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Informer par l’image (11) : Comment résoudre les problèmes

octobre 17, 2019

Auteur: Peter Johanning

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Tout ne se passe pas toujours selon un schéma standard ; néanmoins, les caméras entièrement automatisées incitent à le croire. Souvent, au contraire, le photographe doit employer toute sa créativité pour arriver à un bon résultat. C’est ce que l’on appelle le savoir-faire : La photographie pour les utilisateurs confirmés.

La photo est prise, mais le résultat n’est pas très convaincant. Il y a quelque chose qui dérange : trop sombre, trop clair, trop flou, trop général. Que faire ? Il convient ici de ne pas uniquement se jeter sur la retouche photo ultérieure, mais de suivre dès le départ certains conseils. Peut-être cela ne sera-t-il pas toujours couronné de succès, mais, ici aussi, s’applique la devise : il vaut mieux expérimenter qu’étudier !

Problème n° 1 : L’image est trop claire

On sous-estime souvent l’exposition ! On se dit que l’appareil photo le fera déjà automatiquement. Mais qu’en est-il du photographe ? Le mot magique est : « Correction de l’exposition ». Les valeurs d’exposition peuvent être modifiées – avant le déclenchement : ne pas viser le costume noir pendant l’ajustement de la focalisation, mais la zone plus claire à côté. Garder ensuite le déclencheur à moitié enfoncé puis revenir au motif souhaité.

Pour les appareils photographiques reflex, il existe le bouton étoile *. Celui-ci permet de séparer la focalisation et l’exposition en deux actions. Il vaut mieux expérimenter avant de devoir consacrer du temps pour la retouche de photos.

Problème n° 2 : L’image est trop sombre

Cela arrive relativement souvent : une source de lumière venant de l’avant, et le focus avec exposition automatique en fait un jeu d’ombres. Il est relativement facile de duper le calculateur d’exposition : afin de régler les valeurs, l’appareil photo vise d’abord un motif plus sombre (le costume noir) puis seulement l’extrait souhaité à l’origine. En outre, il est possible de commander manuellement les valeurs d’exposition avant le déclenchement. Pour cela, il suffit d’appuyer sur « + ».

Problème n° 3 : L’image est floue

L’une des raisons les plus courantes n’est pas le photographe qui bouge, mais un temps de pose, c’est-à-dire une durée d’exposition trop longue : il faut trop de temps avant que l’ouverture du diaphragme ne se referme. De fait, tous les facteurs perturbateurs sont pris dans le cliché, presque comme une vidéo qui ne doit en fait pas en être une. Il est par conséquent recommandé de faire quelques essais avec la durée d’exposition : plus elle est courte, plus l’image sera statique ; inversement, plus elle est longue, plus l’image sera floue.

Les clichés flous manquent de lumière. Il faudra donc augmenter la valeur ISO. Cela permettra d’augmenter la sensibilité à la lumière. Le fait d’apporter plus de lumière permettra de diminuer les vitesses d’obturation. Cependant, ce sera souvent au détriment d’un bruit numérique grandissant. Les prises seront plus « pixellisées ».

Le flash apporte, lui aussi, plus de lumière. L’inconvénient : tous les motifs ne le supportent pas. Cela aura souvent pour conséquence des éclairages artificiels ou des ombres trop prononcées.

Si vous disposez d’un peu plus de moyens, vous pouvez faire l’acquisition d’un stabilisateur d’image ou d’un objectif lumineux. L’acquisition d’un trépied, qui stabilisera l’appareil photo, sera un compromis moins coûteux. Néanmoins : l’appareil photo sera certes plus stable, mais si le motif bouge, la prise sera floue malgré tout.

Problème n° 4 : L’image n’est pas assez nette

Un léger flou sur l’image perturbe tous ceux qui regardent l’image. Cela est souvent dû à la profondeur de champ : elle est la clé d’un bon message pictural. La solution : la profondeur de champ peut être augmentée grâce à une plus grande ouverture du diaphragme ( f10, f16 ou f22). Ceci permettra non seulement d’afficher avec netteté la zone immédiate autour du motif, mais également le premier et l’arrière-plan.

Solution n° 2 : Utiliser des objectifs ayant une distance focale plus petite afin d’augmenter ainsi la profondeur de champ. Faites vos propres expériences !

Problème n° 5 : L’image ne contient pas ou peu de message

Quel est l’objet véritable que je souhaite photographier ? Le photographe devrait connaître la réponse à cette question. Par conséquent, au lieu de ramener l’ensemble de la scène devant l’objectif, cela vaut la peine de faire un recadrage détaillé : photographie ce que tu souhaites montrer ! Il est possible d’occulter les éléments inintéressants ou même dérangeants au bord de la section, par exemple en réduisant la profondeur de champ : une plus petite ouverture du diaphragme (f1.4, f2.0 ou f2.8) permettra de ne plus afficher avec netteté que la zone immédiate autour du motif. Le premier et l’arrière-plan restent flous. Cela permettra de faire ressortir le motif en lui-même !

La devise suivante doit s’appliquer : Concentre-toi sur ce que tu veux dire !

Quiconque souhaite approfondir les résolutions de problèmes évoqués ici et bien d’autres, trouvera des réponses au chapitre « Lösungen finden / Finding solutions » de l’ouvrage « Fotografie im Gottesdienst », à partir de la page 139, téléchargeable en anglais et en allemand.

octobre 17, 2019

Auteur: Peter Johanning

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