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« Il nous est même arrivé d’inventer des nouveaux mots »

juin 8, 2016

Auteur: Oliver Rütten

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D’autres n’ont même pas réussi à lire le Catéchisme pendant ce temps : en l’espace de quatre mois, Toshiyasu Matsuoka a traduit des centaines de pages de doctrine ecclésiale en japonais. Il vient de remettre lui-même le premier exemplaire à l’apôtre-patriarche.

A-t-il déjà pensé à abandonner ? « Jamais ! », répond-il énergiquement. Il a reçu énormément de soutien de la part de frères et sœurs, qui l’ont aidé pour les relectures, mais, avant tout, il déclare : « J’adore ce travail ! ».

Il assiste aux services divins dans la communauté de Tama City, Tokyo, avec une centaine d’autres frères et sœurs. L’apôtre-patriarche Schneider a également visité cette communauté lors de son voyage, fin mai 2016. Lors d’une rencontre, le dimanche après-midi, le frère Matsuoka a remis à l’apôtre-patriarche le Catéchisme en japonais. « C’était un moment particulier. »

Des mots qui manquent

Depuis de nombreuses années, Toshiyasu Matsuoka adapte des textes religieux de la langue anglaise vers la langue japonaise. Le système d’écriture japonais ne facilite pas le travail : c’est un mélange de caractères chinois, les kanjis, et les écritures syllabiliques Hiragana et Katakana. Ceux-ci ne correspondent pas toujours au modèle anglais : « Lorsque nous parlons de la Trinité divine, il existe certes un mot japonais pour la désigner. Cependant, ce mot est tellement difficile que beaucoup de Japonais ne le connaissent même pas. Nous avons donc dû expliquer ce terme avec des mots japonais simples. »

Pour d’autres passages, notre frère japonais a également fait référence à la langue chinoise, qui est étroitement liée à la langue japonaise. Il a aussi trouvé de tout nouveaux mots : « Dans la langue japonaise, tous les mots ne peuvent pas être traduits par un mot correspondant, nous devons donc ajouter une explication », explique le frère Matsuoka.

Trouver le temps – depuis plus de 30 ans

Aussi complexe que soit tout cela, l’enseignant, âgé de 51 ans, trouve beaucoup de plaisir à faire ce travail de traduction. Depuis 1983, il adapte régulièrement ; parmi ses œuvres autonomes, on trouve « L’histoire du royaume de Dieu », mais aussi des publications périodiques, notamment et depuis de nombreuses années, le magazine « Notre Famille », ainsi que des écrits en provenance de l’Église territoriale du Canada.

Les travaux de traduction pour l’Église constituent ses loisirs ; c’est encore son métier qui détermine sa vie quotidienne. « En fait, je n’ai pas le temps, mais j’ai sans cesse réussi à me libérer du temps », explique le traducteur. C’est l’expérience qu’il a pu faire maintes fois au cours des dernières décennies.

Le baptême dispensé par un professeur d’anglais

Toshiyasu Matsuoka, qui est issu d’une famille bouddhiste, a été baptisé à l’âge de 14 ans, par un prêtre, qui était également son professeur d’anglais à l’école. Entre-temps, l’ancien élève est lui-même professeur. Il enseigne des enfants âgés de 12 à 18 ans dans un établissement d’enseignement secondaire.

Il utilise les connaissances linguistiques acquises pour un travail particulier : il a traduit plus de 500 pages du Catéchisme de l’Église néo-apostolique en langue japonaise. Il permet ainsi à ses frères et sœurs de lire la doctrine propre à l’Église.

Pour les compatriotes et pour les frères et sœurs

Le Catéchisme de l’Église néo-apostolique a été publié en 2012 et, depuis 2015, il est également disponible dans une seconde version, sous forme de « Questions et réponses ». nac.today a demandé à Toshiyasu Matsuoka s’il avait l’intention de traduire également cet ouvrage ou si quelqu’un d’autre devait plutôt s’en charger. « La traduction de la version « Questions et réponses » est déjà terminée », explique le traducteur avec un grand sourire. « Actuellement, les ministres parlant le japonais effectuent la relecture. Ensuite, nous réfléchirons à la manière de le rendre accessible à nos frères et sœurs et à ceux qui s’intéressent à l’Église néo-apostolique. ». Il existerait un grand nombre de personnes intéressées par la religion dans le pays.

Photo (ÉNA Japon) : Le frère Toshiyasu Matsuoka, le berger Wolfgang Ade et l’apôtre-patriarche Jean-Luc Schneider le dimanche 22 mai 2016, dans l’après-midi

juin 8, 2016

Auteur: Oliver Rütten

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