque de prérequis. Il a néanmoins réussi à obtenir son diplôme : « Dieu avait rendu possible quelque chose que des personnes très compétentes et expérimentées avaient considéré comme impossible », s’est-il souvenu plus tard.

Après avoir enseigné la musique pendant deux ans et demi à la Sibelius Secondary School de Stenberg (Afrique du Sud), il est devenu responsable musique en 1989. Il a dirigé le travail musical de l’Église territoriale, coordonné les activités musicales, veillé à ce que les enfants et les jeunes en particulier soient encouragés dans le domaine de la musique, encadré les concerts et les événements, notamment en collaboration avec des institutions extérieures à l’Église néo-apostolique, supervisé la production de supports sonores et la publication de partitions, géré les instruments – il ne s’ennuyait pas. Ce qui ne l’a pas empêché d’étudier en parallèle la gestion d’entreprise.

Lorsque Peter Lambert a été ordonné apôtre pour le Cap-Winelands, le 13 décembre 2015, lors d’un service divin à Tafelsig (Afrique du Sud), il a néanmoins dû rapidement abandonner son travail de responsable musique. Mais cela n’a pas été particulièrement difficile pour lui : « Quand je vois que les jeunes chefs de chœur font mieux que moi, il m’est plus facile de ne plus le faire », dit-il.

Église territoriale d’Afrique australe

De nouvelles tâches attendent l’apôtre de district adjoint. L’Église territoriale d’Afrique australe existe depuis 2016. Lors d’un service divin en décembre, les Églises territoriales du Cap et du Sud-Est africain avaient alors fusionné pour former la nouvelle Église territoriale d’Afrique australe. L’apôtre-patriarche Jean-Luc Schneider avait mandaté John Kriel, alors apôtre de district adjoint de l’Église territoriale du Cap, comme apôtre pour la nouvelle Église territoriale. Depuis lors, l’apôtre de district Kriel est responsable des pays suivants : Afrique du Sud, Botswana, îles Falkland, Lesotho, Madagascar, Maurice, Mayotte, Mozambique, Namibie, La Réunion, Seychelles, Sainte-Hélène et Swaziland. C’est avec l’apôtre de district adjoint Mandla Patrick Mkhwanazi que Peter Lambert va désormais s’atteler à cette tâche.

Là encore, Peter Lambert fait confiance à Dieu pour rendre possible l’impossible : « Ma première réaction a été un choc, car à l’échelle humaine, on se rend compte que cette tâche dépasse nos capacités humaines. Mais je trouve réconfort et confirmation dans le fait que l’appel provient du Seigneur et que Dieu mettra à disposition tout ce qui est nécessaire pour accomplir ses desseins. »