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Informer par l’image (2) : Les bons outils font les bons ouvriers

février 4, 2019

Auteur: Andreas Rother

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Si les images racontent des histoires, les photos répondent à certaines questions, à condition que l’on sache appuyer sur le déclencheur au bon moment. Que faut-il mettre en lumière dans le cadre d’un service divin ? Voici une vue d’ensemble des sujets et des possibilités.

« Les bons outils font les bons ouvriers », dit le proverbe, et cela s’applique à tous les domaines.

Pour ce qui concerne le photographe, il lui faut encore plus qu’un bon appareil, savoir le sens de l’instantané, du cliché à ne pas manquer. Même si certains ont un talent inné, le métier, ça s’apprend. Ce qu’il faut, c’est se concentrer sur son ouvrage.

Un peu plus de sérénité, avant et après le service divin

Les motifs à saisir dans le cadre du service divin ne manquent pas, la seule difficulté réside dans le fait de savoir ce qu’il faut mettre en lumière, et ce qu’il vaut mieux ne pas mettre en avant. À cette fin, il convient de se poser les questions que se posent tous ceux qui ont l’intention de raconter un événement : Qui fait quelque chose ? Que se passe-t-il ? Quand et où, comment et pourquoi ?

Le photographe cherche les réponses à ces questions, non seulement au cours du service divin, mais aussi avant et après. Cela lui permet non seulement de travailler plus sereinement, mais aussi de ne pas perturber le recueillement de l’assemblée.

Quelques possibilités qui s’offrent à lui :

  • Avant le service divin : les abords de l’église, les espaces intérieurs, l’autel et sa décoration florale, les calices, l’arrivée des fidèles, leur accueil, une vue de l’assemblée, les invités d’honneur, les choristes et les musiciens, l’orgue, l’affichage des cantiques, les installations de retransmission
  • Après le service divin : les félicitations, la prise de congé, les conversations, la bible, la bible ouverte à la page de la parole de base, le recueil de chants, le fascicule indiquant le programme

Un catalogue fourni pour toutes occasions

Avec le temps, le photographe dispose d’un catalogue de prises de vue standards utilisables à toutes fins : pour les souvenirs personnels, la publication de bulletins et de journaux des communautés ou encore les publications sur Internet.

  • Le lieu : vue extérieure du bâtiment, la salle de célébration, l’autel, les calices, la décoration florale, les autres décorations, la bible. À retenir : l’espace de l’autel est un lieu sacré ; on ne doit y accéder qu’à titre exceptionnel, avec une autorisation expresse.
  • L’assemblée : accueil chant, les fidèles assis pendant le service divin, vue de l’assemblée, partitions, recueils de chants, prise de congé.
  • Le service divin : l’officiant, les intervenants, la consécration, l’acte, la fermeture des calices. À retenir : Si la démarche n’est pas habituelle, se concerter préalablement avec l’officiant pour obtenir l’autorisation de photographier la dispensation de bénédictions, de sacrements ou encore les ordinations et mandatements.
  • La musique : vues d‘ensemble et partielles des choristes, photos de l’orgue et de l’organiste, des musiciens (ensemble et groupes), des solistes individuels.

Cette liste de sujets n’est ni un cahier de charges ni un blanc-seing. : il convient de tenir compte des conditions locales, pour savoir ce qui est souhaitable et ce qui ne l’est pas. Cette énumération vise simplement à donner quelques suggestions aux photographes.

Conseil concret d’Oliver Rütten, un rédacteur de nac.today : La personne qui est souvent appelée à manier la caméra peut, pour changer, choisir parfois un autre sujet et le traiter de manière ciblée. Ce faisant, elle éduquera son regard au fil du temps et saura prendre le bon cliché à bon escient.

février 4, 2019

Auteur: Andreas Rother

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